Projets de recherche sur les données dirigés par des Autochtones : Bénéficiaires de financement

Les méthodologies de recherche occidentales ont porté atteinte et réduit au silence la voix et la véritable expérience des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones à travers le Canada. Cette voix marginalisée au sein de l'espace des données cherche à présenter un processus de collecte de données riches et vécues. La souveraineté autochtone sur les données cherche à atténuer ces préjudices. Nous offrons un système de gouvernance des données et apportons une approche éthique envers les données et les connaissances générationnelles qui honore l'inclusion et la diversité. Nous cherchons à étudier et à structurer un outil de données pour soutenir le Plan d'action national, afin d'améliorer la sécurité et le bien-être de la voix marginalisée.

Le projet « Collecte de données sur la transition des connaissances : Atchimostakanna – Instrument de narration » vise à développer une phase exploratoire dans la définition d'un processus de collecte de données autochtones; comment les données autochtones sont-elles abordées, produites, traitées, extraites et stockées. L'espace de recherche à examiner sera la « transmission des connaissances » entre les détenteurs de connaissances et les jeunes.

Ce projet a permis d’examiner et d’élaborer un cadre de tableau de bord interactif culturel qui comprenait des renseignements utilisables, compréhensibles, pertinents, applicables et clairs dans un contexte culturel autochtone pour l’utilisateur. Le projet a utilisé une approche de recherche multidimensionnelle de séances de mobilisation culturelle combinées à une narration numérique présentée sous forme de narration visuelle, afin de fournir des renseignements clairs et d’extraire des renseignements cruciaux. Le cadre de tableau de bord interactif culturel offre une solution culturelle à la diversité des données grâce à une cartographie symbolique qui est significative et offre une sécurité culturelle pour son public cible.

Les Treaty 8 First Nations of Alberta mèneront une étude de trois ans pour examiner la relation entre les expériences pénibles, les interprétations culturelles, les structures sociales et la recherche d’aide dans des situations de violence pour les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ des Premières Nations vivant dans la région de l’Alberta visée par le Traité no 8. La recherche visera également à comprendre les facteurs liés à la recherche d’aide, les services disponibles, la façon dont les données sur l’identité de genre sont saisies et la façon dont l’information est partagée entre les Premières Nations et les autres administrations.

Animé par deux ateliers sur l’artisanat culturel, ce projet vise à encourager les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones à exprimer leurs préoccupations dans un environnement sûr et sécuritaire où tout le monde est respecté, valorisé et honoré, tout en renouant avec leur culture et en honorant les échos de celles qui sont décédées. Ce projet permettra également de recueillir des renseignements sur la définition autochtone de la sécurité, de la sécurité intérieure et de la sécurité culturelle, ce qui permettra au Conseil tribal de Yellowhead de formuler des recommandations et des directives utiles pour rendre les communautés plus sûres. Ce projet permettra également de surveiller les progrès des objectifs énoncés dans le Plan d’action national fédéral et la voie fédérale pour répondre aux besoins des FFADA et des personnes 2ELGBTQQIA+.

La Wabanaki Two-Spirit Alliance (W2SA) soumet une proposition qui visera à « jeter les bases de méthodologies améliorées et de nouvelles approches pour produire de meilleures données sur la sécurité qui tiennent compte des visions du monde et des perspectives autochtones » décrites par le nouveau programme de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, pour soutenir des projets de recherche de données dirigés par des Autochtones. Les objectifs de ce projet sont :

• créer un comité et un cadre de recherche et d'éthique sur les personnes bispirituelles et LGBTQQIA+ autochtones qui deviendra le point d'entrée unique pour toutes les recherches liées aux personnes bispirituelles et LGBTQQIA+ autochtones dans la région de Wabanaki;
• élaborer des protocoles pour toutes les recherches et collectes de données liées aux personnes bispirituelles et LGBTQQIA+ autochtones à Wabanaki;
• développer et établir une norme pour toutes les recherches et collectes de données liées aux personnes bispirituelles et LGBTQQIA+ autochtones à l'échelle nationale et internationale;
• élargir le comité de recherche et d'éthique pour inclure toutes les recherches dans la région de Wabanaki spécifiques aux personnes bispirituelles et LGBTQQIA+ autochtones afin de s'assurer que toute recherche est menée de manière saine, sécuritaire et culturellement appropriée, en reconnaissant et en respectant l'intersectionnalité des expériences de personnes et communautés bispirituelles et LGBTQQIA+ autochtones.

Ce projet vise à « jeter les bases de méthodologies améliorées et de nouvelles approches pour produire de meilleures données sur la sécurité qui tiennent compte des visions du monde et des perspectives autochtones ». La Wabanaki Two Spirit Alliance (W2SA) démontre de solides bases de gouvernance, de leadership, de pratiques organisationnelles et de connaissances pour jouer un rôle de premier plan dans la recherche sur les données dirigée par les Autochtones. Il ne peut y avoir de méthodologies et de nouvelles approches pour produire de meilleures données sans des principes et des pratiques fondamentaux qui respectent les intérêts et les objectifs de la communauté abénaquise bispirituelle du Canada atlantique. Par conséquent, la W2SA embauchera un coordonnateur des données et de la recherche pour aller de l’avant avec la recherche dirigée par les Autochtones auprès des personnes 2ELGBTQQIA+. Voici les résultats attendus du projet :

• (renforcement des capacités) embaucher un coordonnateur des données et de la recherche à temps plein;
• élaborer un atelier et une stratégie de partage des connaissances;
• établir des partenariats pour améliorer les outils de collecte de données en mettant l’accent sur les bispirituels;
• mobiliser les principaux partenaires bispirituels à l’échelle nationale et internationale pour améliorer la collecte de données et la recherche sur les bispirituels.

Ce projet complétera et cataloguera une vaste analyse de l'environnement à travers l'Amérique du Nord des programmes d'intervention qui visent à prévenir la disparition et le meurtre de femmes, filles et personnes bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer, en questionnement, intersexuées, asexuelles, plus (2ELGBTQQIA+) autochtones en Amérique du Nord. Il cherchera à déterminer la meilleure façon de recueillir des données basées sur les distinctions ou basées sur la population et désagrégées.

Ce travail élargira et s'appuiera sur une précédente revue de la documentation augmentée du programme d'appels à la justice du Carrier Sekani Family Services (CSFS) mené sur l'Highway of Tears (l'autoroute des larmes) et des références ou rapports des FFADA dans les médias, le gouvernement, les organisations non-gouvernementales et le milieu universitaire. Il poussera plus loin le développement des méthodologies d'évaluation élaborées par les familles des FFADA qui sont basées sur les forces et ciblées sur le travail d'amélioration de la sécurité, de la santé et du bien-être des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones.

Ce projet vise à représenter les transformations importantes qui se produisent à la fois dans le « coming out » et le « coming in » lorsque ces conceptualisations se rapportent aux communautés 2ELGBTQQIA+, en particulier, dans le contexte global des approches innovantes dirigées par des Autochtones pour les femmes, les filles et personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées (FFADA2ELGBTQQIA+). En particulier, au cœur de ce projet se trouve l'importance du « coming in » – le « coming in » est un acte de retour, pleinement présent en nous-mêmes, pour reprendre notre place en tant que membre valorisé de nos familles, nos cultures, nos communautés et nos terres, en lien avec toutes nos relations. Plus précisément, ce projet vise à :

• créer des distinctions qualitatives fondées sur la culture et des indicateurs identitaires;
• combler les lacunes méthodologiques existantes pour les groupes sous-desservis ou sous-représentés dans les données;
• travailler à définir la sécurité à travers des points de vue autochtones.

Honorer les points de vue et les expériences des membres appartenant aux communautés 2ELGBTQQIA+ est essentiel pour surmonter les obstacles à la santé et au bien-être holistiques. Pour s'assurer que les voix de la communauté restent au cœur de ce travail, la Régie de la santé des Premières Nations formera un conseil consultatif qui comprendra :

• des personnes autochtones vivant ou ayant vécu une expérience en tant que :
  • membres des communautés 2ELGBTQQIA+;
  • des aînés;
  • des gardiens du savoir;
  • des organisations communautaires;
  • des intervenants provinciaux;
  • des fournisseurs de services de partout en Colombie-Britannique et au Canada.

Le conseil consultatif visera à échanger des connaissances et à explorer des moyens d'améliorer nos systèmes pour travailler avec des communautés 2ELGBTQQIA+ pour qu'elles se sentent plus en sécurité. Les membres des communautés autochtones 2ELGBTQQIA+ joueront un rôle actif dans l'élaboration des fruits du projet qui permettront aux organisations et aux fournisseurs de services de répondre plus habilement à leurs besoins dans une perspective de sécurité culturelle, d'humilité et de prise en compte des traumatismes.

L'équipe du projet et ses partenaires concevront conjointement du matériel approprié, des ressources pédagogiques et de formation, ainsi qu'un cadre et un plan d'action pour les femmes, filles et personnes 2ELBGTQQIA+ autochtones disparues et assassinées ancrés dans les principes de gouvernance des données autochtones. Tous deux seront développés de manière à garantir la pertinence et l'accessibilité aux communautés 2ELGBTQQIA+ ainsi qu'aux systèmes et secteurs impliqués dans leurs soins. En examinant les systèmes de collecte de données avec les communautés 2ELGBTQQIA+ et en comblant les lacunes du système grâce à une méthodologie innovante de collecte de connaissances, cette recherche permettra d'améliorer les données existantes et de développer les données relatives aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées.

En 2016, l'Okanagan Nation Alliance (ONA) a reçu un financement pour un projet pilote intitulé « You Empowered & Strong » axé sur la violence familiale. Au cours des cinq dernières années, le projet s'est élargi pour inclure la violence conjugale, la violence contre les femmes, les interventions en cas d'agressions sexuelles et la traite de personnes. Le programme vient en aide aux individus, aux familles et aux communautés de la Nation Syilx Okanagan qui sont aux prises avec les impacts de la violence, y compris et plus particulièrement les agressions et les violences sexuelles ainsi que la traite des personnes. Le programme utilise les connaissances Syilx et la pratique basée sur les forces comme fondement du travail qui a lieu pour soutenir le bien-être de la communauté et leur approche de réponse aux agressions.

Ce projet propose :

• d'utiliser la programmation et le personnel actuels de « You Empowered & Strong » et d'améliorer les services de la Nation grâce à une gestion significative des données;
• d'identifier des indicateurs qui aident les familles et les communautés autochtones à assurer la sécurité des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+;
• de restructurer les méthodes actuelles de gestion des données relatives aux femmes, aux filles et aux populations autochtones 2ELGBTQQIA+ victimes de violence sur le territoire de Syilx Okanagan;
• de mieux prédire et contrer les tendances qui affectent la sécurité et le bien-être des femmes, des filles et des populations 2ELGBTQQIA+ résidant sur le territoire de la Nation Syilx Okanagan.

Ce projet fournira une ressource synthétisée facile à consulter pour les familles et les membres de la communauté concernés. La base de données servira non seulement de portail actif pour que le public soit informé des personnes disparues, mais elle servira également de point de communication où les citoyens et les membres de la famille concernés pourront soumettre des renseignements à jour concernant un parent disparu ou assassiné y compris des photographies et des récits.

Dans plusieurs rapports sur la crise des FFADA et de la communauté 2ELGBTQQIA+, les familles continuent de souligner l’importance de mesures immédiates de la part des organismes gouvernementaux pour sentir qu’elles sont entendues. L’Assembly of Manitoba Chiefs – First Nations Family Advocate Office souhaite répondre à cet appel d’une manière qui démontre son engagement à soutenir les FFADA2S+ en offrant un espace où les familles peuvent échanger de l’information et ayant l’avantage supplémentaire de minimiser l’isolement social aggravé habituellement ressenti par les familles des Premières Nations après la perte d’un être cher.

La Manitoba Inuit Association (MIA) a juré que « plus jamais » les Inuit ne seront invisibles dans les données gouvernementales, car les impacts vont au-delà des problèmes de santé, comme nous l'a appris la pandémie de COVID-19. Nous avons beaucoup appris au cours des deux dernières années et depuis 2020, la MIA a plaidé avec succès pour que les Inuit soient « inclus » dans les données provinciales sur la santé, mais où sommes-nous encore absents? Ce projet est le début de notre décolonisation des données et les prochaines étapes de la souveraineté des données des Inuit au Manitoba alors que nous continuons à soutenir les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (FFADA) inuites.

La MIA a créé un poste de spécialiste en souveraineté des données des Inuit pour faciliter et soutenir la création et la mise en œuvre d'un plan stratégique pluriannuel pour la souveraineté des données des Inuit au Manitoba. Ce projet de 5 ans permettra aux Inuit du Manitoba d'aborder la question des femmes, filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées en facilitant le développement d'outils et de méthodologies centrés sur les Inuit qui soutiennent la recherche et les données novatrices et percutantes dirigées par les Inuit. L'investissement est consacré à un plan stratégique pluriannuel de gestion durable des données qui vise une implication communautaire, et organisationnelle de même que celle des partenaires et des intervenants pour aider à comprendre nos lacunes en matière de données et développer des outils et des méthodologies de collecte de données centrés sur les Inuit.

L'Unité de liaison des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées du Manitoba Keewatinowi Okimakanak (MKO) a été créée en 2017. Elle est la seule du genre dans la région et est devenue la ressource incontournable pour les familles de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées (FFADA) et les survivantes de la violence sexiste (ci-après « familles et survivantes »). L'Unité de liaison des FFADA du MKO propose ce projet dans le but de développer une base de données pour suivre le parcours de guérison des familles des FFADA2E+ et des survivantes de la violence sexiste. Cela permettrait de suivre le parcours d'une cliente dans l'accès aux services pour voir comment elle est touchée positivement – dès le moment où elle accède pour la première fois au programme, et tout au long des services auxquels elle aurait eu accès pour sa guérison et son bien-être, jusqu'aux résultats découlant de ces services. Ce projet innovant s'accorde avec « Créer de nouvelles voies pour les données : La stratégie des données du Plan d'action national 2021 » fourni par le sous-groupe de travail sur les données.

Élaboration d’un cadre holistique de collecte de données pour comprendre les expériences des communautés avec les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ métisses de la rivière Rouge disparues et assassinées.

Ce projet propose le développement d'une méthodologie de recherche pour mesurer les conceptualisations de la sécurité et du bien-être des Autochtones inscrits et non inscrits qui vivent hors réserve. Bien que le rapport inclura des chapitres de recherche plus traditionnels, y compris une revue de la documentation et un aperçu de la méthodologie de recherche, la véritable contribution résidera dans la discussion des concepts et des indicateurs de sécurité et de bien-être, des méthodes de mesure de la sécurité et du bien-être, et de ce que ces indicateurs signifient pour la sécurité et le bien-être des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ au sein des communautés du Congrès des peuples autochtones. Le rapport mettra en évidence les indicateurs de sécurité et de bien-être identifiés par les Autochtones, les méthodes de collecte d'information et les mesures visant à accroître les perceptions de sécurité. Il fournira également des recommandations sur les prochaines étapes pour combler les lacunes et saisir les occasions.

Dans le cadre du Programme d’initiatives liées aux données dirigées par les Autochtones, le Congrès des peuples autochtones (CPA) élabore des approches de méthodologies de recherche dirigées par les Autochtones en mettant l’accent sur les Autochtones non inscrits vivant en milieu urbain et rural. À titre d’ajout aux services aux FFADA2S+ existant au CPA, ce programme appuiera la recherche et la méthodologie de mise en œuvre du Plan d’action national FFADA2S+ du CPA, intitulé Illuminating the Way (« Éclairer la voie »), et la surveillance des progrès des 231 appels à la justice. Le programme s’appuiera sur la recherche du CPA sur les indicateurs de sécurité et de bien-être, en effectuant des recherches et en élaborant des méthodologies pour mesurer la sécurité et le bien-être, ce qui aidera à mieux comprendre les programmes et les services fondés sur des données probantes du point de vue de la sécurité communautaire. Grâce à la mobilisation, à la collaboration avec des partenaires externes et à la recherche qualitative et quantitative, une mesure de la justice sociale sera élaborée selon une lentille de sécurisation de type Daniels. Ce programme aidera les chercheurs du CPA à collaborer avec les chercheurs des organisations provinciales et territoriales pour explorer et élaborer des méthodologies et des protocoles de recherche éthiques pertinents et culturellement appropriés, ainsi que pour créer des indicateurs de sécurité et de bien-être propres à la communauté.

Les Femmes Michif Otipemisiwak (LFMO) ont reçu des fonds pour constituer la recherche, les données et la base de preuves nécessaires pour placer la question des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ métisses disparues et assassinées dans le domaine public. Ce projet vise à obtenir des données quantitatives fondées sur les distinctions (c'est à dire spécifiques aux Métis) sur les FFADA auprès des détenteurs de données gouvernementaux existants, afin de développer des indicateurs de données culturellement compétents soutenant l'indicateur de base de la « sécurité humaine », qui va bien au-delà de la sécurité physique contre les dommages imminents ou les risques de blessure ou de décès. Un financement est recherché spécifiquement pour collaborer avec les autorités de la sécurité publique, la police et les services correctionnels, ainsi qu'avec les principaux ministères fédéraux travaillant avec les données obtenues de ces autorités, afin d'extraire les données existantes spécifiques aux Métis sur les FFADA qui ne sont pas actuellement en la possession ou à la disposition des femmes de la Nation métisse. Ce financement est également sollicité pour partager les connaissances entre Les Femmes Michif Otipemisiwak et les détenteurs de données gouvernementales actuels sur la façon d'élargir leur compétence culturelle dans la collecte, l'enregistrement et le partage de données sur les FFADA en utilisant des méthodologies et des indicateurs intersectionnels basés sur les distinctions, et désagrégés par sexe.

L'AFAC propose un dialogue avec les femmes autochtones, les personnes bispirituelles et les membres des communautés de diverses identités de genre sur la façon dont elles définissent la sécurité et le bien-être et sur les indicateurs à suivre. La discussion sera ouverte pour inclure des définitions plus larges de la sécurité ou des expériences intersectionnelles spécifiques. Ceux-ci peuvent inclure des aspects structurels et systémiques englobants tels que l'accès au transport (capacité à quitter une situation dangereuse), l'isolement, l'accès à l'emploi (la sécurité financière comme facteur de protection contre la violence), les liens communautaires, les expériences avec les forces de l'ordre locales et le système judiciaire.

Ce projet élabore une stratégie de données fondée sur le sexe et fondée sur des pratiques prometteuses, l’intervention précoce, la prévention et les mesures de soutien et les programmes de guérison et de mieux-être. Ce projet aide également à améliorer les méthodologies de données propres aux femmes, aux filles et aux Inuit de diverses identités de genre qui sont portés disparus ou assassinés, y compris les initiatives qui :

• élaborent des distinctions qualitatives ou des indicateurs fondés sur l’identité;
• comblent les lacunes méthodologiques existantes pour les femmes, les filles et les Inuit de diverses identités de genre qui sont largement sous-desservis ou sous-représentés dans les données;
• définissent la sécurité à l’aide de modes de compréhension inuits (principes Inuit Qaujimajatuqangit [IQ])

La mise en œuvre de ces initiatives permettra d’améliorer les données existantes et d’élargir les données sur les femmes, les filles et les Inuit de diverses identités de genre qui sont disparues ou assassinées.

Dans le cadre de ce projet, Pauktuutit créera les mécanismes nécessaires au renforcement et à la mise en œuvre de ses recherches et de son cadre d’analyse comparative entre les sexes, les femmes inuites conservant le contrôle des méthodologies et des résultats obtenus afin de réduire la violence et d’assurer la sécurité des femmes et des filles inuites ainsi que des Inuit de diverses identités de genre. Une stratégie de données aidera également à faire avancer les principales recommandations du Plan d’action national pour les Inuit de Pauktuutit sur les personnes FFADA+ et s’harmonise avec la mission, la vision et les objectifs stratégiques de Pauktuutit.

L'Association nationale des centres d'amitié est en train d'élaborer un plan de travail et prévoit s'associer avec le Mouvement des centres d'amitié (MCA) dans de futurs événements en personne et webinaires. Cette initiative dirigée et pilotée par la communauté des données et de la recherche facilitera la création d'un groupe de travail sur la stratégie des données FFADA2E+ qui mettra en évidence les meilleures pratiques et recommandations.

Le groupe de travail sur la stratégie de données FFADA2E+ créera et fournira une stratégie de données pour recueillir et analyser les indicateurs de facteurs de succès pour les politiques et les programmes, par l'intermédiaire des centres d'amitié et d'autres organisations autochtones urbaines, le cas échéant, qui prévient et traite les cas de femmes, de filles et de personnes 2ELGTBQ+ autochtones disparues et assassinées.

L’ANCA se concentre sur des initiatives visant à renforcer la capacité et l’expertise en matière de données au sein du Mouvement des centres d’amitié. Nous lançons notre toute première campagne « Pourquoi la collecte de données est-elle importante? » dans le cadre du deuxième Sommet annuel des Autochtones vivant en milieu urbain de l’ANCA, qui aura lieu du 27 au 29 novembre 2023. La campagne comprend la distribution de documents qui soulignent l’importance de la collecte de données, la possibilité pour les membres de partager leurs histoires et la mobilisation des membres sur la façon dont nous pouvons mesurer le bien-être et la sécurité communautaires du point de vue des centres d’amitié. De plus amples renseignements sont disponibles sur le site Web des données de l’ANCA.

Le but de cette étude est de combler le manque de données existant en développant des méthodes mixtes pour produire des indicateurs de violence familiale spécifiques à la région désignée des Inuvialuit. Le projet sera conçu et dirigé par la division d'Innovation, science Inuvialuit et changement climatique (ISCC) de l'Inuvialuit Regional Corporation (IRC) avec le soutien en partenariat de la division de Santé et bien-être de l'IRC et le soutien consultatif d'autres organisations. Cette étude à méthodes mixtes a deux objectifs :

1. Élaborer des méthodes à petite échelle et des indicateurs de base sur la violence familiale et les déterminants sociaux propres à la région désignée des Inuvialuit. L'étude utilisera diverses sources de données disponibles. Les sources potentielles comprennent la GRC, le Centre canadien de la statistique juridique et d'autres données de Statistique Canada, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et d'autres à déterminer. Des méthodes à petite échelle (dont le type reste à déterminer) seront développées pour pouvoir produire des indicateurs fiables au niveau communautaire.
2. Incorporer des informations qualitatives provenant des travailleurs de première ligne et de soutien sur leurs points de vue sur la violence familiale dans leurs communautés respectives. De courts entretiens virtuels (ou en personne) seront menés sur des tablettes pour évaluer les perspectives de la communauté, le développement d'indicateurs complémentaires et pour éclairer la future collecte de données.

Il s’agit d’un projet pluriannuel visant à faire progresser les connaissances sur la sécurité des femmes, des filles et des membres de la communauté 2ELGBTQQIA+ des Premières Nations. Ce projet explore des façons de définir et de mesurer la sécurité parmi les Premières Nations du Canada et aidera à tracer la voie vers des données plus fiables, fondées sur les distinctions ou l’identité. Il examine les points de vue des Premières Nations sur la sûreté et la sécurité humaine, ainsi que les défis, les considérations et les méthodes de détermination de la sécurité. Ce projet appuie un processus de mobilisation axé sur la culture avec les parties prenantes des Premières Nations, les partenaires régionaux et les experts en la matière afin de faciliter le dialogue nécessaire sur la sûreté et la sécurité des personnes pour mieux définir et comprendre les pratiques exemplaires, les défis et les approches méthodologiques pour recueillir des données sur la sécurité des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ des Premières Nations, en particulier en ce qui a trait aux distinctions ou aux termes identitaires. Ce projet a tenu compte des conclusions et des recommandations de recherches antérieures menées sur le sujet et développera cette recherche existante.

Les organisations et les fournisseurs de services à travers le territoire du traité #3 offrent très peu de services spécialement conçus pour les femmes, filles et personnes bi spirituelles disparues ou assassinées, leurs familles ou les personnes qui sont affectées par la violence ou qui sont à risque de subir de la violence. L'accès à des mesures de soutien appropriées en matière de santé mentale ou de culture pose des difficultés dans les juridictions de service et la poursuite des soins, ce que l'on peut appeler la couverture des soins. Afin de servir les peuples autochtones, vous devez être pour les peuples autochtones, en apprenant activement la véritable histoire et d'où viennent les traditions, les cultures et les enseignements afin de pouvoir vraiment aider.

Le Grand Council Treaty #3, guidé par la résolution CA-13-01 et la direction du Conseil des femmes, va effectuer des recherches et commencer à recueillir et examiner des informations réelles, provenant de femmes, familles et individus réels avec l'implication des gardiens du savoir traditionnel, des dirigeants des 28 communautés des Premières Nations et tous les conseils du GCT#3, de même que sur les zones urbaines de Winnipeg, Thunder Bay, Kenora, Fort Frances et Dryden. La portée des travaux comprendra quatre rassemblements, dans chaque direction spécifique aux FFADA2E, à leurs familles, aux personnes qui sont affectées par la violence ou qui sont à risque de subir de la violence. Ces rassemblements comprendront un dialogue ouvert, la création d'espaces sûrs, une cérémonie culturelle et des enseignements traditionnels. Les informations recueillies lors des quatre rassemblements comprendront des données importantes et vitales pour cibler toute lacune dans les services afin d'atténuer la victimisation des femmes, des filles et de la communauté 2ELGBTQQIA+ autochtones dans le Traité #3.

Il existe de nombreuses survivantes sur tout le territoire de la Nation Nishnawbe Aski qui peuvent témoigner du fait que des êtres qui leur sont chers, femmes, filles et personnes 2ELGBTQQIA+, ont été assassinées, portées disparues ou ont subi de la violence. Cependant, il n'existe actuellement aucune donnée empirique ou base de données contenant ces informations. Disposer d'une base de données spécifique à la Nation Nishnawbe Aski aiderait à révéler des vérités, à accéder à des services, à plaider pour des services et des programmes améliorés et accrus, et à ouvrir la voie à la guérison. La tâche de recueillir ces données est ardue à cause de la vaste étendue géographique de la Nation Nishnawbe Aski et du fait que la plupart de ses communautés sont isolées et éloignées. Cependant, le besoin de données est criant et la Nation Nishnawbe Aski a de l'expérience dans le développement de cadres et de modèles efficaces en collaboration avec ses membres.

La collecte de données a été principalement enracinée dans le milieu universitaire utilisant des outils et des méthodes euro-centriques. Cette approche ne sera pas couronnée de succès lorsqu'il s'agira de documenter les expériences des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ disparues, assassinées et vulnérables dans la Nation Nishnawbe Aski. La nature extrêmement sensible de la question nécessite une approche décolonisée, centrée sur la communauté, culturellement appropriée et sûre. Les connaissances qui sont traduites aideront la Nation Nishnawbe Aski et le gouvernement à mieux comprendre les problèmes entourant les personnes FFADA et 2ELGBTQQIA+ et en matière de prévention, ce qui sera précieux pour éclairer les stratégies, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du territoire de la Nation Nishnawbe Aski.

L'analyste de l'application des connaissances et des politiques dirigera le travail avec les conseils consultatifs de la Nation Nishnawbe Aski, les aînés, les dirigeants et de petits groupes de membres de la communauté pour recueillir des connaissances sur les outils et les méthodes qui réussiront à construire une future base de données. En consultant nos membres, les outils et les approches du cadre du « panier de connaissances » assureront l'inclusion d'informations pertinentes, le bon respect des protocoles culturels et communautaires et l'interprétation appropriée des résultats et le partage de ces résultats.

Ce projet vise à déterminer, adapter ou créer des méthodes efficaces et décolonisées de collecte et d’analyse de données, c.-à-d. des connaissances, axées sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ disparues, assassinées, mal desservies et vulnérables de la NAN. Les outils, les approches et les protocoles de collecte de connaissances qui en découleront seront essentiels à l’établissement d’une base de données sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ disparues, assassinées, mal desservies et vulnérables de la NAN, qui orientera les initiatives, les stratégies et le travail de représentation entrepris par les services organisationnels de la NAN pour ses Premières Nations membres.

Ce projet aidera à améliorer les compétences de l’équipe de projet et à accroître ses activités de recherche, ce qui permettra de mieux faire connaître le problème des FFADA dans le territoire de la NAN. D’autres connaissances seront échangées à l’échelle locale et communautaire, ce qui est essentiel pour aider la NAN à mieux comprendre les répercussions des FFADA sur ses citoyens et les mesures de soutien qui sont nécessaires pour défendre et fournir efficacement de l’aide.

Les cadres de gouvernance des données dirigés par les Autochtones, les approches de collecte de données fondées sur la culture et l'accès à des données de qualité font partie intégrante de la lutte contre les obstacles systémiques auxquels sont confrontées les communautés autochtones urbaines en Ontario. Actuellement, il existe des lacunes flagrantes dans la cohérence des données, dans leur fiabilité et, de plus, elles sont incomplètes en ce qui concerne les besoins et les expériences des femmes, des filles et des membres autochtones de la communauté 2ELGBTQQIA+. Ce projet comble ces lacunes dans la qualité des données et répond aux objectifs 3 et 7 (et aux priorités à court terme associées) énoncés dans le Plan d'action national de 2021 sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées.

Grâce à un processus de recherche communautaire, l'Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres (OFIFC) codirigera et soutiendra la collecte de données, des séances de partage de connaissances et la création de réseaux Praxis 2ELGBTQQIA+. Cette approche respecte les principes d'utilité, d'expression de soi, d'accès et d'interrelation qui informent le cadre de recherche USAI de l'OFIFC, car ce qui est appris et partagé collectivement sera mis en œuvre par les participants dans leurs propres contextes de manière significative et utile. Les résultats du projet vont :

• informer et mobiliser des modèles de collecte de données basés sur la culture concernant les notions de sécurité, les réalités vécues et les besoins des femmes, des filles et des membres de la communauté 2ELGBTQQIA+ autochtones
• identifier les pratiques avisées intersectorielles pour la prestation de services et la programmation qui répondent de manière adéquate aux divulgations de violence sexiste et promeuvent des espaces plus inclusifs liés aux diverses expressions de genre et sexualités.

L'accent mis sur l'amélioration de la collecte de données conduira à l'identification de mesures de soutien plus pertinentes et plus adaptées à la culture, nécessaires pour aider les survivantes de la violence fondée sur le sexe et leurs familles. De même, des données significatives, utiles et précises sur les besoins, les expériences et les priorités des membres de la communauté 2ELGBTQQIA+ éclaireront les programmes et les offres de services vitaux et les approches politiques.

Grâce à ce projet de recherche communautaire, l'Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres soutiendra le comité 2ELGBTQQIA+ pour recueillir et mobiliser les connaissances existantes et partager les pratiques prometteuses concernant la collecte de données et la recherche au sein des communautés 2ELGBTQQIA+, tout en établissant des relations pour soutenir les personnes 2ELGBTQQIA+ à travers le Canada. Les résultats et les activités générés par ce projet aideront à amplifier et à mobiliser les recommandations du précédent sous-groupe de travail 2ELGBTQQIA+ dans le cadre du Plan d'action national pour les femmes, les filles et les personnes 2ELGTBQQIA+ autochtones disparues et assassinées concernant le soutien à la prévention de la violence pour les personnes 2ELGBTQQIA+.

Ce projet vise à combler le manque de données cohérentes, fiables et exhaustives sur les besoins et les expériences des femmes, des filles et des membres de la communauté 2ELGBTQQIA+ autochtones. Les Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres (OFIFC) dirigent et codirigent avec les centres d’amitié participants, des activités de recherche et la création d’un réseau de praxis 2ELGBTQQIA+. Ce réseau réunit des personnes bispirituelles et des personnes LGBTQQIA+ autochtones, des survivantes de la violence fondée sur le sexe et leurs familles, des fournisseurs de services, du personnel et des membres de la communauté des centres d’amitié, des éducateurs, des chercheurs, des partenaires communautaires et des organismes autochtones pour :

• éclairer la création de méthodes de collecte de données axées sur la culture et axées sur la communauté
• éclairer l’élaboration de ressources exploitables et de pratiques judicieuses pour les communautés et les partenaires des centres d’amitié
• communiquer le processus et les résultats de la recherche aux organismes gouvernementaux pertinents, aux partenaires communautaires et aux acteurs externes aux OFIFC afin d’accroître les répercussions, au moyen de conférences, de présentations, d’échanges de connaissances ou de publications.

Ce projet vise à changer fondamentalement la façon dont l’information sur les personnes et les communautés 2ELGBTQQIA+ autochtones est recueillie, analysée et partagée, en élaborant des approches, des stratégies et des ressources communautaires autochtones novatrices. Les répercussions potentielles de l’examen et du changement systémiques à l’échelle nationale seront importantes et transformatrices pour les personnes et les communautés 2ELGBTQQIA autochtones. Le Comité consultatif 2ELGBTQQIA+ travaillera à :

• récupérer et générer ou générer de nouveau des connaissances autochtones sur les personnes 2ELGBTQQIA+, ainsi que les processus d’échange de connaissances connexes;
• produire des pratiques prometteuses pour mobiliser les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones au sujet de la collecte de données;
• établir des protocoles de gouvernance des données et de souveraineté liés aux personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones.

Ce projet offrira à l'Ontario Native Women's Association la possibilité d'étendre ses efforts antérieurs pour créer une structure de gouvernance des données tout en continuant à développer des pratiques de recherche internes. Le financement fournira un soutien pour l'achèvement du cadre de recherche, R.A.T.T.L.E.S. de l'Ontario Native Women's Association qui établit les principes généraux sur la façon de s'engager dans la recherche, et la mise en œuvre du cadre dans nos systèmes existants. L'acronyme R.A.T.T.L.E.S. représente les concepts suivants : Responsibility (responsabilité); Alignment (alignement); Techniques (techniques); Tools (outils); Language (langue); Evaluation (évaluation); et, Storytelling (narration). Le financement dans le cadre de ce projet augmenterait la capacité du personnel à collecter, analyser et stocker des données d'une manière culturellement sûre et éthique et serait utilisé pour évaluer les programmes visant à accroître la sécurité des femmes et des filles autochtones. Pour accroître la sécurité, il sera nécessaire d'évaluer comment l'Ontario Native Women's Association a défini et mesuré la sécurité au cours de ses plus de 50 ans d'histoire. Cela permettra de mieux comprendre ce que signifie et la forme que la sécurité pour les femmes et les filles autochtones a prise au fil du temps, et surtout, cela aidera à développer de nouvelles méthodologies innovantes qui permettront d'analyser les effets combinés d'une multiplicité d'indicateurs d'identité, tels que la Nation, le sexe, la sexualité, la position sociale, l'emplacement géographique, l'affiliation spirituelle, les capacités et l'âge.

Le but de ce projet, en conjonction avec les efforts existants pour finaliser et mettre en œuvre le cadre de recherche R.A.T.T.L.E.S. de l'Ontario Native Women's Association (ONWA), est de créer une méthodologie formalisée pour le partage et la diffusion des connaissances, qui deviendra un mécanisme enraciné pour affiner la façon dont nous définissons, discutons et développons des réponses de sécurité et politiques de prévention. L'acronyme R.A.T.T.L.E.S. représente les concepts suivants : Responsibility (responsabilité); Alignment (alignement); Techniques (techniques); Tools (outils); Language (langue); Evaluation (évaluation); et, Storytelling (narration). Ce cadre, « Se connecter pour le changement », cherche à construire au sein des réseaux internes de l'ONWA en établissant d'abord une table de sécurité qui commence à examiner, guider et offrir un aperçu des informations recueillies et présentées par le département de recherche, et deuxièmement, créer des mécanismes de liaison avec des réseaux de recherche qui cherchent à examiner, développer ou élargir les données relatives aux femmes et aux filles autochtones disparues et assassinées. L'Ontario Native Women's Association reconnaît que tout travail visant à définir la sécurité par le biais des modes de connaissance et de compréhension autochtones ne peut être réalisé par une seule organisation et que le respect du principe de la prise de décision basée sur le consensus communautaire est primordial. En reconnaissance de ce principe, la coordination des réseaux internes au sein de l'organisation, qui fournit la prestation de services dans tout l'Ontario, fournira une plus grande capacité d'informer et de participer aux efforts nationaux pour résoudre les problèmes de sécurité qui touchent les femmes et les filles autochtones grâce au partage d'une perspective régionale.

Le but de ce projet, en conjonction avec les efforts existants pour finaliser et mettre en œuvre le cadre de recherche R.A.T.T.L.E.S. de l’Ontario Native Women’s Association (ONWA), est de créer une méthodologie formalisée pour le partage et la diffusion des connaissances, qui deviendra un mécanisme enraciné pour affiner la façon dont nous définissons, discutons et élaborons des réponses de sécurité et politiques de prévention. « Se connecter pour le changement » cherche à construire au sein des réseaux internes de l’ONWA en établissant d’abord une table de sécurité qui commence à examiner, guider et offrir un aperçu des informations recueillies et présentées par le département de recherche, et deuxièmement, créer des mécanismes de liaison avec des réseaux de recherche externes qui cherchent à examiner, élaborer ou élargir les données relatives aux femmes et aux filles autochtones disparues et assassinées. L’Ontario Native Women’s Association reconnaît que tout travail visant à définir la sécurité au moyen des modes de connaissance et de compréhension autochtones ne peut être réalisé par un seul organisme et que le respect du principe de la prise de décision basée sur le consensus communautaire est primordial. En reconnaissance de ce principe, la coordination des réseaux internes au sein de l’organisme, qui fournit la prestation de services dans tout l’Ontario, fournira une plus grande capacité d’informer et de participer aux efforts nationaux pour résoudre les problèmes de sécurité qui touchent les femmes et les filles autochtones grâce au partage d’une perspective régionale.

Il s’agit d’un projet pluriannuel visant à s’appuyer sur les pratiques actuelles de collecte de données de l’Ontario Native Women’s Association (ONWA) et à accroître la capacité de participer à la recherche dans une perspective intersectorielle et sexospécifique pour les femmes autochtones. L’ONWA vise à compléter son cadre de recherche, qui établit les principes fondamentaux de la façon de s’engager dans la recherche, et l’exploration de l’application du cadre aux systèmes existants. Pour accroître la sécurité, il sera nécessaire d’évaluer comment l’Ontario Native Women’s Association a défini et mesuré la sécurité au cours de ses plus de 50 ans d’histoire. Il sera ainsi possible de mieux comprendre ce que signifie la forme que la sécurité pour les femmes et les filles autochtones a prise au fil du temps, et surtout, cela aidera à élaborer de nouvelles méthodologies novatrices qui permettront d’analyser les effets combinés d’une multiplicité d’indicateurs d’identité, comme la nation, le sexe, la sexualité, la position sociale, l’emplacement géographique, l’affiliation spirituelle, les capacités et l’âge.

L'intention de ce projet est de recueillir des données et des informations qui soutiendront le développement de la base de données femmes et filles autochtones disparues et assassinées (FFADA), FFADA 2ELGBTQQIA+, et les hommes et garçons autochtones disparus et assassinés, spécifique à la Nation Anishinabek. La base de données que la Nation Anishinabek espère développer fournira une compréhension régionale de la question. Les données seront désagrégées séparément pour les femmes, les filles, les hommes, les garçons et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones. Les sources qui alimenteront la base de données sont les contributions des familles, des proches et des survivantes touchés. Il leur sera demandé de partager de l'information à partir de leurs vérités, héritages ou expériences vécues du problème et de ses impacts. Le processus de collecte de ces données spécifiques aux Autochtones se fera par le biais d'approches méthodologiques mixtes.

En partenariat avec l’Iskweu Shelter for Indigenous Women de Montréal et Audrey Rousseau, professeure de sociologie à l’Université du Québec en Outaouais, le projet de Femmes autochtones du Québec inc. documente et analyse des données quantitatives et qualitatives sur les disparitions et les meurtres de femmes autochtones, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ au Québec. Le but ultime de ce projet de collaboration est de co-construire une carte interactive qui rassemblera visuellement les données quantitatives (statistiques) et qualitatives (récits, images, etc.) recueillies.