Des jeunes autochtones prennent la scène aux Nations Unies
Crédit photo : GAC-PRMNY/Turnbull
À l'échelle du Canada, les jeunes autochtones sont à la tête de la lutte mondiale contre les changements climatiques. En avril 2023, des jeunes et des Aînés autochtones faisant partie de la délégation canadienne à l'Instance permanente sur les questions autochtones des Nations Unies (IPQANU) se sont rendus à New York. Ils ont pris part à des conversations significatives et ont souligné les mesures qu'ils prennent contre les changements climatiques dans leurs communautés.
Pour en apprendre davantage sur ces champions des changements climatiques et sur leur participation à l'IPQANU, consultez les photos ci-dessous.
L'Aînée Claudette Commanda a offert une prière de reconnaissance traditionnelle anishinaabe lors de la cérémonie du matin. Elle a fait part de l'importance du respect mutuel et de la collaboration pour ce qui est de faire un travail constructif et a fait référence aux expériences de son grand-père William Commanda aux Nations Unies.
Payel Laceese, ambassadeur culturel des Tsilhqot'in, a joué une chanson traditionnelle en clôture de la réception d'accueil, dont le Canada a été l'hôte.
Les jeunes autochtones du Canada, champions des changements climatiques, ont attiré une foule comprenant le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, et Lisa Koperqualuk, présidente du Conseil circumpolaire inuit du Canada.
Brian Pottle, délégué des jeunes inuits, a souligné l'importance d'inclure les jeunes autochtones dans le Nord à la table : « Participer à l'IPQANU met en lumière la situation difficile des peuples autochtones du monde entier et démontre que nous sommes tous unis pour ce qui est de rendre le monde juste et équitable. »
Dans le cadre de son travail avec la Yukon First Nations Climate Action Fellowship, Jennifer Mireau a parlé de leur vision pour ce qui est de rétablir les liens : « Par l'entremise du réseau de rétablissement des liens, nous devons lier le corps, l'âme et l'esprit. Nous devons rétablir notre lien avec la terre. Il faut faire le tour du réseau et lier tous ces secteurs en réapprenant à vivre, à apprendre et à travailler. »
Tracie Léost, déléguée des jeunes Métis, a parlé du besoin de se faire une place pour être entendu et d'avoir le droit d'exprimer des préoccupations et de contribuer à des solutions. Elle a relaté son expérience : « Lorsque j'étais plus jeune, si quelqu'un m'avait dit un que, un jour, je marcherais à l'ONU à New York en mocassins et en jupe à rubans, je ne sais pas si je l'aurais cru. Il s'agit d'un rêve devenu réalité pour mes grands-parents et mes Aînés, qui ont pu voir des jeunes prendre la place qui nous revient et ouvrir la voie vers notre avenir collectif. »
Dans le cadre de la Table ronde des jeunes Autochtones, Sarah Jancke, ancienne coprésidente du Global Indigenous Youth Caucus, a discuté avec le ministre Vandal et Bob Rae, l'ambassadeur du Canada auprès des Nations Unies, du soutien à apporter aux mouvements de jeunesse autochtone : « Ma vision de la mobilisation auprès des jeunes est d'aller au-delà de la mobilisation des jeunes et de mettre en place un véritable système mentorat pour les jeunes. Cela fait 20 ans que je suis considérée comme une jeune « professionnelle ». Quelle direction pouvons-nous prendre pour l'avenir du travail sur les droits des Autochtones à l'échelle internationale? Je voudrais que les peuples autochtones et les jeunes disposent d'espaces significatifs et favorables. Nous devons pouvoir continuer à travailler localement, tout en contribuant aux travaux menés sur la scène internationale. »
Oliver Boulette, Aîné métis, a joué du violon après avoir ouvert un des événements avec une prière.
L'Aîné inuit Piita Irniq a parlé des effets des changements climatiques sur l'Arctique et de la nécessité que la communauté internationale prenne des mesures concrètes.