Un moment dans le Nord : Le ministre Vandal discute avec le nouveau Groupe de travail sur l’éducation postsecondaire dans le Nord (vidéo)

Dans tout le Nord canadien, l'accès à une éducation de qualité est essentiel :

Le ministre des Affaires du Nord, l'honorable Daniel Vandal, a récemment organisé une discussion virtuelle avec le Groupe de travail sur l'éducation postsecondaire dans le Nord.

Le groupe de travail se consacre à l'exploration des moyens :

Transcription

Texte à l’écran : Un moment dans le Nord : Équipe de travail sur l’éducation postsecondaire

Texte à l’écran : Dans tout le Nord du Canada, il demeure des lacunes fondamentales en matière d’accès à l’enseignement postsecondaire et à la formation professionnelle, comme le décrit le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord. Une discussion ouverte avec le ministre des Affaires du Nord, Daniel Vandal, la secrétaire parlementaire du ministre des Affaires du Nord, Yvonne Jones, et les membres d’une équipe de travail sur l’éducation postsecondaire de 13 membres sur la définition des moyens d’améliorer les possibilités d’éducation dans le Nord du Canada et dans l’Arctique.

L’honorable Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord : Une grande partie des travaux que vous allez effectuer sont déjà guidés par des travaux déjà mis en place, par exemple les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. Mentionnons également l’élaboration conjointe historique du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, qui a été lancé en septembre 2019 et auquel ont contribué des partenaires autochtones, territoriaux et provinciaux. Cette équipe de travail et la collaboration visant la mise en œuvre du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord (CSAN) sont des éléments importants de la lettre de mandat que j’ai reçue du premier ministre Justin Trudeau. Et je suis très heureux que ces travaux aillent de l’avant.

Yvonne Jones, secrétaire parlementaire du ministre des Affaires du Nord : Je sais que les travaux que vous allez accomplir seront très importants car notre horizon va au-delà de la COVID-19 et de la pandémie. Nous devons également nous assurer qu’il existe des mesures pour améliorer les occasions d’éducation et les résultats en matière d’éducation. Nous sommes en présence d’un groupe de personnes qui vont certainement pouvoir s’appuyer sur votre expérience et sur la vision qui a été établie à ce sujet pour le pays et pour les personnes qui en ont besoin pour faire l’excellent travail qui doit être fait.

Malerie Bayha, membre de la Première Nation Délı̨nę First Nation (Territoires du Nord-Ouest) : Je suis très honorée d’être ici. J’espère apporter un nouveau point de vue, notamment en ce qui concerne la santé et le bien-être des jeunes du Nord. Le problème n’est pas seulement un manque de ressources éducatives adéquates, mais aussi un accès inadéquat des jeunes à l’enseignement postsecondaire.

Melanie Bennett, enseignante à Dawson City (Yukon) : Nous avons récemment reçu 2 rapports très difficiles du vérificateur général sur le système d’éducation de la maternelle à la 12e année qui révèlent que nos élèves éprouvent des difficultés dans le système. Et nous devons d’une manière ou d’une autre les aider à accéder à l’enseignement postsecondaire. Je pense que nous avons l’occasion de le faire.

Ashlee Cunsolo, doyenne de l’école des études arctiques et subarctiques, Memorial University, St. John’s (Terre-Neuve et Labrador) : Je suis ravie de faire partie de ce groupe. J’ai vraiment hâte d’apprendre, et d’apprendre ce qui se passe dans le Nord et d’établir des liens solides, en particulier d’apprendre auprès de jeunes comme Malerie. Comme vous le disiez, d’apprendre ce que nous pouvons faire et de définir à quoi peut ressembler l’enseignement postsecondaire et ce à quoi vous voulez que cet enseignement ressemble.

Jodie Lane, directrice de l’éducation, Nunatsiavut (Terre-Neuve et Labrador) : Je fais également partie de la Stratégie d’éducation postsecondaire des Inuit prévue dans le budget de 2019 et publiée récemment. C’est donc une excellente nouvelle que nous puissions soutenir encore plus les étudiants inuits qui souhaitent faire des études postsecondaires. Mais cette équipe de travail doit certainement examiner tous les aspects de l’éducation chez les Autochtones. Pour quelle raison nos élèves ne réussissent-ils pas au niveau souhaité? Quels sont les soutiens que nous ne fournissons pas? Parce que nous faisons tous de notre mieux et qu’il y a encore des lacunes.

Erika Marteleira, gestionnaire de l’Inuit Post-Secondary Education Secretariat, Inuit Tapirriit Kanatami : Le secrétariat, qui en est à sa première année, tente de soutenir les Inuit de tout le Canada, non seulement en fournissant des aides financières aux étudiants pour payer les droits de scolarité, mais aussi en essayant de cibler d’autres besoins, d’autres types de soutien que l’on pourrait appeler « soutiens indirects », qui peuvent souvent faire une énorme différence pour savoir si un étudiant poursuit ses études ou s’il pense que l’école est un endroit qui lui convient. Je suis très enthousiaste à l’idée de faire partie de cette équipe de travail.

Tosh Southwick, président du Comité de la politique de formation du Yukon, citoyen de la Première Nation de Kluane (Yukon) : Je travaille dans l’éducation dans le Nord depuis plus de 20 ans. J’ai fait un bref passage dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la justice. Puis j’ai très vite compris que la réponse à long terme aux 2 problèmes que nous voyons dans le domaine de la protection sociale et de la justice est l’éducation. Et je suis vraiment passionnée par la nature transformatrice de l’éducation. Toutefois, je tempère mes attentes en y opposant une critique honnête et, je crois, plutôt stratégique, selon laquelle le monde universitaire doit effectuer des changements assez importants pour être pertinent et accessible aux peuples autochtones.

James Takkiruq, étudiant en droit de Gjoa Haven (Nunavut) : Ma plus grande priorité, je tiens à le dire, le principal aspect que je souhaite aborder serait le logement : à quel point il est stressant de chercher un logement en ce moment, dans tout le Nunavut. Et je suis sûr que beaucoup d’autres étudiants dans de nombreux autres établissements d’enseignement supérieur du Nord pensent la même chose.

Kelsey Wrightson, directrice exécutive du Centre Dechinta pour la recherche et l’apprentissage, Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest ) : L’une des choses que j’espère vraiment apporter à l’équipe de travail serait de l’amener à aborder les travaux que nous menons en mettant l’accent sur une approche fondée sur les forces. Je pense, vous savez, que nous sommes tous très bien informés et que nous avons fait l’expérience de beaucoup d’obstacles auxquels les gens sont confrontés lorsqu’ils essaient d’accéder à l’éducation postsecondaire, mais je pense qu’une chose que j’ai vraiment apprise est l’incroyable résilience des communautés et des peuples du Nord, en particulier des communautés autochtones et des Autochtones.

L’honorable Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord : Nous avons tous entendu le vieux dicton selon lequel la clé d’une vie meilleure est l’éducation. Et je pense que nous vous avons tous confié le rôle important de nous donner quelques recommandations sur ce que nous devons faire en tant que gouvernement pour améliorer les résultats en matière d’éducation. Nous travaillerons en partenariat. Nous avons beaucoup de travail à faire et nous serons là pour vous soutenir. Je suis ravi de rencontrer tout le monde. Merci beaucoup tout le monde. Miigwetch.

Texte à l’écran : Grâce à la mobilisation et à la consultation des partenaires autochtones, des jeunes, des gouvernements, des établissements d’enseignement postsecondaire et des dirigeants, les membres du groupe de travail feront des recommandations au ministre des Affaires du Nord sur les façons de surmonter les obstacles et de rendre les études postsecondaires plus accessibles aux habitants du Nord. Merci à tous les participants.

Texte à l'écran : Canada mot-symbole

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