Comparutions devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord sur la réponse du gouvernement face à la pandémie de COVID-19 (le 19 juin 2020) — Relations Couronne-Autochtone

Table des matières

Aperçu

Scénario de réunion

Logistique

Date : Mardi 16 juin 2020
Heure : 17 h à 19 h
Lieu : Vidéoconférence (Zoom)
Sujet : Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

Présents lors de la comparution :

  • L'honorable Marc Miller, ministre des Services aux Autochtones
  • L'honorable Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord
  • L'honorable Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones

Services aux Autochtones Canada

  • Jean-François Tremblay, sous-ministre
  • Philippe Thompson,
  • Valerie Gideon, sous-ministre adjointe principale, Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits

Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada

  • Daniel Watson, sous-ministre
  • Annie Boudreau,
  • Jeff Moore, sous-ministre adjoint principal, Secteur des politiques et de l'orientation stratégique
  • Martin Reiher
  • Serge Beaudoin, sous-ministre adjoint, Affaires du Nord

Contexte

Le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord étudie la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19 depuis le 1er mai. Le 5 juin 2020, le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord a adopté une motion visant à étudier le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-21. Les membres de la commission devront poser des questions en rapport avec le sujet à l'étude, mais ils tenteront probablement de poser un large éventail de questions en raison de la présence de ministres du Cabinet à la table. Les questions seront probablement axées sur les investissements de COVID-19, le plan d'action national du GTMI, les actions visant à lutter contre le racisme et la diversité.

Lors des dernières réunions de INAN, les membres de l'opposition du Comité ont interrogé les témoins sur les outils dont ils ont besoin de la part du gouvernement fédéral pour faire face à COVID-19 et à la réouverture de l'économie (députés Qaqqaq [NPD], Bérubé [BQ], Schmale [CPC], Vidal [CPC] et Gazan [NPD]). Des questions ont également été soulevées par les conservateurs sur l'impact de la pandémie sur les ressources non renouvelables dans les communautés autochtones (députés Dalton et Viersen). Le soutien du gouvernement fédéral aux compagnies aériennes du Nord durant cette pandémie a également été évoqué (députés Qaqqaq [NPD], Dalton [PCC], Gazan [NPD], Viersen [PCC] et Bérubé [BQ]). Des témoins ont affirmé que les compagnies aériennes du Nord au nord du 60e parallèle ne reçoivent pas le soutien dont elles ont besoin de la part du gouvernement fédéral.

Un certain nombre de membres du Comité (les députés Zimmer [CPC], Qaqqaq [NPD], Viersen [CPC] et Vidal [CPC]) ont demandé si les équipements de protection individuelle (EPI) distribués étaient suffisants et si des tests supplémentaires étaient nécessaires. Les membres de l'opposition ont également posé des questions sur les besoins en matière de logement (député Bérubé (BQ)), la collecte de données (député Vidal (CPC)) et l'accès restreint aux communautés des Premières nations (député Viersen (CPC)). Certains témoins ont indiqué qu'ils n'avaient pas leur propre force de police, et qu'il était difficile de maintenir les gens dans les communautés et de les empêcher d'y entrer.

La question de la jeunesse a été fréquemment soulevée. Le député Qaqqaq (NPD) a fait part de ses inquiétudes quant à l'augmentation des aides à la santé mentale. Des témoins ont indiqué qu'il fallait davantage de soutien en matière de santé mentale pour les jeunes, y compris des infrastructures (centres de loisirs, etc.).

Le député Qaqqaq (NDP) a interrogé des témoins sur la connectivité dans les communautés nordiques et éloignées. Les témoins ont souligné que le manque de connectivité pourrait devenir plus problématique lorsque l'école reprendra en septembre.

Il est à noter que les conservateurs ont tenté de soulever la question des négociations Wet-suwet'en lors de plusieurs réunions (députés Zimmer et Schmale). Le député Schmale a également présenté une motion visant à inviter les chefs élus à témoigner sur la manière dont la pandémie COVID-19 a affecté la capacité des chefs à engager des négociations ouvertes et transparentes avec le gouvernement fédéral concernant les droits et titres fonciers. La motion a été rejetée.

Déroulement de la réunion

La réunion doit avoir lieu de 17 h à 19 h, sur Zoom, la plateforme Web. Les témoins seront invités à se connecter à la réunion avant 14 heures.

La première heure sera consacrée aux remarques des ministres, puis les membres du Comité poseront leurs questions. La réunion peut être regardée sur Parlvu, mais il y a un retard de 70 secondes.

La traduction simultanée sera offerte. Néanmoins, on demande aux témoins de répondre aux questions dans la langue de leur choix, mais de limiter les allers-retours entre les langues, car cela entraîne souvent des problèmes sur le plan technologique ou pour les interprètes.

Le président ouvrira la réunion et donnera des instructions pour le déroulement de la réunion. Il présentera ensuite tous les témoins. Les ministres prendront alors la parole, conformément à la pratique habituelle. Il est également recommandé de parler lentement et à un volume approprié pour s'assurer que les interprètes entendent bien. Veuillez mettre votre microphone en sourdine lorsque vous ne parlez pas.

Il convient également de noter que le Comité a été autorisé à étudier la question de la COVID-19, mais qu'il n'a pas été autorisé à faire rapport à la Chambre. Au cours de la réunion, les membres ne pourront pas proposer de motions ni contester les décisions du président.

  • Les membres du Comité poseront leurs questions dans l'ordre suivant :
  • Premier tour (6 minutes pour chaque parti)
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
    • Bloc Québécois
    • Nouveau parti démocratique du Canada
  • Deuxième tour (5 minutes pour chaque parti)
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
  • 2,5 minutes pour le Bloc Québécois et le Nouveau Parti Démocratique

Mot d'ouverture

L'hon. Carolyn Bennett (19 juin 2020)

FFADA Notes thématiques

Aperçu du plan d'action national

Messages clés

  • En réponse aux 231 appels à la justice du rapport final, nous élaborons un plan d'action véritablement national et non fédéral auquel les gouvernements autochtones, provinciaux et territoriaux ainsi que les organisations autochtones, les familles et les survivants, et les experts contribueront.
  • Le plan d'action national, qui comprendra des chapitres spécifiques sur les compétences et les distinctions, sera la responsabilité de toutes les parties contributrices. Dans la mesure du possible, les approches seront coordonnées et partagées, mais il y aura également de la place pour des contributions autonomes.
  • Nous demeurons engagés à travailler avec tous nos partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux à l'élaboration et à la mise en œuvre du plan d'action national. Ensemble, nous travaillerons et serons tenus responsables d'amener des changements transformateurs pour mettre fin au racisme et à la violence systémiques contre les femmes, les filles et les personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones.
  • Le plan d'action national sera fondé sur des distinctions, représentatif des régions et répondra aux divers besoins des communautés à travers le pays. Le plan d'action national reconnaîtra la nécessité d'action vastes et soutenues et l'importance de continuer à définir et à aborder les besoins éventuels à la lumière de ce qui se dégagera des premières phases du plan d'action national. Le plan sera "en constante évolution", ce qui signifie que ce ne sera pas simplement une réponse unique et fixe. Sa conception-même comprendra des processus de suivi, de révision et d'amélioration qui assureront un focus et une action soutenus dans ce domaine.
  • Le gouvernement n'a pas attendu le rapport final de l'enquête nationale avant d'entreprendre des actions en vue de mettre fin à la violence contre les femmes, les filles et les personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones. Nous avons fait des investissements importants avant même le dépôt du rapport intérimaire et avons répondu au rapport intérimaire avec près de 50 millions de dollars d'investissements. Et depuis que le rapport final a été déposé, nous avons collaboré régulièrement avec les provinces, territoires et partenaires autochtones.

Plus loin si l'on insiste sur d'autres fonds pour répondre au rapport final de l'enquête nationale :

  • Nous n'attendons pas que le plan d'action national soit élaboré pour investir dans la protection des femmes, des filles et des personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones.
    • C'est pourquoi nous investissons 85,6 millions de dollars sur cinq ans et 10,2 millions de dollars par année par la suite pour construire et exploiter 12 nouveaux refuges, 10 refuges dans les collectivités des Premières Nations dans les réserves et deux refuges dans les territoires, ce qui contribuera à protéger et à soutenir les femmes et les filles autochtones victimes de violence et fuyant cette dernière.
    • Nous investissons également un million de dollars par année par la suite, à compter de cette année, pour appuyer la mobilisation des dirigeants et des fournisseurs de services métis en matière d'offre de refuges et de projets communautaires de prévention de la violence à l'intention des femmes, des filles et des personnes LGBTQ et bispirituelles métisses.

Plus loin si l'on insiste sur le financement pour lutter contre la violence à l'égard des femmes, des filles et des personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones :

  • Nous n'avons pas attendu que l'Enquête nationale publie son rapport final avant d'agir. Nous avons répondu à son rapport provisoire avec près de 50 millions de dollars d'investissements, notamment :
    • 13 millions de dollars pour l'établissement d'un Fonds de commémoration des FFADA pour aider les gouvernements et les organisations autochtones à travailler avec les familles, les survivantes et les communautés pour élaborer et mettre en œuvre des initiatives de commémoration destinées à rendre hommage à la vie et à la mémoire des femmes, des filles, des personnes LGBTQ et des personnes bispirituelles autochtones disparues ou assassinées;
    • 5,42 millions de dollars pour les Unités de liaison pour l'information à l'intention des familles (ULIF) du ministère de la Justice du Canada, qui veillent à ce que les membres de la famille disposent d'une équipe qui tient compte des traumatismes et de la culture pour les aider à accéder à l'information sur leurs proches, et à les aider à s'y retrouver dans le système de justice pénale;
    • 21,3 millions de dollars pour des mesures continues de guérison et de soutien en matière de santé pour les familles et les personnes survivantes offerts par Services aux Autochtones Canada;
    • 9,6 millions de dollars pour appuyer la création d'un organisme national de surveillance des enquêtes à la Gendarmerie royale du Canada, qui a joué un rôle de premier plan dans la création et la mise à jour d'initiatives nationales de formation, et qui continue à examiner la meilleure façon de recueillir des informations et de traiter spécifiquement les cas où les victimes sont des femmes ou des filles autochtones.

Calendrier du plan d'action national

Messages clés

  • L'Enquête nationale a demandé à tous les gouvernements d'élaborer un plan d'action national. Ce travail était bien en cours avant la pandémie de COVID-19.
  • Des organisations autochtones nous ont dit que les taux de violence fondée sur le sexe ont augmenté pour les femmes et les enfants autochtones au cours de COVID-19.
  • La contribution de nos partenaires au plan d'action national est essentielle et nous travaillons avec eux tout au long de la pandémie de COVID-19 pour comprendre les nouveaux échéanciers. Pendant ce temps, nous avons également fait des investissements où il y avait des besoins qui pouvaient être satisfaits rapidement.
  • Nous demeurons tous déterminés à nous attaquer aux causes profondes de la violence soulevées dans le rapport final.

Mobilisation relative au plan d'action national

Mobilisation relative au plan d'action national : organisations de femmes autochtones

Messages clés
  • Notre gouvernement reconnaît le rôle important que jouent les femmes autochtones et les organisations de femmes autochtones dans la mobilisation de leurs collectivités à l'égard de l'élaboration du plan d'action national.
  • C'est pourquoi, nous investissons 30 millions de dollars sur cinq ans pour aider les organisations autochtones à s'engager auprès de leurs membres, y compris les familles et les personnes survivantes, pour;
    • déterminer les appels prioritaires à la justice,
    • déterminer comment elles veulent participer à l'élaboration conjointe, et
    • déterminer les pratiques judicieuses et prometteuses pour l'élaboration du plan d'action national.
  • Les organisations de femmes financées comprennent :
    • le Conseil des femmes de l'Assemblée des Premières Nations
    • le Congrès des peuples autochtones,
    • l'Institute for the Advancement of Aboriginal Women,
    • Les Femmes Michif Otipemisiwak,
    • le Cercle national autochtone contre la violence familiale,
    • l'Association nationale des centres d'amitié,
    • l'Association des femmes autochtones du Canada,
    • le Newfoundland Aboriginal Women's Network,
    • l'Ontario Native Women's Association,
    • Pauktuutit Inuit Women of Canada, et
    • la 2 Spirits in Motion Foundation.
  • Les priorités initiales qui ont été définies comprennent l'accès à la sécurité, la guérison, la sécurité et le bien-être des enfants, la collecte de données, et l'octroi d'un financement permanent.
  • RCAANC continuera de travailler avec les organisations de femmes autochtones tout au long de l'élaboration et de la mise en œuvre du plan d'action national. RCAANC continuera également d'aider les organisations de femmes autochtones à soumettre des propositions pour diriger de futures séances de mobilisation afin de veiller à ce que les voix des femmes autochtones soient centralisées dans l'amélioration de la sécurité de leurs collectivités
Si on appuie
  • En 2019-20, le ministère a fourni 2,3 millions de dollars de financement aux organisations autochtones pour un engagement dirigé par les autochtones.
  • À l'avenir, un financement sera accordé aux organisations autochtones pour soutenir la capacité organisationnelle, politique et programmatique à long terme des organisations et groupes autochtones nationaux et régionaux à s'engager avec le gouvernement fédéral dans la mise en œuvre des appels à la justice identifiés dans le plan d'action national.
Contexte
Les organisations de femmes financées par le FFADA au titre des exercices 2019-20 et 2020-21 sont les suivantes :
Organisation Montant de l'engagement de financement Date du flux de financement
(Exercice financier 2019-20)
Exercice financier
2019-2020
Exercice financier
2020-2021
Conseil des femmes de l'Assemblée des Premières Nations 1 500 000,00 $
(sur deux ans)
6 mars 2020 80 000,00 $ A2 : 1 420 000,00
Institute for the Advancement of Aboriginal Women 274 160,00 $ 26 mars 2020 274 160,00 $
Congrès des peuples autochtones 400 000,00 $ 4 décembre 2019 400 000,00 $
Les Femmes Michif Otipemisiwak 366 790,00 $ 20 janvier 2020 366 790,00 $
Cercle national autochtone contre la violence familiale 82 225,00 $ 23 mars 2020 82 225,00 $
Association nationale des centres d'amitié 449 650,00 $
(sur deux ans)
26 mars 2020 35 650,00 $ A2 : 414 000 $
Association des femmes autochtones du Canada 295 288,00 $ 13 janvier 2020 295 288,00 $
Newfoundland Aboriginal Women's Network 117 428,19 $ 25 mars 2020 117 428,19 $
Ontario Native Women's Association 200 000,00 $ 31 mars 2020 200 000,00 $
Pauktuutit Inuit Women of Canada 305 693,00 $ 13 janvier 2020 305 693,00 $
2 Spirits in Motion Foundation 218 845,00 $ 26 mars 2020 218 845,00 $
Total 4 210 079 $ 2 376 079,19 $ 1 834 000 $

Note importante concernant le report: Les organisations ont eu la possibilité de reporter des fonds de l'exercice 2019-2020 à l'exercice 2020-2021, mais certaines n'ont pas encore fourni leurs coordonnées. Elles ont jusqu'au 29 juillet pour soumettre la demande

Mobilisation relative au plan d'action national : provinces et territoires

Messages clés
  • Le plan d'action national devrait être véritablement national. Le rapport final comprend 184 appels à la justice qui relèvent de la compétence partagée des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Par conséquent, il est impératif que nous continuions de collaborer avec nos partenaires provinciaux et territoriaux pour veiller à élaborer un plan d'action pancanadien.
  • Les provinces et les territoires ont examiné les appels à la justice, entrepris leurs propres activités de mobilisation et déterminé les priorités et les initiatives liées à l'élimination de la violence faite aux femmes, aux filles, aux personnes LGBTQ et aux personnes bispirituelles autochtones.
  • Les provinces et les territoires travaillent à leurs priorités respectives en vue de réduire la violence faite aux femmes et aux filles autochtones, y compris :
    • la mise en œuvre de conseils consultatifs (p. ex. le groupe de travail mixte sur les FFADA du gouvernement de l'Alberta et le Conseil consultatif des femmes autochtones de l'Ontario),
    • l'élaboration de stratégies et de plans d'action (p. ex. la stratégie du Yukon sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées), et
    • la progression des priorités comme la traite des personnes et la réforme de la protection de l'enfance.
  • Un groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a été mis sur pied pendant l'Enquête nationale et continue de se réunir toutes les deux semaines pour faire avancer les discussions sur un plan d'action national.
  • Un Comité fédéral-provincial-territorial des sous-ministres a été mis sur pied en mars 2020 pour éclairer l'élaboration d'un plan d'action national et pour promouvoir et cerner les possibilités de mobilisation, de collaboration et de partenariat intergouvernementaux et multilatéraux en réponse au rapport final. Le Comité s'est réuni les 4 mars et 28 mai 2020 et continuera à se réunir à l'avenir.
  • Notre gouvernement continuera de promouvoir la coopération et la collaboration avec les provinces et les territoires, ainsi qu'avec les partenaires autochtones, afin de favoriser un changement transformateur pour mettre fin au racisme et à la violence systémiques à l'égard des femmes, des filles, des personnes LGBTQ et des personnes bispirituelles autochtones.
  • Nous organisons actuellement des séances de mobilisation nationales virtuelles avec des participants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et divers partenaires autochtones afin de faire progresser les discussions sur le plan d'action national.
  • Une séance a eu lieu le 15 mai avec Jeanie Dendys, ministre du Yukon responsable de la Direction générale de la condition féminine, Maryam Monsef, ministre fédérale des Femmes et de l'Égalité des genres, et Carolyn Bennett, le ministre des Relations Couronne-Autochtones. Des séances futures sont prévues en juin avec d'autres gouvernements, y compris le gouvernement du Manitoba et le gouvernement de l'Ontario.

Mobilisation relative au plan d'action national : familles et survivantes

Messages clés
  • Les familles de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées ainsi que des personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe ont lancé le travail de sensibilisation populaire qui a mené à la création de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • Tout au long de l'Enquête nationale, les membres des familles ayant perdu des êtres chers et des personnes survivantes de la violence ont été placés devant les autres. C'est une approche qui se poursuivra à mesure que nous élaborerons et mettrons en œuvre le plan d'action national.
  • RCAANC a fourni du financement de 30 millions de dollars sur cinq ans pour la mobilisation dirigée par les Autochtones, à laquelle les familles et les personnes survivantes ont participé activement. La mobilisation s'est faite selon une approche axée d'abord sur les familles afin d'amorcer des changements législatifs et institutionnels généralisés et de formuler des recommandations sur la mise en œuvre d'objectifs réalisables à court et à long terme.
  • Les provinces et les territoires ont également centré leur engagement sur l'inclusion des familles et des personnes survivantes afin que leurs voix et leurs expériences continuent d'être entendues et qu'elles participent à tout changement à l'avenir.
  • RCAANC continuera de solliciter des conseils et des connaissances directement auprès des familles et des personnes survivantes tout au long de l'élaboration et de la mise en œuvre du plan d'action national.

Mobilisation relative au plan d'action national : LGBTQ2S

Messages clés
  • Le rapport final comprenait 32 appels à la justice portant spécifiquement sur les questions LGBTQ et bispirituelles, comme le besoin de refuges spécialisés, la collecte de données et la recherche, et le soutien aux organismes locaux et aux collectivités.
  • Dans le cadre de son financement de 30 millions de dollars pour la mobilisation dirigée par les Autochtones afin d'éclairer l'élaboration du plan d'action national, RCAANC a fourni du financement à la 2 Spirits in Motion Foundation pour que cette dernière dirige la mobilisation des personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones afin de déterminer les priorités ainsi que les pratiques judicieuses et prometteuses pour lutter contre la violence faite aux personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones.
  • La 2 Spirits in Motion Foundation a organisé une séance de mobilisation nationale du 24 au 26 janvier 2020 pour discuter des appels à la justice et du plan d'action national. D'autres séances de mobilisation ont eu lieu avant la crise de la COVID-19 dans l'ensemble du pays et des séances virtuelles continuent d'être prévues pendant la pandémie.
  • Ces séances de mobilisation aideront le gouvernement du Canada à mieux comprendre l'intersection entre les identités LGBTQ2 et autochtones et les besoins uniques de cette population, à mesure que le plan d'action national sera élaboré.
Si on appuie
  • En 2019-20, le RCAANC a fourni 218 845,00 $ à la 2 Spirits in Motion Foundation pour mener un engagement avec la communauté indigène LGBTQ et Two-Spirit.

Mobilisation relative au plan d'action national : gouvernement fédéral (groupe de travail interministériel)

Messages clés
  • En plus de collaborer avec les provinces, les territoires et les partenaires autochtones, le gouvernement du Canada travaille dans l'ensemble de la famille fédérale pour élaborer la réponse fédérale au plan d'action national.
  • Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord dirige et coordonne cette approche pangouvernementale principalement par l'entremise de deux comités aux niveaux des sous-ministres adjoints et des directeurs généraux.
  • En s'appuyant sur les leçons apprises et les mesures prises par le gouvernement du Canada depuis la publication du rapport final, les ministères fédéraux ont commencé à adopter une approche thématique pour aider à préparer la composante fédérale du plan d'action national. Les thèmes sont : la justice, la culture, la sécurité & la sûreté des personnes, la santé & mieux-être, et l'autonomisation des femmes autochtones.
  • Pour chaque thème, les ministères décrivent les mesures prises à ce jour et déterminent les priorités pour l'avenir.
  • À l'avenir, les comités travailleront à élaborer une réponse fédérale aux appels à la justice et appuieront l'élaboration du plan d'action national avec les partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux.

Rapport provisoire de l'ENFFADA - Mesures concrètes depuis 2015

Messages clés

  • Notre gouvernement travaille depuis 2015 à régler les problèmes systémiques, dont fait état le rapport, qui contribuent à cette tragédie.
  • Nous avons écouté les familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées qui ont amorcé une action militante de base concernant cette tragédie nationale et ont demandé la création d'une enquête nationale.
  • Nous n'avons pas attendu que l'Enquête nationale publie son rapport final pour agir. En 2017, nous avons donné suite à leur rapport provisoire « Nos femmes et nos filles sont sacrées » en accordant des fonds de près de 50 millions de dollars, comme suit :
    • 13 millions de dollars pour l'établissement du Fonds de commémoration des femmes et filles autochtones disparues ou assassinées afin d'aider les gouvernements et les organisations autochtones à collaborer avec les familles, les survivantes et les collectivités pour élaborer et mettre en œuvre des initiatives de commémoration qui permettront d'honorer la vie et la mémoire des femmes, des filles et des personnes LGBTQ2 et bispirituelles autochtones disparues et assassinées.
    • 5,42 millions de dollars pour les Unités de liaison pour l'information à l'intention des familles (ULIF) de Justice Canada afin de veiller à ce que les membres des familles puissent compter sur une équipe qui offre un soutien adapté à leur culture et tenant compte des traumatismes vécus pour les aider à obtenir de l'information sur leurs proches et les aider à s'orienter dans le système de justice pénale;
    • 21,3 millions de dollars pour l'offre de services de soutien continu en matière de guérison et de santé pour les familles et les survivantes, y compris l'accès à des services de counseling en santé mentale, de soutien affectif, de soutien culturel communautaires et de financement des coûts de transport, de 2017 à 2021, par l'intermédiaire de Services aux Autochtones Canada;
    • 9,6 millions de dollars pour appuyer la création d'une instance nationale de contrôle des enquêtes rattachée à la Gendarmerie royale du Canada. Elle a joué un rôle de premier plan dans la création et la mise à jour d'initiatives nationales de formation et continue d'examiner la meilleure façon de recueillir de l'information et de traiter expressément les cas où les victimes sont des femmes ou des filles autochtones.
  • Au-delà de la réponse au rapport intérimaire, nous avons réalisé un certain nombre d'investissements en faveur des populations et des communautés autochtones :
    • Nous avons investi 333,7 millions de dollars sur 5 ans à partir de 2019-2020 et 115,7 millions de dollars en cours, pour soutenir les efforts de revitalisation des langues autochtones et la création du Commissariat aux langues autochtones.
    • Nous avons doublé le financement des agences de services à l'enfance et à la famille, en fonction de leurs besoins réels et en mettant l'accent sur la prévention, de 681 millions de dollars en 2015-2016 à 1,7 milliard de dollars en 2019-2020.
    • Nous avons investi 425 millions de dollars par an dans les services communautaires pour répondre aux besoins des Premières Nations et des Inuits en matière de bien-être mental. Ce financement soutient un continuum de programmes, de services et de stratégies communautaires adaptés à la culture, y compris la promotion de la santé mentale, le conseil, l'intervention en cas de crise et la prévention et le traitement des dépendances. Cela comprend la création de 52 nouvelles équipes de bien-être mental, pour un total de 63 équipes desservant 344 communautés.
    • Nous avons lancé un fonds de 10 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir des projets qui contribuent à la revitalisation des traditions juridiques et des lois autochtones.
  • En plus de ces investissements ciblés, nous nous sommes engagés à la réconciliation, au renouvellement de la relation avec les peuples autochtones sur la base de la reconnaissance des droits, du respect, de la coopération et du partenariat - et nous avons fait des investissements importants pour traiter les causes profondes de la violence dans les années qui ont suivi notre arrivée au pouvoir.
  • Notre gouvernement est résolu à mettre fin à la tragédie nationale actuelle des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées et c'est pourquoi il continue à investir dans des initiatives qui ont eu des incidences positives.

Rapport final de l'ENFFADA

Messages clés

  • L'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a présenté son rapport final aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux lors d'une cérémonie de clôture publique qui a eu lieu à Gatineau, au Québec, le 3 juin 2019.
  • Lors de la cérémonie de clôture, le premier ministre a promis d'élaborer et de mettre en œuvre un plan d'action national pour mettre fin à la violence envers les femmes, les filles, les personnes LGBTQ et les personnes bispirituelles autochtones.
  • Le rapport final comprenait 231 appels à la justice à l'intention de tous les ordres de gouvernement, des institutions, des fournisseurs de services sociaux, des industries et de l'ensemble de la population canadienne. Des 231 appels à la justice, 215 relèvent des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.
  • Notre gouvernement est déterminé à mettre fin à la tragédie nationale des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, et c'est pourquoi nous avons lancé une enquête nationale indépendante.

Contexte

Le 8 décembre 2015, le gouvernement du Canada a annoncé le lancement de la Commission d'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (Enquête nationale). Le gouvernement du Canada a dédié 53,8 $ millions à la l'Enquête nationale indépendante et a fourni un cadre de référence et un échéancier de deux ans pour compléter son travail important qui a commencé le 1er septembre 2016. Notre réponse au rapport intérimaire était substantielle et comprenait une allocation de 50 million de dollars. Des mesures ont également été prises pour renforcer le système judiciaire, améliorer la sûreté et la sécurité, renforcer le contrôle et la sensibilisation, prévenir la violence, apporter un soutien aux victimes, aux familles et aux communautés et faire en sorte que les voix des femmes autochtones soient entendues. Des investissements dans les foyers pour femmes, le logement, l'éducation et la réforme des services à l'enfance et à la famille ont également été réalisés.

En juin 2018, la Commission s'est vue accorder une prolongation de six mois, offrant à l'Enquête jusqu'au 30 juin 2019 pour compléter son travail et remettre un rapport final dû le 30 avril 2019. Le gouvernement du Canada a fourni un financement additionnel de 38 million de dollars pour soutenir l'enquête au cours de son prolongement. La Commission a utilisé ces fonds pour répondre aux besoins opérationnels et fournir un suivi à court terme aux familles et aux survivants qui ont témoignés. Cela a porté le financement total de l'enquête à 92 million de dollars.

L'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a présenté son rapport final aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux lors d'une cérémonie de clôture publique tenue à Gatineau (Québec) le 3 juin 2019. Lors de la cérémonie de clôture, le gouvernement du Canada a salué la publication du rapport final et a réitéré son engagement à mettre fin à la tragédie nationale actuelle des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées et à contribuer à la prévention et à l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles autochtones, ainsi que des personnes LGBTQ et bispirituelles dans les générations futures.

Lors de la cérémonie de clôture, le Premier ministre a déclaré : « Nous allons procéder à un examen approfondi de ce rapport et élaborer et mettre en œuvre un plan d'action national visant à lutter contre la violence à l'égard des femmes et des filles autochtones, ainsi que des personnes bispirituelles et LGBTQ. Le gouvernement du Canada collabore avec ses partenaires autochtones et les gouvernements provinciaux et territoriaux à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un plan d'action national afin de répondre aux appels à la justice.

Depuis la publication du rapport final, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que les organisations, les dirigeants et les communautés autochtones ont entrepris des activités d'engagement afin d'éclairer leur réponse respective et collective au plan d'action national. Par exemple, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que les organisations, les dirigeants et les communautés autochtones ont entrepris des activités d'engagement afin d'éclairer leur réponse respective et collective au Plan d'action national :

  • Les organisations autochtones nationales et régionales, avec le financement du gouvernement du Canada, ont engagé leurs membres, y compris les familles et les survivants, à identifier les appels prioritaires à la justice, les pratiques sages et prometteuses, et la manière dont ils veulent être inclus dans l'élaboration du plan d'action national.
  • Les provinces et territoires, les partenaires autochtones et les ministères fédéraux ont examiné les appels à la justice, entrepris leurs propres activités d'engagement et identifié les priorités et les initiatives liées à l'élimination de la violence contre les femmes et les filles autochtones, ainsi que contre les personnes LGBTQ et bispirituelles.

L'émergence de la pandémie COVID-19 a mis en évidence l'urgence de s'attaquer aux causes profondes de la violence, telles qu'elles ont été identifiées dans le rapport final de l'enquête nationale. Malheureusement, elle a également retardé les efforts d'engagement et de collaboration qui étaient déjà en cours. Bien que la pandémie ait changé la façon dont le gouvernement s'engage et collabore, il s'est engagé à travailler avec les partenaires, les familles et les survivants autochtones, les provinces et les territoires afin de faire avancer l'élaboration du plan d'action national.

FFADA et COVID-19

Messages clés

  • L'émergence de la pandémie de COVID-19 a mis en évidence l'urgence de s'attaquer aux causes profondes de la violence, telles que définies dans le rapport final de l'Enquête nationale.
  • Des organisations autochtones nous ont dit que les taux de violence fondée sur le sexe ont augmenté pour les femmes et les enfants autochtones pendant la crise de la COVID-19. C'est pourquoi nous continuons d'aller de l'avant avec des programmes visant à s'attaquer aux causes profondes de la violence, telles que définies dans le rapport final.
  • En réponse à la COVID-19, notre gouvernement investit 10 millions de dollars dans des refuges dans les réserves et au Yukon pour soutenir les femmes et les enfants autochtones qui fuient la violence.
  • Notre gouvernement fournit également 15 millions de dollars aux organisations autochtones qui offrent des services aux Autochtones vivant en milieu urbain et hors réserve, y compris les organisations de femmes autochtones.
  • Nous avons entendu haut et fort qu'un soutien accru serait nécessaire pour ces organisations.
  • C'est pourquoi le Premier ministre a annoncé d'un montant supplémentaire de 75 millions de dollars pour les organisations soutenant les Premières nations, les Inuits et les Métis vivant en zone urbaine et hors réserve. Cette annonce marque une multiplication par cinq du financement initial.
  • Notre gouvernement continuera de faire ce qui est juste et nécessaire pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux enfants autochtones à mesure que la pandémie progresse et par la suite.

Financement pour le COVID

  • Afin d'aider les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuit à répondre à leurs besoins particuliers au cours de cette période, le gouvernement du Canada a versé 380 millions de dollars par l'entremise du Fonds d'appui aux communautés autochtones.
    • Cette approche fondée sur les distinctions, qui a permis de transférer des fonds directement aux collectivités, a donné à ces dernières un maximum de souplesse pour déterminer leurs propres besoins et y répondre.
    • Le financement reçu a donné aux collectivités la capacité de répondre aux besoins précis des femmes et des filles, notamment en organisant des refuges temporaires, en renforçant la sécurité communautaire globale, en fournissant des services de soutien en matière de santé mentale et en améliorant l'accès à l'éducation pour les enfants.
  • Afin d'appuyer les Autochtones vivant à l'extérieur des réserves et en milieu urbain, des fonds de 90 millions de dollars de soutien aux communautés autochtones sont versés aux centres d'amitié, aux organisations régionales et à d'autres groupes qui offrent des services de soutien aux Autochtones vulnérables, notamment les survivants d'actes de violence ainsi que les personnes LBGTQ+ et bispirituelles.
  • Services aux Autochtones Canada a convoqué des réunions bimensuelles du Comité consultatif sur le bien-être des femmes autochtones afin d'échanger de l'information avec les organisations nationales de femmes autochtones et d'autres partenaires, et de solliciter des idées sur la meilleure façon de soutenir les femmes autochtones en ce moment et de prendre connaissance du travail des organisations. RCAANC participe également à ces réunions.

Contexte

  • Dans le contexte des mesures d'intervention face à la COVID-19, SAC s'est attaché à combler les lacunes en matière de soutien aux Autochtones. Les mesures de financement prises jusqu'à maintenant comprennent :
    • 380 millions de dollars au Fonds de soutien aux communautés autochtones;
    • 285,1 millions de dollars, plus 107,8 millions de dollars pour appuyer l'actuelle intervention en matière de santé publique entreprise pour lutter contre la COVID-19 au sein des collectivités autochtones;
    • 270 millions de dollars à titre de supplément au Programme d'aide au revenu dans les réserves;
    • 85,6 millions de dollars pour la construction et la gestion de 12 nouveaux refuges afin d'appuyer la prévention de la violence familiale dans les réserves et au Yukon, plus des fonds supplémentaires de 10 millions de dollars pour les 46 refuges existants;
    • 306,8 millions de dollars pour les entreprises autochtones et les institutions financières autochtones;
    • 129,9 millions de dollars aux gouvernements territoriaux pour la santé et le soutien social;
    • 75,2 millions de dollars ajoutés à l'aide actuelle fondée sur les distinctions et destinée aux étudiants des Premières Nations, inuits et de la Nation métisse qui poursuivent des études postsecondaires.
  • Le Fonds de soutien aux communautés autochtones a été réparti comme suit :
    • 215 millions de dollars pour les Premières Nations : les fonds sont accordés à chaque Première Nation en fonction de la population, de l'éloignement et du bien-être de la collectivité;
    • 45 millions de dollars pour les Inuit, accordés à chacune des quatre organisations chargées des revendications territoriales selon une affectation déterminée par l'Inuit Tapiriit Kanatami et les organisations régionales responsables des revendications territoriales inuites;
    • 30 millions de dollars pour les collectivités de la Nation métisse, par l'intermédiaire de chacune des organisations membres;
    • 15 millions de dollars pour les organisations et collectivités autochtones qui fournissent des services aux Autochtones dans les centres urbains ou hors réserve, comme les centres d'amitié, le Conseil général des établissements métis de l'Alberta et les Métis des Territoires du Nord-Ouest;
    • 90 millions de dollars pour les organisations et collectivités autochtones urbaines et hors réserve distribués par le truchement d'un processus de demande de propositions (15 millions de dollars à l'origine et 75 millions de dollars à titre de supplément).
  • Le Comité consultatif sur le bien-être des femmes autochtones offre un forum aux organisations nationales de femmes autochtones et à d'autres partenaires pour fournir des conseils, des orientations et des recommandations sur la manière de traiter les questions ayant un impact sur la santé et le bien-être des femmes autochtones; le CSI et le RCAAN participent aux réunions. Les membres comprenne :
    • l'Assemblée des Premières Nations
    • le Conseil des femmes de l'Assemblée des Premières Nations
    • Inuit Tapiriit Kanatami
    • Les Femmes Michif Otipemisiwak - Women of the Métis Nation
    • l'Association des femmes autochtones du Canada
    • Pauktuutit Inuit Women of Canada
    • le Cercle national autochtone contre la violence familiale,
    • National Aboriginal Council of Midwives
    • La société des obstétriciens and Gynécologues

Traite de personnes et exploitation sexuelle

Messages clés

  • La traite de personnes est un crime odieux qui touche principalement les femmes et les filles, ainsi que leurs familles et leurs communautés.
  • Les appels à la justice de l'Enquête nationale ont insisté sur le soutien des initiatives de prévention et de sensibilisation des communautés menées par les Autochtones, ainsi que sur la formation des fournisseurs de services de transport et d'hôtellerie pour leur permettre d'identifier les victimes de la traite de personnes.
  • Le gouvernement du Canada s'engage à prévenir et à contrer la violence fondée sur le sexe, notamment en protégeant les personnes à risque.
  • La Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes est une approche pangouvernementale adoptée en septembre 2019. Cette stratégie s'appuie sur un investissement de 57,22 millions de dollars sur cinq ans et de 10,28 millions de dollars par la suite.
  • La Stratégie nationale s'ajoute à la Ligne d'urgence canadienne contre la traite des personnes, un service multilingue 24/7 qui aide à mettre en contact les victimes et les survivants avec les services et les forces de l'ordre, ainsi qu'à recevoir les signalements du public.
  • Ces nouveaux investissements permettront de financer une campagne nationale de sensibilisation du public, d'améliorer les services de soutien aux victimes et aux populations à risque, de mettre au point des outils de formation pour aider les secteurs clés à identifier les victimes de la traite et d'accroître la capacité à détecter les cas suspects et à y répondre.

Violence fondée sur le sexe

Messages clés

  • Le Canada s'engage à prévenir et à contrer la violence fondée sur le sexe à l'égard des femmes, des filles, des personnes LGBTQ et bispirituelles.
  • Nous savons que la lutte contre la violence fondée sur le sexe est particulièrement importante pour les femmes et les filles autochtones, car des recherches ont montré qu'elles déclarent être victimes de violence dans une proportion nettement plus élevée que les femmes non autochtones.
  • Il est temps : Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, lancée en 2017, a bénéficié de plus de 200 millions de dollars de nouveaux investissements et plus de 40 millions de dollars par année par la suite dans les trois piliers sur lesquels elle repose : la prévention de la violence fondée sur le sexe, le soutien aux survivants et à leur famille et la promotion de systèmes juridiques et judiciaires adaptés.
  • Depuis, nous avons mis en œuvre des mesures, notamment le financement de projets visant à prévenir la violence dans les fréquentations chez les jeunes ou les adolescents, le lancement de la Ligne d'urgence canadienne contre la traite des personnes, et le renforcement des dispositions du Code criminel relatives aux agressions sexuelles.
  • Sur cette base, nous progressons vers l'élaboration d'un plan d'action national contre la violence fondée sur le sexe en veillant à ce que toute personne confrontée à ce type de violence ait un accès rapide et fiable aux services.
  • Notre gouvernement adopte une approche pangouvernementale et collabore avec tous les ordres de gouvernement, y compris les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi qu'avec de nombreux ministères et organismes pour mettre fin à toutes les formes de violence.
  • Je travaille en étroite collaboration avec la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres pour veiller à ce que nos plans d'action nationaux soient bien alignés et complémentaires.

Budget supplémentaire des dépenses (A) - Rélations Couronne-Autochtones

Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021 comprend des initiatives clés et un nouveau financement totalisant environ 879,5 millions de dollars. De ces montants, 748,7 millions de dollars sont destinés aux Relations Couronne-Autochtones et 130,8 millions de dollars aux Affaires du Nord, incluant :
    • 114,9 millions de dollars de financement pour de nouvelles initiatives liées aux mesures d'intervention de COVID-19, y compris le soutien aux besoins urgents en matière de santé et de soutien social dans les territoires, le soutien aux transporteurs aériens du Nord et le programme Nutrition Nord Canada;
    • 741,2 millions de dollars en financement reporté pour le règlement fédéral sur les externats indiens (481,2 millions de dollars) et le règlement des Sixties Scoop (260,0 millions de dollars)
    • 23,4 millions de dollars de subventions et de contributions pour la recherche et l'enseignement supérieur dans le Nord (9,9 millions de dollars); pour répondre au rapport final de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (6 millions de dollars); pour soutenir les activités de planification du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour le projet d'expansion de l'hydroélectricité de Taltson (6 millions de dollars); et pour poursuivre les activités de consultation et de soutien des capacités des autochtones (1,5 million de dollars).
  • Les autorisations budgétaires totales pour le ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) en 2020-2021 seront d'environ 5,8 milliards de dollars.
  • Ces fonds permettront au ministère de prendre des mesures concrètes pour poursuivre le renouvellement de la relation de nation à nation, entre les Inuits et la Couronne et de gouvernement à gouvernement entre le Canada et les Premières Nations, les Inuits et les Métis, pour appuyer leur vision de l'autodétermination et faire avancer les travaux dans le Nord.

Contexte

Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021 de tous les ministères a été déposé à la Chambre des communes par le président du Conseil du Trésor le 2 juin 2020.

Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021 comprend des initiatives clés et un nouveau financement totalisant environ 879,5 millions de dollars, dont 138,3 millions de dollars représentent le financement de nouvelles initiatives, y compris les autorisations législatives liées aux mesures d'intervention pour la COVID-19; des fonds reportés totalisant 741,2 millions de dollars; et 0,8 M $ de réaffectation interne des contributions aux subventions pour soutenir le programme Solutions Innovatrices Canada (SIC), livré par le ministère d'Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

L'augmentation nette de 879,5 millions de dollars comprend les éléments suivants :

  • 741,2 millions de dollars au titre de crédit 1- Dépenses de fonctionnement : Fonds reportés pour la convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (481,2 millions de dollars), et pour le règlement concernant la rafle des années 1960 (260,0 millions de dollars);
  • 23,4 millions de dollars au titre de crédit 10 Subventions et contributions : Fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada (9,9 millions de dollars); Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (6,0 millions de dollars); Fonds pour soutenir la planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, de son projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson (6,0 millions de dollars); et Fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités (1,5 millions de dollars);
  • 114,9 millions de dollars au titre des crédit législatifs : Paiements pour soutenir la réponse du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut à la COVID-19 pour les besoins urgents de soins de santé et de soutien social (72,6 millions de dollars); à Nutrition Nord Canada (25,0 millions de dollars); et pour soutenir les transporteurs aériens dans le Nord (17,3 millions de dollars), le tout en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national.

Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–21

Mai 2020

Budget supplémentaire des dépenses

  • Le Budget supplémentaire des dépenses présente au Parlement des renseignements sur les besoins de dépenses du gouvernement du Canada qui n'étaient pas suffisamment développés au moment du dépôt du Budget principal des dépenses. Le Budget supplémentaire des dépenses (A) est le premier Budget supplémentaire pour 2020–2021.
  • Éléments admissibles :
    • Seuls les postes approuvés par le Conseil du Trésor doivent être inclus, les besoins organisationnels non urgents ont été reportés à un futur Budget des dépenses.
    • Les postes financés sous les autorisations législatives pour répondre aux mesures de la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national.

Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 reflète une augmentation nette de 879,5 millions de dollars, dont 741,2 millions de dollars de fonds reportés; 24,3 millions de dollars pour des nouvelles initiatives et 114,9 millions de dollars sous les autorisations législatives.
  • Le total des autorisations budgétaires pour 2020–2021 s'élèvera à 5,8 milliards de dollars.

Détails par organisation

Ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord
Sommaire de l'organisation
Autorisations à ce jour Transferts — Présent budget supplémentaire des dépenses Ajustements — Présent budget supplémentaire des dépenses Total* Autorisations proposées à ce jour
Dépenses budgétaires — Crédits votés
1a Dépenses de fonctionnement 1 528 290 836 741 227 567 741 227 567* 2 269 518 403
5 Dépenses en capital 268 287 268 287
10a Subventions et contributions 3 309 017 994 23 376 941 23 376 941* 3 332 394 935
Total des crédits votés 4 837 577 117 764 604 508 764 604 508* 5 602 181 625
Total des postes législatifs 47 846 390 114 900 000 114 900 000* 162 746 390
Total des dépenses budgétaires 4 885 423 507 879 504 508 879 504 508* 5 764 928 015
Dépenses non budgétaires — Crédits votés
L15 Prêts à des revendicateurs autochtones 25 903 000 25 903 000
Total des dépenses non budgétaires 25 903 000 25 903 000
Grand Total : dépenses budgétaires et non budgétaires* 4 911 326 507* 879 504 508* 879 504 508* 5 790 831 015*
* Non publié
Explication des demandes pour 2020–2021 — Par crédit et par initiative clé

L'augmentation nette de 879,5 millions de dollars comprend les éléments suivants :

  • 741,2 millions de dollars au titre de crédit 1- Dépenses de fonctionnement : Fonds reportés pour la convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (481,2 millions de dollars), et pour le règlement concernant la rafle des années 1960 (260,0 millions de dollars);
  • 23,4 millions de dollars au titre de crédit 10 — Subventions et contributions : Financement de mesures visant à soutenir un avenir meilleur pour le Nord canadien (15,9 millions de dollars); pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (6,0 millions de dollars); pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités (1,5 million de dollars);
  • 114,9 $ millions au titre de crédits législatifs pour paiements pour soutenir la réponse du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut à la COVID- 19 (72,6 millions de dollars); à Nutrition Nord Canada (25,0 millions de dollars); et pour soutenir les transporteurs aériens dans le Nord (17,3 millions de dollars), le tout en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national.
Initiatives clés (en dollars) Crédit 1a Dépenses de fonctionnement Subventions Contributions Crédit 10a Subventions et contributions Total des crédits Postes législatifs Total des dépenses budgétaires
Crédits votés
Fonds pour la convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (McLean) 481 227 567 481 227 567 481 227 567
Fonds pour le règlement concernant la rafle des années 1960 260 000 000 260 000 000 260 000 000
Fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada* 9 876 941* 9 876 941* 9 876 941* 9 876 941*
Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : Réclamer notre pouvoir et notre place (poste horizontal) 6 000 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000
Fonds pour soutenir la planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, de son projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson* 6 000 000* 6 000 000* 6 000 000* 6 000 000*
Fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités 1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000
Réaffectation des ressources à l'interne des contributions aux subventions pour appuyer le programme de Solutions innovatrices Canada. 779 530 ( 779 530 )
Total des crédits 741 227 567 6 779 530 16 597 411 23 376 941 764 604 508 764 604 508
Total des postes législatifs* 114 900 000* 114 900 000*
Total des dépenses budgétaires 741 227 567 6 779 530 16 597 411 23 376 941 764 604 508 114 900 000 879 504 508
* Ces initiatives sont pour les Affaires du Nord

Initiatives incluses dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) pour Relations Couronne-Autochtones

Fonds pour la convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (McLean) (481,2 millions de dollars)
Objectif :
  • Report de fonds pour la convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (Mclean)
Résultat :
  • L'Accord de règlement relatif aux externats indiens fédéraux (McLean) a été approuvé par la Cour fédérale du Canada le 19 août 2019 et la mise en œuvre du processus de réclamation a commencé le 13 janvier 2020.
Statut :
  • En mars 2020, 22 000 réclamations avaient été reçues par l'administrateur des réclamations. L'indemnisation pour les réclamations de niveau 1 a commencé à être versée aux anciens étudiants.
  • Compte tenu du retard de la date de mise en œuvre en raison de plusieurs appels devant les tribunaux et de la priorisation des paiements d'indemnisation de niveau 1, le ministère cherche à reporter 470 millions de dollars reçus en 2019–2020 pour paiements de niveau 2 à 5 en 2020–21.
  • De plus, en raison des retards susmentionnés, il est prévu que les frais d'administration seront plus importants que prévu pour 2020–2021. À ce titre, le ministère cherche à reporter de 11,2 millions de dollars.
  • Le montant total de fonds que le ministère cherche à reporter est de 481,2 millions de dollars.
Fonds pour le règlement concernant la rafle des années 1960 (260 millions de dollars)
Objectif :
  • Report de fonds pour le règlement concernant la rafle des années 1960.
Résultat :
  • Dans un esprit de réconciliation, le gouvernement du Canada s'est engagé à travailler avec les peuples autochtones pour résoudre les litiges en dehors des tribunaux, dans la mesure du possible.
Statut :
  • L'entente de règlement concernant la rafle des années 60 a été approuvée par la Cour fédérale du Canada et la Cour supérieure de justice de l'Ontario à l'été 2018. Le 1er décembre 2018 a marqué la mise en œuvre de l'entente.
  • Conformément aux modalités du règlement, le Canada s'est engagé à verser entre 500 et 750 millions de dollars pour compensation. En mars 2020, le tribunal a ordonné au Canada d'effectuer un paiement initial de 500 millions de dollars et de demander au tribunal des directives supplémentaires sur le paiement des 250 millions de dollars restants en 2020–2021 afin d'indemniser les membres du groupe admissibles.
  • Le ministère cherche à reporter 250 millions de fonds de compensation restantes.
  • En raison des retards, dus entre autres à la COVID-19, des fonds pour couvrir l'administration du règlement seront nécessaires pour soutenir les efforts de mise en œuvre en cours en 2020–2021.
  • Le ministère cherche à reporter 10 millions de fonds administratifs pour soutenir ces efforts.
  • Le montant total de fonds que le ministère cherche à reporter est de 260 millions de dollars. Le ministère n'a pas d'autres fonds disponibles pour cette initiative en 2020–2021.
Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : Réclamer notre pouvoir et notre place (poste horizontal) (6,0 millions de dollars)
Objectif :

Une demande de budget hors cycle en 2019 a fourni un financement

  • pour que les organisations et groupes autochtones nationaux et régionaux (y compris les groupes autochtones LGBTQ2S) s'engagent avec les parties concernées sur l'élaboration conjointe d'un plan d'action national en réponse à l'enquête nationale sur les appels à la justice des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées (appel à Justice 1.1), et
  • pour soutenir la capacité organisationnelle, politique et des programmes à plus long terme des organisations et groupes autochtones nationaux et régionaux (y compris les groupes autochtones LGBTQ2S) à s'engager avec le gouvernement fédéral sur la mise en œuvre des appels à la justice identifiés dans le plan d'action national.
Résultat :
  • En tant que ministère en charge, RCAANC coordonnera la mise en place d'un plan d'action national qui répondra aux appels à la justice.
  • Les organisations et groupes autochtones auront la possibilité de participer à l'élaboration conjointe et à la mise en œuvre initiale du plan d'action national et à l'identification des priorités de ce plan.
Statut :
  • Avant la COVID-19, les travaux d'élaboration du plan d'action national étaient bien avancés.
  • Plusieurs organisations autochtones ont reçu des fonds pour engager leurs communautés à identifier les priorités à inclure dans le plan d'action national pour lutter contre la violence à l'égard des femmes, des filles et des LGBTQ2S autochtones. Cependant, l'engagement mené par les autochtones a été interrompu en raison de la COVID-19.
  • Malgré les défis causés par la COVID-19, le Secrétariat de Femmes et filles autochtones disparues et assassinées continue de travailler avec des partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux pour soutenir l'avancement de l'engagement, du codéveloppement et de la mise en œuvre du Plan d'action national.
  • La présentation au Conseil du Trésor a été approuvée lors de la réunion du Conseil du Trésor du 27 février 2020.
Fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités (1,5 million de dollars)
Objectif :
  • Les fonds identifiés dans le budget de 2019, alloués pour la première fois en 2019–2020, ont fourni un financement pour soutenir la participation significative des partenaires autochtones aux processus de consultation de la Couronne par la mise en œuvre continue de mesures de capacité de consultation, comme les protocoles de consultation et les centres de ressources.
Résultat :
  • Ce financement sera utilisé pour soutenir une participation significative des partenaires autochtones aux processus de consultation de la Couronne par la mise en œuvre continue de mesures de capacité de consultation, comme les protocoles de consultation et les centres de ressources.
  • Cela garantira que l'environnement de consultation avec les peuples autochtones soit plus prévisible et que les outils de capacité répondent aux besoins des communautés autochtones.
  • Cela renforcera également la collaboration entre le gouvernement et les communautés et organisations autochtones.
Statut :
  • La présentation au Conseil du Trésor a été approuvée lors de la réunion du Conseil du Trésor du 27 février 2020.
  • Le financement de ce programme prendra fin le 31 mars 2021.

Initiatives incluses dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) pour les Affaires du Nord

Financement de mesures visant à soutenir un avenir meilleur pour le Nord canadien (15,9 millions de dollars)
Objectif :

Les fonds identifiés dans le budget 2019 pour lesquels une partie a été allouée en 2019–2020, sont destinés à mettre en œuvre une série de quatre initiatives à l'appui des priorités, buts et objectifs communs du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord du Canada. Les trois initiatives d'éducation postsecondaire font partie d'une initiative horizontale à l'appui du cadre, qui comprend également des initiatives devant être exécutées par Affaires mondiales Canada et Transport Canada. Les fonds identifiés pour 2020–21 à titre de crédit 10, Subventions et contributions incluent :

  • Fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada ($9,9 millions);
  • Fonds pour soutenir la planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, de son projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson ($6,0 millions).

Plus précisément, ce financement sur 5 ans qui a débuté en 2019–2020, vise à :

  • la création d'un groupe de travail sur l'éducation postsecondaire dans le Nord et l'engagement initial avec les résidents du Nord; soutenir les connaissances et l'éducation autochtones dispensées par le Centre Dechinta pour la recherche et l'apprentissage; et la phase de construction initiale d'un nouveau bâtiment des sciences du campus à l'Université du Yukon; et
  • soutenir le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour entreprendre les activités de planification de son projet d'expansion hydroélectrique de Taltson.
Résultat :
  • Le résultat des investissements dans l'ensemble des initiatives d'éducation postsecondaire dans le Nord comblera les écarts dans les résultats en matière d'éducation; et offrira des possibilités continues d'apprentissage et de développement des compétences, y compris des connaissances et des compétences autochtones. Pendant trois ans, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest appuiera la réconciliation économique en négociant des accords de partenariat et de capacité avec les groupes autochtones touchés; officialisera les accords commerciaux, plans d'affaires et les relations d'investissement pour soutenir la construction.
  • L'expansion du système hydroélectrique de Taltson fournira aux résidents et aux entreprises une énergie hydroélectrique propre, fiable et abordable et réduira la dépendance du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à l'égard des combustibles fossiles pour le chauffage et l'électricité.
Statut :
  • La nomination prévue du groupe de travail sur l'enseignement postsecondaire dans le Nord a été reportée jusqu'à ce que les mesures COVID-19 aient été levées.
  • La présentation au Conseil du Trésor a été approuvée lors de la réunion du Conseil du Trésor du 27 février 2020.
Autorisations législatives — Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national (114,9 millions de dollars)
Objectif :
  • Un montant pouvant atteindre 25 millions de dollars pour soutenir des améliorations temporaires à Nutrition Nord Canada, afin de protéger davantage la sécurité alimentaire des personnes vivant dans le Nord canadien;
  • Un montant pouvant atteindre 72,6 millions de dollars pour financer les besoins urgents de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19. De ce montant, 18,4 millions de dollars seront alloués au Yukon, 23,4 millions de dollars aux Territoires du Nord-Ouest et 30,8 millions de dollars au Nunavut; et
  • Un montant pouvant atteindre 17,3 millions de dollars pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.
Résultat :

Ces investissements sont financés pour :

  • supporter le mandat de Nutrition Nord Canada dans l'amélioration de l'accès à des aliments sains grâce à l'éducation nutritionnelle et à des subventions pour aider à réduire le coût des aliments dans les communautés isolées;
  • répondre aux urgences de santé publique et aux services connexes pour les résidents et les populations des territoires;
  • soutenir un réseau aérien ciblé et fiable pour la circulation des biens et services essentiels en réponse à la pandémie de COVID-19.
Statut :
  • Aucune approbation du Conseil du Trésor n'est requise pour concrétiser cette initiative.
  • Les fonds ont déjà été décaissés pour les besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19 et pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.
  • Le financement de Nutrition Nord Canada sera déboursé cet été.

La convention de règlement relative aux externats indiens fédéraux (McLean)

Budget supplémentaire des dépenses (A)
Crédit # 1
481 227 467 de dollars reportés

  • La mise en œuvre de la Convention fédérale de règlement relative aux externats indiens a commencé le 13 janvier 2020. Grâce à ce règlement, toutes les personnes qui ont fréquenté l'un des 699 externats indiens admissibles pourront demander une indemnisation individuelle pour les préjudices, y compris les sévices physiques et sexuels, associés à leur fréquentation.
  • Un appel de l'approbation par la Cour fédérale du règlement a retardé la mise en œuvre du processus de réclamation jusqu'au 13 janvier 2020.
  • À ce titre, 481,2 M $ ont été reportés afin de garantir que les membres du groupe admissibles reçoivent une compensation pour les incidents de violence physique et sexuelle et pour supporter les frais d'administration du règlement.
  • Les fonds reportés sont nécessaires pour garantir que les membres du groupe admissibles reçoivent une compensation pour les incidents de violence physique et sexuelle et pour supporter les frais d'administration du règlement.
  • Le report assurera que tous les anciens élèves admissibles reçoivent une compensation pour les préjudices subis dans les externats indiens gérés par le gouvernement fédéral.

Messages clés

  • Les mauvais traitements infligés aux enfants autochtones constituent une partie tragique et honteuse de l'histoire du Canada.
  • La Cour a approuvé l'accord de règlement, et le processus d'indemnisation des survivants est commencé.
  • Des milliers de personnes Autochtones qui ont subi des préjudices dans les externats indiens exploités par le gouvernement fédéral auront jusqu'au 13 juillet 2022 pour demander une compensation tant attendue.
  • Le règlement comprend également un investissement de 200 millions de dollars pour soutenir la guérison, le bien-être, l'éducation, la langue, la culture et la commémoration.
  • Le Canada est déterminé à favoriser la réconciliation et continuera à travailler avec les survivants.

Processus de reclamation

  • Le processus de réclamation est écrit et n'exige pas que les survivants témoignent. Ceci vise à réduire au minimum le fardeau imposé aux survivants et à éviter tout nouveau traumatisme par le biais d'une audience.
  • Le processus de réclamation ne fera pas subir de procès aux survivants des écoles de jour. Personne ne sera interrogé ou sommé de défendre son histoire.
  • Le processus est conçu pour être rapide et requiert une documentation minimale que les survivants ou les membres de leur famille devraient déjà avoir en leur possession.
  • Les survivants qui ont besoin d'aide pour le processus de réclamation pourront demander conseil à l'administrateur, Deloitte, ou à l'avocat du groupe, Gowling WLG, sans frais.

Autres revendications

  • Notre gouvernement est profondément déterminé à promouvoir la réconciliation et la guérison.
  • Nous sommes résolus à réparer les torts du passé au moyen de la négociation plutôt que par le biais de litiges et l'entente de règlement proposée nous rapproche d'un règlement durable et significatif de l'héritage des externats indiens fédéraux.
  • Nous savons que d'autres revendications relatives aux enfants demeurent et nous travaillons activement avec les parties, y compris les provinces, les territoires et les dirigeants autochtones, afin de résoudre les litiges de manière respectueuse, compatissante et juste.

Contexte

L'affaire McLean est un recours collectif certifié d'envergure nationale au nom des Autochtones (et de leurs familles) qui ont fréquenté un externat indien fédéral, au sens de la Loi sur les Indiens, entre 1920 et toute date de fermeture d'un externat indien, ou la date à laquelle la direction a été effectivement transférée par le Canada.

Une entente de principe a été conclue le 30 novembre 2018. Le 12 mars 2019, la ministre Bennett, avec des représentants des demandeurs, a annoncé qu'un accord de règlement proposé avait été conclu.

Le 19 août 2019, la Cour fédéral a approuvé le règlement.

Le 31 octobre 2019, David Schultz a déposé devant la Cour fédérale une requête en autorisation d'appel de la Convention de règlement fédérale relative aux externats indiens pour le compte du chef Paul Émile Ottawa des Atikamekw de Manawan. L'appel soulève un certain nombre de questions, notamment les suivantes : lacunes dans les éléments de preuve produits par les parties à l'appui de l'accord de règlement, la période de réclamation est trop courte, l'accord manque de moyens de santé adéquats et les membres du groupe n'ont pas droit à un avocat spécifique. L'appel de M. Schultz a été déposé après la date limite d'appel du 30 octobre 2019. Le 11 décembre 2019, la Cour d'appel fédérale a rejeté la requête.

La mise en œuvre du règlement a commencé le 13 janvier 2020 et les membres du groupe auront 2,5 ans pour demander une compensation.

Depuis son lancement, le processus a bien progressé et, au 1er juin, l'administrateur des demandes d'indemnisation, Deloitte, avait reçu 43 628 demandes. Parmi ces demandes, 10 292 ont jusqu'à présent été indemnisées.

Fonds pour le règlement concernant la rafle des années 1960

Crédit # 1
260 000 000 de dollars reportés
Budget supplémentaire des dépenses (A)

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus 260,0 millions de dollars de fonds reportés pour le règlement concernant la rafle des années 1960.
  • Les fonds reportés sont nécessaires pour assurer que des fonds suffisants sont disponibles pour fournir une compensation individuelle aux membres admissibles de la classe (jusqu'à 250 millions) et pour soutenir les coûts d'administration permanents du règlement (10 millions).
  • Ce financement est essentiel pour remplir l'obligation du gouvernement de mettre en œuvre l'entente de règlement conformément aux ordonnances de la Cour fédérale du Canada et de la Cour supérieure de justice de l'Ontario.
  • La rafle des années soixante est un chapitre sombre et douloureux de notre histoire. L'accord de règlement représente un premier pas important dans la résolution d'une injustice historique.
  • Le Canada s'est engagé à faire en sorte que les survivants soient indemnisés le plus rapidement possible.
  • Dans le cadre de l'accord de règlement, le Canada s'est engagé à verser entre 500 et 750 millions de dollars d'indemnités aux survivants. 500 millions de dollars ont été transférés à l'administrateur des demandes d'indemnisation. Le transfert du reste de l'indemnisation sera déterminé une fois que le nombre total de demandes admissibles sera connu.
  • Les membres admissibles de la classe peuvent maintenant s'attendre à recevoir des paiements partiels de vingt-et-un-mille dollars (21 000 $) au cours des prochaines semaines.
  • Le Canada s'engage à travailler avec toutes les parties visant à accélérer le financement dans la mesure du possible.

Messages clés

  • Compte tenu des circonstances exceptionnelles créées par la COVID-19 (dix-neuf), l'avocat de la classe, avec le soutien du Canada, a demandé aux cours de permettre des paiements partiels immédiats aux membres de la classe ayant une demande valide.
  • Le premier juin la Cour fédérale a rendu cette ordonnance et le deux juin, la Cour supérieure de justice de l'Ontario a également rendu cette ordonnance.
  • Les membres admissibles de la classe peuvent maintenant s'attendre à recevoir des paiements partiels de vingt-et-un-mille dollars (21 000 $) au cours des prochaines semaines.
  • Le Canada se félicite de la décision des cours et s'engage à travailler avec toutes les parties visant à accélérer le financement dans la mesure du possible.

Suspensions

  • La COVID-Dix-neuf (19) a entraîné la suspension des délais de réponse aux demandes incomplètes et le retard de la validation des demandes - ce qui a retardé l'indemnisation des survivants.
  • Les parties travaillent en collaboration avec l'administrateur pour s'assurer qu'une fois la suspension levée, le processus de demande d'indemnisation reprendra de manière efficace et rapide.
  • Le Canada s'engage à faire en sorte que les survivants soient indemnisés rapidement.

Métis / non-inscrits non inclus

  • La rafle des années soixante est un chapitre sombre et douloureux de notre histoire.
  • Nous avons maintenant une proposition de règlement pour les membres de Premières Nations inscrits et les Inuits. Il s'agit d'un premier pas important dans la résolution de cette injustice historique.
  • Nous savons qu'il existe d'autres revendications non résolues, y compris celles des Métis et des non-inscrits.
  • Le Canada travaille avec ses partenaires en vue de parvenir à un règlement juste et durable pour tous ceux qui ont été touchés par ce chapitre sombre de l'histoire canadienne.

Contexte

Après une série de négociations présidées par le juge de la Cour fédérale Michel M.J. Shore, les parties ont conclu un accord de principe le 30 août 2017. L'accord proposé a été finalisé et signé par les parties le 30 novembre 2017.

La convention de règlement la rafle des années soixante comprend :

  • 500 à 750 millions de dollars pour l'indemnisation individuelle des survivants indiens inscrits et inuit
  • Jusqu'à 50 millions de dollars pour établir une fondation en collaboration avec les communautés et les individus autochtones afin de soutenir et de donner accès à l'éducation, à la guérison et au bien-être, ainsi qu'à des activités de commémoration pour les communautés et les individus.
  • Jusqu'à 75 millions de dollars pour les frais juridiques.
  • Frais d'administration de tierces parties.

En mai 2018, la Cour fédérale du Canada a approuvé le règlement comme étant juste, raisonnable et dans le meilleur intérêt des parties. La Cour fédérale a également approuvé 37,5 millions de dollars d'honoraires pour les avocats des plaignants qui ont comparu devant la Cour fédérale. En juin 2018, la Cour supérieure de justice de l'Ontario a approuvé la convention de règlement, à l'exception des frais juridiques. Afin de régler la question des frais de justice devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario, les parties aux actions intentées devant la Cour de l'Ontario et la Cour fédérale ont signé un amendement au règlement afin de préciser que les tribunaux n'avaient compétence que pour approuver les frais de justice des avocats qui comparaissaient devant eux. Par la suite, la Cour fédérale a approuvé le règlement le 27 juillet 2019 et la Cour de justice de l'Ontario le 3 août 2018. Les honoraires ont été approuvés par la Cour de justice de l'Ontario le 15 novembre 2018.

Le 1er décembre 2018 a marqué la mise en œuvre du règlement avec l'ouverture du processus de réclamation, le paiement à la Fondation pour les survivants de la rafle des années soixante et les frais de justice. L'indemnisation pour les réclamations valides sera effectuée en janvier 2020.

Collectiva et ses partenaires des Premières Nations ont offert 55 séances d'information à travers le pays pour soutenir les membres du groupe tout au long du processus de réclamation.

Le 27 mars 2020, la Cour fédérale a rendu une ordonnance modifiant la convention de règlement pour permettre au Canada de transférer 500 millions de dollars d'indemnisation à l'administrateur. La Cour a également modifié la convention de règlement en permettant que des paiements soient versés aux survivants une fois que les quelque 4 767 demandes auront été entièrement et définitivement rejetées. Cela permettra de garantir que tous les membres du groupe ont reçu un minimum de 25 000 dollars. Les conditions initiales du règlement exigeaient que toutes les demandes soient traitées avant que le Canada puisse transférer l'indemnisation à l'administrateur et que les paiements puissent être effectués aux demandeurs dont les demandes sont valides.

Le 1er juin 2020, la Cour fédérale a rendu une ordonnance modifiant son ordonnance du 27 mars 2020 afin de permettre le versement immédiat de paiements provisoires de 21 000 dollars aux membres admissibles du groupe. Une requête similaire est en cours devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario. Une fois l'ordonnance accordée, les membres admissibles de la classe peuvent s'attendre à recevoir un paiement dans les semaines à venir.

Les paiements ont commencé à être versés aux membres des classes éligibles le 10 juin 2020.

Litige concernant les Métis

Depuis l'annonce de la convention de règlement, plusieurs nouvelles demandes d'indemnisation ont été déposées pour les peuples métis touchés par la rafle des années soixante. Le ministère et le conseil « Métis National Council » continuent de partager des informations et de discuter des options qui pourraient éclairer un futur règlement de ce litige.

Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : (poste horizontal)

Crédit # 10
6 000 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Notre gouvernement est déterminé à faire ce qui est juste et ce qui est nécessaire pour s'attaquer à la tragédie des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, ainsi que des personnes LGBTQ et bispirituelles.
  • Nous sommes déterminés à travailler avec tous nos partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux à son élaboration et à favoriser un changement transformateur pour mettre fin au racisme et à la violence systémiques à l'égard des femmes, des filles, des personnes LGBTQ et des personnes bispirituelles autochtones.
  • C'est pourquoi, le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus 6,0 millions de dollars (30 million de dollars sur cinq ans) de nouveaux fonds pour un certain nombre d'organisations nationales et régionales de femmes autochtones afin de mobiliser leurs membres, y compris les familles et les personnes survivantes, pour déterminer les appels prioritaires à la justice, déterminer comment elles veulent participer à l'élaboration conjointe et déterminer les pratiques judicieuses et prometteuses pour l'élaboration du plan d'action national.
  • Ce financement soutiendra également la capacité organisationnelle, politique et des programmes à plus long terme des organisations et groupes autochtones nationaux et régionaux (y compris les groupes autochtones LGBTQ2S) à s'engager avec le gouvernement fédéral sur la mise en œuvre des appels à la justice identifiés dans le plan d'action national.
  • Les coûts associés à la mise en œuvre du plan d'action national seront déterminés une fois le plan élaboré.

Contexte

Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, en tant que ministère en charge, coordonnera la mise en place d'un plan d'action national qui répondra aux appels à la justice. Les organisations et groupes autochtones auront la possibilité de participer à l'élaboration conjointe et à la mise en œuvre initiale du plan d'action national et à l'identification des priorités de ce plan.

Avant la COVID-19, les travaux d'élaboration du plan d'action national étaient bien avancés. Plusieurs organisations autochtones ont reçu des fonds pour engager leurs communautés à identifier les priorités à inclure dans le plan d'action national pour lutter contre la violence à l'égard des femmes, des filles et des LGBTQ2S autochtones. Cependant, l'engagement mené par les autochtones a été interrompu en raison de la COVID-19.

Malgré les défis causés par la COVID-19, le Secrétariat de Femmes et filles autochtones disparues et assassinées continue de travailler avec des partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux pour soutenir l'avancement de l'engagement, du codéveloppement et de la mise en œuvre du Plan d'action national.

Fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités

Crédit # 10
1 500 000 dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus 1,5 million de dollars de nouveaux fonds pour continuer les activités de consultation des Autochtones et de soutien de leurs capacités.
  • Les fonds identifiés dans le budget de 2019 soutiendront la participation significative des partenaires autochtones aux processus de consultation de la Couronne par la mise en œuvre continue de mesures de capacité de consultation, comme les protocoles de consultation et les centres de ressources.
  • Les fonds permettront la mise en œuvre de 10 protocoles de consultation (impliquant 43 communautés autochtones et 15 régions métisses) et de 5 centres de ressources (impliquant 74 communautés autochtones et 6 régions métisses).
  • Les fonds serviront à supporter la création d'un cadre de consultation avec les collectivités autochtones qui sera plus prévisible, ainsi qu'à fournir un soutien direct aux collectivités autochtones qui appuiera leur participation véritable aux processus de consultation de la Couronne.

Budget supplémentaire des dépenses (A) - Affaires du Nord Canada

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national

Crédit législatif
114 900 000 $ dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Le Canada reste déterminé à aider les gouvernements provinciaux et territoriaux à répondre à la COVID-19.
  • Les gouvernements territoriaux ont des besoins particuliers liés à l'éloignement, aux limitations en matière de transport et de soins de santé, ainsi qu'à l'augmentation du coût de la vie et celui de mener des activités commerciales.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus 114,9 millions de dollars de nouveaux fonds en crédit législatif pour les mesures d'intervention pour la COVID-19.
  • Ce financement vise à soutenir :
    • la réponse du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut à la COVID-19 pour les besoins urgents de soins de santé et de soutien social (72,6 millions de dollars);
    • à supporter le mandat de Nutrition Nord Canada dans l'amélioration de l'accès à des aliments sains grâce à l'éducation nutritionnelle et à des subventions pour aider à réduire le coût des aliments dans les communautés isolées (25 millions de dollars); et
    • à soutenir un réseau aérien ciblé et fiable pour la circulation des biens et services essentiels en réponse à la pandémie de la COVID-19 (17,3 millions de dollars).

Contexte

Le nouveau financement législatif lié aux mesures d'intervention de la COVID-19 sous la responsabilité du ministre des Affaires du Nord comprend :

  • Un montant pouvant atteindre 25 millions de dollars pour soutenir des améliorations temporaires à Nutrition Nord Canada, afin de protéger davantage la sécurité alimentaire des personnes vivant dans le Nord canadien;
  • Un montant pouvant atteindre 72,6 millions de dollars pour financer les besoins urgents de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19. De ce montant, 18,4 millions de dollars seront alloués au Yukon, 23,4 millions de dollars aux Territoires du Nord-Ouest et 30,8 millions de dollars au Nunavut; et
  • Un montant pouvant atteindre 17,3 millions de dollars pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Les fonds ont déjà été décaissés pour les besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19 et pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord. Le financement de Nutrition Nord Canada sera déboursé cet été.

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 - Nutrition Nord Canada

Crédit législatif
25 000 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Afin de réduire davantage le fardeau financier découlant de l'éclosion de la COVID-19, le gouvernement du Canada, dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021, a annoncé une aide financière unique de 25 millions de dollars au programme de contribution Nutrition Nord Canada. Ceci assurera l'accès aux familles du Nord à des aliments nutritifs et à des produits d'hygiène personnelle et contribuera à compenser la charge financière causée par l'épidémie de COVID-19.
  • Les taux de contribution ont été augmentés pour les produits essentiels dont dépendent les familles pendant cette période difficile.
  • Pour aider les résidents du Nord à se procurer des aliments nutritifs et autres produits essentiels dont leurs familles ont besoin, Nutrition Nord Canada a ajouté plus d'aliments non périssables et d'articles d'hygiène.
  • En offrant une contribution supplémentaire sur une vaste variété de produits, les résidents des communautés isolées auront davantage les moyens de se nourrir et de protéger leur famille et eux-mêmes.
  • Cette bonification du programme est en vigueur depuis le 1er Mai et sera valide jusqu'au 31 mars 2021.
  • Notre gouvernement reste déterminé à collaborer avec les gouvernements territoriaux et à préserver le bien-être des habitants du Nord tout au long de cette crise et à l'avenir.
Nutrition Nord Canada
  • Nutrition Nord Canada contribue à rendre les aliments périssables et nutritifs plus abordables et accessibles aux résidents des collectivités isolées admissibles du Nord qui n'ont pas accès toute l'année à une route, au train ou une voie maritime.
  • Le programme subventionne les aliments périssables transportés par voie aérienne et subventionne maintenant les articles non-périssables et essentiels apportés par le transport maritime saisonnier, la barge ou la route d'hiver.
  • Le programme a élargi sa liste d'aliments subventionnés et d'articles essentiels afin d'y inclure des produits de nettoyage et d'hygiène personnelle.
  • Les habitants du Nord bénéficient désormais également du nouveau programme de subvention de soutien aux exploitants des ressources alimentaires qui améliore l'accès aux aliments traditionnels et réduit les coûts élevés liés aux activités de chasse et de récolte.
Si on insiste sur l'admissibilité aux aliments
  • Pour aider les résidents du Nord à se procurer la nourriture et les autres produits essentiels dont leurs familles ont besoin, Nutrition Nord Canada a ajouté plus d'aliments non périssables et d'articles d'hygiène.
  • La viande en conserve, à l'exception des conserves de poisson et de fruits de mer, et le macaroni et fromage en boîte ne sont pas admissibles.
  • La liste d'éligibilité continue d'être mise à jour en discutant avec nos partenaires autochtones, et nous serons guidés par leurs conseils quant à son amélioration.
Si on insiste sur la mise en œuvre de la subvention aux exploitants de ressources alimentaires
  • Notre gouvernement comprends l'importance pour les familles dans le Nord d'avoir accès aux aliments nutritifs, sains et abordables.
  • C'est pourquoi la subvention aux exploitants de ressources alimentaires a été conçue avec les partenaires autochtones dans le but d'améliorer l'accès aux aliments traditionnels en réduisant les hauts coûts associés à la chasse traditionnelle et à la cueillette des aliments traditionnels.
  • Le financement pour la première année de la subvention a été attribué à nos partenaires autochtones, et le gouvernement du Canada s'efforce de livrer rapidement la prochaine vague de fonds.
Si on insiste sur les mesures vis-à-vis la transparence et la subvention
  • Afin d'accroître davantage la transparence, le programme continue de travailler avec les partenaires autochtones et du Nord afin d'établir un comité d'examen de la vérification dans le Nord pour s'assurer que les fournisseurs et les détaillants ont transmis la subvention aux consommateurs.
Si on insiste sur la sécurité alimentaire
  • L'objectif de Nutrition Nord Canada est d'aider à rendre les aliments périssables et nutritifs plus accessibles et plus abordables qu'ils ne le seraient autrement pour les résidents des collectivités isolées du Nord.
  • La sécurité alimentaire est une question complexe, multiforme et multi-juridictionnelle, qui nécessite un éventail d'approches novatrices et horizontales.
  • Aucun gouvernement ou organisation a la capacité nécessaire pour traiter la situation de la sécurité alimentaire unilatéralement.
  • C'est pourquoi nous nous sommes engagés à améliorer la sécurité alimentaire dans le Nord grâce à une approche pangouvernementale qui comprend la collaboration avec les provinces, les territoires, les dirigeants et les communautés autochtones.
Contexte

Le nouveau financement législatif lié aux mesures d'intervention de la COVID-19 sous la responsabilité du Ministre Vandal comprend :

  • Un montant pouvant atteindre 25 millions de dollars pour soutenir des améliorations temporaires à Nutrition Nord Canada, afin de protéger davantage la sécurité alimentaire des personnes vivant dans le Nord canadien;
  • Un montant pouvant atteindre 72,6 millions de dollars pour financer les besoins urgents de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19. De ce montant, 18,4 millions de dollars seront alloués au Yukon, 23,4 millions de dollars aux Territoires du Nord-Ouest et 30,8 millions de dollars au Nunavut; et
  • Un montant pouvant atteindre 17,3 millions de dollars pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Les fonds ont déjà été décaissés pour les besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19 et pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord. Le financement de Nutrition Nord Canada sera déboursé cet été.

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 - Santé et de services sociaux

Crédit législatif
72 600 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Les gouvernements territoriaux ont des besoins particuliers liés à l'éloignement, aux limitations en matière de transport et de soins de santé, ainsi qu'à l'augmentation du coût de la vie et celui de mener des activités commerciales.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus 114,9 millions de dollars de nouveaux fonds en crédit législatif pour les mesures d'intervention pour la COVID-19.
  • Sur ce montant, le Canada a transféré 72,6 millions de dollars aux gouvernements du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut pour soutenir leurs préparatifs et leurs interventions en matière de santé et de services sociaux en réponse à la COVID-19, comme suit :
    • 18,4 millions de dollars pour le Yukon;
    • 23,4 millions de dollars pour les Territoires du Nord-Ouest; et
    • 30,8 millions de dollars pour le Nunavut.
  • Ce financement s'ajoute aux 500 millions de dollars déjà annoncés pour les gouvernements provinciaux et territoriaux dans le cadre du Transfert canadien en matière de santé et aidera les territoires à répondre aux priorités cruciales qu'ils ont identifiées pour limiter la propagation du virus.
  • Les fonds ont déjà été décaissés pour les besoins urgents en matière de soins de santé et de soutien social dans les territoires en réponse à la COVID-19.
  • Notre gouvernement reste déterminé à collaborer avec les gouvernements territoriaux et à préserver le bien-être des habitants du Nord tout au long de cette crise et à l'avenir.
Contexte

Le gouvernement du Canada prend des mesures décisives pour aider les Canadiens confrontés à des difficultés en raison de la COVID-19. Il travaille notamment en étroite collaboration et de manière proactive avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones afin de répondre aux besoins particuliers des communautés autochtones et nordiques, qui sont parmi les plus vulnérables à la COVID-19. Le 14 avril, le premier ministre a annoncé un financement ciblé de 130 millions de dollars pour le nord afin de répondre aux besoins immédiats en matière de santé, d'économie et de transport identifiés par les premiers ministres des territoires dans une correspondance à la mi-mars.

Fonds pour répondre aux mesures de la COVID-19 - Services aériens du Nord

Crédit législatif
17 300 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus 17,3 millions de dollars à soutenir un réseau aérien ciblé et fiable pour la circulation des biens et services essentiels en réponse à la pandémie de la COVID-19
  • Ce financement, qui ont déjà été décaissés, aidera les transporteurs aériens du Nord à maintenir un réseau de base de routes et de services, incluant :
    • 3,6 millions de dollars pour le Yukon;
    • 8,7 millions de dollars pour les Territoires du Nord-Ouest; et
    • 5 millions de dollars pour le Nunavut.
  • Ce financement, en partenariat avec les investissements des gouvernements territoriaux, garantira la continuité de l'approvisionnement en nourriture, en fournitures médicales et autres biens et services essentiels aux communautés éloignées et desservies par avion.
Contexte

Le gouvernement travaille notamment en étroite collaboration et de manière proactive avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones afin de répondre aux besoins particuliers des communautés autochtones et nordiques, qui sont parmi les plus vulnérables à la COVID-19. Le 14 avril, le premier ministre a annoncé un financement ciblé de 130 millions de dollars pour le nord afin de répondre aux besoins immédiats en matière de santé, d'économie et de transport identifiés par les premiers ministres des territoires dans une correspondance à la mi-mars.

Le nouveau financement législatif lié aux mesures d'intervention de la COVID-19 sous la responsabilité du Ministre Vandal comprend un montant pouvant atteindre 17,3 millions de dollars pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Les fonds ont déjà été décaissés pour permettre la poursuite des services aériens du Nord soutenant le ravitaillement essentiel et les services médicaux dans le Nord.

Fonds pour soutenir la planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, du projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson

Crédit # 10
6 000 000 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus 6,0 millions de dollars de nouveaux fonds pour soutenir les activités de planification, par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, du projet proposé d'agrandissement de la centrale hydroélectrique Taltson.
  • Les fonds ont été identifiés dans le budget 2019 afin de réduire la pollution dans le Nord du Canada qui découle de la production d'électricité.
  • L'expansion du système hydroélectrique de Taltson fournira aux résidents et aux entreprises une énergie hydroélectrique propre, fiable et abordable et réduira la dépendance du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à l'égard des combustibles fossiles pour le chauffage et l'électricité.
  • Notre gouvernement continue d'investir dans des projets d'infrastructure afin d'atteindre nos objectifs en matière de changement climatique.

Contexte

Le budget 2019 prévoit 18 millions de dollars sur trois ans (2019-2020 À 2021-2022) pour financer la phase de pré-développement du projet d'expansion hydroélectrique de Taltson.

Ce financement sur 3 ans, qui a débuté en 2019-2020, a pour but de soutenir le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour entreprendre des activités de planification pour le projet d'expansion hydroélectrique de Taltson.

Le projet d'expansion hydroélectrique de Taltson vise à agrandir l'installation existante de Taltson Hydro et à raccorder les systèmes hydroélectriques North Salve et South Slave ainsi qu'à réaliser une réduction transformatrice des émissions de gaz à effet de serre des Territoires du Nord-Ouest, tout en stabilisant le coût de la vie et des affaires. Ce projet est essentiel à la croissance continue et à la prospérité économique des Territoires du Nord-Ouest et de ses citoyens.

Le plan de projet du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest met d'emblée l'accent sur l'établissement et la création de partenariats solides avec les gouvernements autochtones afin d'élaborer en collaboration le modèle de partenariat et d'assurer la pleine participation au projet, y compris l'officialisation de la relation d'investissement, la réalisation d'études techniques et de faisabilité et le processus d'évaluation environnementale.

L'expansion du réseau hydroélectrique devrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 227 kilotonnes (KT) et jouer un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs territoriaux et nationaux en matière de changement climatique.

Fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada

Crédit # 10
9 876 941 de dollars dans le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020-2021

  • Ces investissements appuient le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord et contribuent à combler les écarts des résultats en matière d'éducation.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020-2021 a inclus près de 9,9 millions de dollars de nouveaux fonds pour soutenir la recherche et l'enseignement supérieur dans le nord du Canada. Ce montant comprends les fonds identifiés pour le Groupe de travail sur l'éducation post-secondaire (0,5 millions de dollars), le pavillon des sciences de l'Université du Yukon (6,6 millions de dollars), et le Centre Dechinta pour la recherche et l'apprentissage (plus de 2,8 millions de dollars).
  • La réponse aux recommandations que formulera le Groupe de travail sur l'éducation postsecondaire le Nord est une priorité pour notre gouvernement
  • L'objectif de ces investissements dans les initiatives d'éducation postsecondaire dans le Nord, est de contribuer à combler les écarts dans les résultats en matière d'éducation; et offrira des possibilités continues d'apprentissage et de développement des compétences, y compris des connaissances et des compétences autochtones.
  • Nous travaillerons ensemble pour mettre en œuvre une vision commune d'un Arctique fort, prospère et durable.

Contexte

Le Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord (le Cadre), lancé le 10 septembre 2019, établit une vision stratégique à long terme qui orientera les activités et les investissements du gouvernement du Canada dans l'Arctique d'ici 2030 et au-delà. Il permettra de mieux harmoniser les objectifs stratégiques nationaux et internationaux du Canada aux priorités des Autochtones et des résidents du Nord.

Le Cadre se base sur huit buts dont favoriser la santé des familles et des communautés en misant sur l'éducation postsecondaire dans le Nord et en réduisant les écarts dans les résultats scolaires.

Le budget de 2019 prévoyait des investissements pour la mise en œuvre d'une série d'initiatives relatives à l'éducation postsecondaire dans le Nord à l'appui des priorités, des buts et des objectifs communs du Cadre. Les résultats des investissements dans les initiatives d'éducation postsecondaire dans le Nord permettront de combler les écarts en matière de réussite scolaires; et d'offrir des possibilités d'apprentissage continu et de développement des compétences, y compris des connaissances et des compétences autochtones.

Le groupe de travail sur l'enseignement postsecondaire dans le Nord s'appuiera sur les rapports et les conclusions déjà établis par les intervenants du Nord et de l'Arctique.

Le Centre Dechinta pour la recherche et l'apprentissage offre un programme unique et novateur basé sur le milieu, qui propose des cours universitaires accrédités dans un certain nombre de domaines. L'investissement du gouvernement du Canada appuiera l'élaboration, le prolongement et le maintien de l'ensemble de ses cours postsecondaires agréés et facilitera sa transition vers un programme complet.

L'investissement du gouvernement du Canada dans la construction d'un nouveau pavillon des sciences aidera le Collège du Yukon à devenir la première université canadienne au nord du 60e parallèle. Le nouveau bâtiment scientifique facilitera l'enseignement, la recherche appliquée et le développement technologique en offrant un espace de collaboration pour les universitaires, les chercheurs et l'industrie.

Dossiers d'actualité

Soutien aux femmes et filles autochtones et aux personnes LGTQ+ et bispirituelles

Messages clés

  • Le Canada reconnaît que les Premières nations, les Inuits et les Métis sont parmi les plus vulnérables pendant la pandémie COVID-19. En particulier, les femmes et les filles autochtones ainsi que les personnes LBGTQ+ et bispirituelles sont confrontées à des défis sociaux et économiques exceptionnels pendant la pandémie COVID-19.
  • Nous reconnaissons le risque accru de la violence familiale et de la violence fondée sur le sex pendant cette période.
  • Nous savons que les femmes et les filles subissent de manière disproportionnée les répercussions des mesures d'éloignement physique, notamment un accès réduit aux services, une insécurité alimentaire accrue et des problèmes de santé mentale.

Les refuges pour les femmes et les filles autochtones

  • Les refuges des communautés autochtones constituent un lieu de refuge essentiel pour les femmes et les enfants qui fuient la violence.
  • Le 29 mai nous avons annoncé l'octroi de 44,8 millions de dollars sur cinq ans pour la construction de 12 nouveaux refuges destinés à protéger les femmes et les enfants autochtones qui fuient la violence domestique ainsi que 40,8 millions de dollars sur cinq ans et 10,2 millions de dollars de façon continue pour opérer ces refuges.
  • Ce financement s'ajoute aux 10 millions de dollars en soutiens de COVID-19 déjà annoncés pour les refuges des Premières Nations et au million de dollars par an de façon continue visant à mobiliser les dirigeants et les fournisseurs de services métis à la mise en place de refuges et de projets communautaires de prévention de la violence pour les femmes et les filles métisses, les personnes LGBTQ et les personnes bispirituelles.

Le soutien et les services spécifiques pour les femmes autochtones dans les centres urbains

  • Nous savons que les peuples autochtones dans les centres urbains, y compris les femmes et leur famille, ont des besoins et des défis uniques.
  • Afin de répondre à la COVID-19,nousavons fourni 90 millions de dollars aux organisations et aux groupes desservant les peuples autochtones vivant dans des centres urbain et les Premières Nations hors réserve.
  • Le budget de 2019 investit 60 millions de dollars dédiés à la provision des lieux sécuritaires et accessibles pour les Autochtones vivant en milieu urbain où ils peuvent obtenir des services culturels pertinents.
  • Par ailleurs, plus de 300 projets communautaires de prévention de la violence sont financés à l'intérieur et à l'extérieur des réserves chaque année par le biais du Programme de prévention de la violence familiale de SAC.

Contexte

Le Comité consultatif sur le bien-être des femmes autochtones offre un forum aux organisations nationales de femmes autochtones et à d'autres partenaires pour fournir des conseils, des orientations et des recommandations sur la manière d'aborder les questions ayant un impact sur la santé et le bien-être des femmes autochtones. Membres :

  • Assemblé des Premièrs Nations
  • Assemblé des Premièrs Nations Conseil des femmes
  • Inuit Tapiriit Kanatami
  • Les Femmes Michif Otipemisiwak - Women of the Métis Nation
  • L'Association des femmes autochtones du Canada
  • Pauktuutit Inuit Women of Canada
  • Le cercle national autochtone contre la violence familiale
  • National Aboriginal Council of Midwives
  • Société des obstétriciens et gynécologues

Wet'suwet'en

Messages Clés - protocole d'entente

  • En mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix-sept (1997), la Cour suprême du Canada a fortement encouragé les parties dans l'affaire Delgamuukw-Gisday'wa [del-gam-OOK gis-day-away] à poursuivre de bonne foi les négociations concernant les droits ancestraux, et ce protocole d'accord donne vie à cette décision en marquant une étape importante dans notre travail commun pour mettre en œuvre les droits et le titre de Wet'suwet'en.
  • Ce protocole d'entente ouvre la voie à des discussions en vue d'accords substantifs qui décriront la gouvernance future et la mise en œuvre des droits et titres des Wet'suwet'en. Ce protocole d'entente ne crée pas, ne modifie pas ou ne met pas en œuvre leurs droits et des titres, mais reflète un engagement commun à négocier des accords de fond.
  • Tout accord de ce type, une fois conclu, serait soumis à l'approbation du peuple de Wet'suwet'en par le biais d'un processus qui doit clairement démontrer le consentement des membres de la nation. Les parties discuteront des approches appropriées pour la ratification.

Si on insiste

  • Les prochaines étapes comprendront :
    • La mobilisation future et continue des Wet'suwet'en avec leurs groupes de maison - y compris les six chefs élus de la nation Wet'suwet'en, les membres de leur communauté et d'autres personnes;
    • L'élaboration d'un plan de mobilisation communautaire pour informer les tiers et le public sur l'état des négociations et pour leur fournir l'occasion de partager leurs points de vue sur comment traiter leurs intérêts particuliers; et
    • Le Canada continuera de consulter avec les groupes autochtones environnantes qui partagent des territoires avec Wet'suwet'en.
  • Emprunter la voie de la réconciliation signifie travailler ensemble et avoir ces discussions parfois complexes alors que nous mettons en œuvre les droits des peuples autochtones dans un véritable esprit de respect, de coopération et de partenariat.

Si l'on insiste sur pourquoi aller de l'avant alors que les chefs élus et les autres membres de la communauté s'y opposent?

  • Ce sont les chefs héréditaires qui ont porté l'affaire des droits et des titres de la nation Wet'suwet'en devant la Cour suprême du Canada.
  • Maintenant, la nation Wet'suwet'en : les représentants élus, les chefs héréditaires et les membres de la communauté travailleront ensemble pour concevoir leur gouvernance, avec le soutien du Canada et de la Colombie-Britannique.
  • Nous devons fournir l'espace nécessaire aux conversations internes qui ont lieu en ce moment entre les dirigeants élus et héréditaires et nous continuerons tout au long du processus pour aider à éclairer les négociations.
  • Nous nous réjouissons du travail qui nous attend, alors que les trois gouvernements travaillent ensemble à la mise en œuvre des droits et des titres de la nation Wet'suwet'en.

Gazoduc

  • Nos discussions à Smithers avec les chefs héréditaires de Wet'suwet'en et le gouvernement de la Colombie-Britannique se sont concentrées sur deux questions distinctes - les droits et titres des Wet'suwet'en et les questions découlant du gazoduc CGL.
  • Le gazoduc CGL demeure entièrement de compétence provinciale et je vous renvoie aux commentaires faits par le gouvernement de la Colombie-Britannique concernant ce projet.

EDC - Coastal Gaslink

  • En tant que société d'État financièrement autonome, Exportation et développement Canada fonctionne sans lien de dépendance avec le gouvernement.
  • Cela signifie que la participation d'EDC à certains projets se fait sans lien de dépendance avec les décideurs politiques et sans l'argent des contribuables.
  • Nous attendons d'EDC qu'elle soit totalement transparente et responsable de ses transactions et qu'elle s'assure également qu'elle continue de répondre aux besoins changeants des exportateurs canadiens et qu'elle respecte les valeurs auxquelles les Canadiens s'attendent, notamment la responsabilité sociale des entreprises, la durabilité environnementale et la réconciliation avec les peuples autochtones.
  • Le gouvernement du Canada demeure convaincu qu'EDC, en tant qu'organisme indépendant, offre ses services en respectant ces valeurs.

Appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation

Appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation

  • Le 2 juin 2020 a marqué le cinquième anniversaire de la publication des 94 appels à l'action de la Commission Vérité et Réconciliation.
  • Les appels à l'action offrent la possibilité à tous les Canadiens de contribuer au voyage en cours vers la réconciliation.
  • Au cours des cinq dernières années, des progrès significatifs ont été réalisés pour mettre en œuvre les appels à l'action et renouveler la relation avec les peuples autochtones, fondée sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat.
  • À ce jour, près de 80 % des 76 appels à l'action relevant de la seule responsabilité fédérale ou de la responsabilité partagée entre les provinces et territoires et d'autres parties clés, sont terminés ou en bonne voie.
  • Six appels à l'action qui sont bien avancés relèvent de la compétence du Ministère et pourraient être mis en œuvre dans un délai de 1 à 2 ans. Ce sont :
    • Travailler avec les demandeurs non inclus dans la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens pour régler les différends, ce qui nécessitera à la fois des autorisations financières et une législation (appel # 29);
    • Législation et financement pluriannuel pour établir le Conseil national pour la réconciliation (appels # 53-54);
    • Des ressources au Centre national pour la vérité et la réconciliation pour établir le Registre national des élèves des pensionnats indiens (appel # 72);
    • Établir et maintenir un registre en ligne des cimetières des pensionnats, ce qui nécessitera des autorisations financières (appel # 73); et
    • Adopter des stratégies et des principes pour documenter, entretenir, commémorer et protéger les cimetières des pensionnats indiens, ce qui nécessitera des pouvoirs financiers et politiques (appel # 76).
  • Douze appels à l'action sont maintenant terminés. Parmi ceux-ci, cinq ont été achevés en 2019 :
    • En avril 2019, le gouvernement a annoncé un financement pour l'Association des musées canadiens en réponse à l'appel à l'action 67;
    • En juin 2019, le gouvernement a adopté la Loi sur les enfants, les jeunes et les familles des Premières nations, des Inuits et des Métis et la Loi sur les langues autochtones, en réponse aux appels à l'action 4 et 14, respectivement;
    • Toujours en juin, le projet de loi C-91, Loi concernant les langues autochtones, a reçu la sanction royale, en réponse à l'appel à l'action 13; et
    • Enfin, la Commission d'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a rendu son rapport final intitulé Réclamer notre pouvoir et notre place, le 3 juin 2019, en réponse à l'appel à l'action 41.
  • En ce qui concerne l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, bien que cet appel soit maintenant considéré comme terminé, nous répondons aux appels à la justice.
  • Comme le demande le rapport final de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, nous travaillons ensemble, sur la base de distinctions, avec des partenaires autochtones, des membres des familles et des survivants, et tous nos partenaires provinciaux et territoriaux dans l'élaboration conjointe d'un plan d'action national.
  • Ce plan établira une feuille de route claire pour mettre fin aux causes systémiques de la violence contre les femmes, les filles et les personnes LGBTQ et bispirituelles autochtones.
  • Ce travail se poursuit, mais il est clair que la base qui est essentielle à l'élaboration de ce plan est également en première ligne de Covid-19.
  • Dans le cadre de cet engagement, nous investissons 50 millions de dollars pour soutenir des centres d'hébergement et d'agression sexuelle pour les femmes et les enfants fuyant la violence, ce qui comprend un financement ciblé pour les installations desservant les communautés autochtones.
  • La mise en œuvre des appels à l'action nécessite du temps, des investissements, des partenariats et, dans de nombreux cas, des changements politiques et / ou législatifs. Notre gouvernement est déterminé à poursuivre ses efforts pour mettre en œuvre les appels à l'action.

Si on insiste sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

  • L'Appel à l'action 41 demande au gouvernement fédéral, en consultation avec les partenaires autochtones, de nommer une enquête publique sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • En réponse à cet appel, le gouvernement a lancé l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées en septembre 2016.
  • Le 3 juin 2019, les commissaires de l'enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées ont publié leur rapport final, Réclamer notre pouvoir et notre place, complétant ainsi l'Appel à l'action 41.
  • Le gouvernement du Canada s'est depuis engagé avec des partenaires autochtones dans l'élaboration d'un plan d'action national pour répondre aux appels à la justice.
  • Des organisations autochtones nous ont dit que les taux de violence fondée sur le sexe ont augmenté pour les femmes et les enfants autochtones au cours de COVID-19. C'est pourquoi nous continuons d'avancer avec des programmes visant à s'attaquer aux causes profondes de la violence telles qu'identifiées dans le rapport final.

Contexte

  • Dans le cadre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, la Commission de vérité et de réconciliation a été établi le 1 juin 2008 dans le but de documenter l'histoire et les répercussions durables des pensionnats indiens sur les élèves autochtones et leurs familles. Elle a permis aux survivants des pensionnats indiens de partager leurs expériences lors de réunions publiques et privées tenues partout au pays.
  • En juin 2015, la Commission a publié un résumé de ses conclusions ainsi que 94 appels à l'action concernant la réconciliation entre les Canadiens et les peuples autochtones. La Commission a officiellement conclu en décembre 2015 avec la publication de son rapport final. Le Centre national pour la vérité et la réconciliation, qui a ouvert ses portes à l'Université du Manitoba en novembre 2015, est un dépôt d'archives qui abrite les recherches, les documents et les témoignages recueillis au cours des activités de la Commission.
  • Les appels à l'action ont été regroupés en deux catégories, à savoir l'héritage et la réconciliation. La section héritage des appels à l'action s'est concentrée sur la réparation des préjudices résultant des pensionnats indiens et concerne principalement la protection de l'enfance, l'éducation, la langue et la culture, la santé et la justice. La section réconciliation des appels à l'action était axée sur la création de meilleures relations entre les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada et les nations autochtones, en mettant l'accent sur la création d'une nouvelle relation.
  • Lors de l'événement de clôture de la Commission, le Premier ministre s'est engagé à mettre en œuvre les appels à l'action de la Commission et a réitéré l'engagement du gouvernement à « une relation renouvelée avec les peuples autochtones, fondée sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat ».
  • Les appels à l'action fournissent au Canada une feuille de route pour faire avancer la réconciliation. Au total, 76 appels relèvent de la responsabilité du seul gouvernement fédéral ou d'une responsabilité partagée entre le gouvernement fédéral, les provinces/territoires et d'autres parties clés.
  • Le Canada a adopté une approche pangouvernementale fondée sur des distinctions pour mettre en œuvre ces 76 appels à l'action. Il s'agit d'un engagement collectif impliquant 13 ministères et organismes fédéraux principaux, avec le soutien de 25 autres ministères et organismes fédéraux.
  • Étant donné l'ampleur de la tâche et le large éventail de partenaires impliqués, la mise en œuvre nécessite du temps, des investissements substantiels continus, des partenariats durables et, dans de nombreux cas, des modifications législatives.
  • Le 3 mai 2018, le gouvernement du Canada a lancé la page web, Donner suite aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation, dans laquelle les Canadiens peuvent suivre la façon dont le Canada répond aux appels à l'action. La page web est mise à jour régulièrement et une nouvelle publication est attendue au cours de l'été.
  • Le 2 juin marquait le cinquième anniversaire de la publication des appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation. Ce fut l'occasion pour le gouvernement du Canada de s'engager à nouveau à honorer et à soutenir les peuples autochtones dans le chemin de la réconciliation.

L'Association des femmes autochtones du Canada

Messages clés

  • Lorsque les femmes autochtones sont responsables de leur propre avancement, leurs familles, communautés et l'ensemble du Canada en bénéficient.
  • L'accord entre le Canada et l'Association des femmes autochtones du Canada, signé au début de l'année 2019, établie un méchanisme visant à ce que les voix des femmes autochtones soient entendues et prises en compte.
  • Nous avons aussi fourni un financement de sept-virgule-trois (7,3) millions de dollars afin de soutenir l'Accord Canada-Association des femmes autochtones du Canada afin d'assurer que les points de vue des femmes autochtones soient pris en compte dans l'élaboration de politiques et de programmes.
  • De plus, en 2019-20, l'AFAC a reçu un financement de base de 1 million de dollars plus 2,1 millions de dollars en financement amélioré pour un total de 3,1 millions de dollars en soutien opérationnel.
  • L'AFAC a également reçu le financement de projet sur le budget de la consultation et de l'élaboration des politiques : 411 280 dollars en 2019-20 ainsi que 295 288 dollars pour l'engagement des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées.
  • Nous continuerons de travailler en partenariat avec l'AFAC afin de faire des progrès sur les enjeux importants pour les femmes autochtones.

Contexte

L'AFAC est une organisation autochtone nationale à but non lucratif représentant la voix politique des femmes autochtones au Canada. Incorporée en 1974, l'AFAC s'efforce de promouvoir le bien-être et l'égalité des femmes par le biais du plaidoyer, de l'éducation, de la recherche et des politiques. L'AFAC, qui regroupe douze organisations de femmes autochtones au pays, avait pour objectif collectif d'améliorer, de promouvoir et de favoriser le bien-être social, économique, culturel et politique des femmes autochtones au sein de leurs communautés respectives et des sociétés canadiennes.

L'AFAC travaille sur diverses questions telles que l'environnement, l'emploi et le travail, la santé, la prévention de la violence et la sécurité, les droits de la personne et les affaires internationales. RCAANC entretient une relation de collaboration et de collaboration efficace avec l'AFAC sur plusieurs priorités fédérales clés, y compris Descheneaux (projet de loi S-3) et le travail préalable à l'enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Bien que l'AFAC ne fasse pas partie du mécanisme bilatéral permanent, elle joue un rôle crucial en veillant à ce que les besoins et les intérêts uniques des femmes autochtones soient pris en compte dans l'élaboration conjointe de toutes les politiques, programmes et projet de lois. Le Premier ministre a souligné l'importance de leur rôle dans les programmes de réconciliation et de féminisme lors de la réunion de janvier 2017 avec l'organisation. RCAANC, au nom du gouvernement fédéral, a finalisé un accord qui formalise un processus de collaboration et de co-développement de priorités partagées. L'Accord a été signé le 1er février 2019 et un financement de 7,3 millions de dollars sur trois ans a été approuvé. En 2019-20, l'AFAC a reçu un financement pour la capacité de base de 1 million de dollars plus 2,1 millions de dollars pour soutenir l'Accord avec un total de 3,1 millions de dollars.

De plus, l'AFAC a reçu du financement pour des projets du budget de consultation et d'élaboration des politiques pour un montant de 411 280 $ en 2019-20 ainsi que 295 288 $ pour l'engagement sur le dossier des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées.

Centre national pour la vérité et la réconciliation Demande de réorientation des dossiers non liés aux réclamations

Messages clés

  • Notre gouvernement est déterminé à préserver l'histoire de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens.
  • Le Canada prend déjà des mesures pour se conformer à la directive du juge Perell de déposer une proposition décrivant le transfert des dossiers non liés aux réclamations détenus par le Secrétariat d'adjudication des pensionnats indiens au Centre national pour la vérité et la réconciliation.
  • Ces dossiers concernent les opérations, la gestion et la surveillance du Processus d'évaluation indépendant.
  • À la suite de la COVID-19 (dix-neuf), le Canada a demandé une prolongation de la date limite du 30 (trente) juin 2020 (deux-mille-vingt) pour déposer la proposition auprès du tribunal.

Si on l'appuie sur les documents des survivants

  • Le Canada reconnaît l'importance de préserver un dossier sur les séquelles des pensionnats indiens pour les survivants, leurs familles et les générations futures, tout en protégeant et en respectant la vie privée des anciens élèves.
  • Le Canada soutient les décisions des demandeurs d'asile qui choisissent de préserver leur histoire auprès du Centre national pour la vérité et la réconciliation, mais cette décision doit être prise par les survivants et par eux seuls.
  • Le Canada soutient pleinement la directive de la Cour à l'adjudicateur en chef d'informer les demandeurs du Processus d'évaluation indépendant qu'ils peuvent conserver leurs dossiers auprès de la Commission nationale de vérité et de réconciliation, s'ils le souhaitent.

Si on l'appuie sur le recours en appel sur le litige

  • Le Canada a déjà commencé à prendre des mesures pour se conformer aux instructions du juge Perell en ce qui concerne les "documents non réclamés".
  • L'appel du Centre national pour la vérité et la réconciliation contre la décision du juge Perell se limite à la question des "enregistrements statiques".
  • La position du Canada dans le cadre de l'appel visera à garantir la protection de la vie privée des demandeurs du Processus d'évaluation indépendant.
  • Le Canada s'est engagé à protéger la vie privée des survivants et craint que la publication de documents statiques entraîne une violation de la vie privée.

Contexte

La demande d'instructions a été déposée par l'adjudicateur en chef afin d'obtenir des directives sur la disposition au Centre national de la vérité et de la réconciliation des dossiers non liés à une réclamation détenus par le Secrétariat d'adjudication des pensionnats indiens et portant sur les opérations, la gestion et la surveillance du processus d'évaluation indépendant. Il cherche à obtenir des directives sur certaines catégories distinctes de documents auxquels des considérations spéciales peuvent s'appliquer et à faire approuver sa proposition de disposition des documents non liés à une réclamation. Les dossiers comprennent des rapports statistiques (de SADRE), les dossiers et les procès-verbaux à huis clos du Groupe de référence de l'adjudicateur en chef (GRAC) et du Comité de surveillance du processus d'évaluation indépendant, le rapport de l'adjudicateur en chef aux tribunaux de surveillance et les dossiers de plainte.

Le 20 janvier 2020, le juge Perell a rejeté la demande d'instructions et a ordonné au Canada de déposer la demande d'instructions avant le 30 juin 2020 avec une proposition d'archivage des copies des dossiers de non réclamation auprès du Centre national pour la vérité et la réconciliation. Le Centre national pour la vérité et la réconciliation a fait appel de la décision.

Suite à COVID-19, le Canada a demandé une prolongation au tribunal pour entreprendre des consultations et compléter la proposition de transfert des documents au Centre national pour la vérité et la réconciliation.

Financement des gouvernements autochtones

Messages clés

  • Le gouvernement travaille en étroite collaboration avec les gouvernements autochtones signataires de traités modernes et les gouvernements autonomes pour soutenir leurs collectivités durant la pandémie de COVID-19.
  • Dans le cadre du Fonds de soutien aux communautés autochtones, les nations autochtones signataires de traités modernes et autonomes reçoivent des fonds de près de 20 millions de dollars.
  • Les gouvernements autochtones signataires de traités modernes et autonomes peuvent également être admissibles aux programmes de soutien offerts à tous les Canadiens, tels que la prestation pour intervention d'urgence et l'augmentation de l'allocation canadienne pour enfants.
  • Le gouvernement continue de travailler avec ses partenaires afin d'examiner de quelle façon s'appliquent les soutiens particuliers destinés aux Autochtones.

Gottfriedson

Messages clés

  • Le gouvernement est déterminé à corriger les torts du passé, particulièrement ceux qui touchent des enfants, hors litiges.
  • Bien que le Canada reste déterminé à négocier une résolution hors cour.
  • Nous savons que travailler en collaboration avec les peuples autochtones afin de renouveler la relation fondée sur l'affirmation des droits, le respect, la coopération et le partenariat est fondamental pour parvenir à la réconciliation.

Brunning litigation

Messages clés

  • Le Canada s'est conformé à toutes les ordonnances des tribunaux concernant les documents du processus d'évaluation indépendant pour le pensionnat indien de St. Anne.
  • Les tribunaux, dont le juge Perell, ont confirmé les actions du Canada en matière de divulgation de documents depuis 2015, affirmant même que "les preuves montrent que le Canada a tenu et continue de tenir ses promesses".
  • 96 % des demandeurs du pensionnat de St. Anne ont reçu une indemnisation. Les survivants du pensionnat de St. Anne ont reçu des indemnisations comparables à celle des survivants des autres pensionnats indiens.
  • Le Canada reste déterminé à faire ce qui est juste pour les survivants et leur parcours de guérison.

100 Wellington

Messages clés

  • L'esprit et l'intention de l'Espace des peuples autochtones ont toujours été qu'il doit rester dirigé par les Premières nations, les Inuits et les Métis.
  • Nous avons travaillé dans un véritable esprit de réconciliation - toutes les décisions concernant l'espace sont prises en groupe entre partenaires, et nous nous réjouissons de poursuivre ce travail ensemble.
  • Avant la COVID-19, nous travaillions sur le plan d'utilisation à court terme de l'Espace des peuples autochtones, tandis que la conception à plus long terme est terminée.
  • Notre engagement demeure, tandis que notre objectif actuel est de veiller à ce que les communautés autochtones soient préparées à la pandémie.

Notices biographiques

Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN), 43e législature, 1re session

Gary Anandasangaree

Gary Anandasangaree

Jaime Battiste

Jaime Battiste

Bob Bratina

Bob Bratina

Marcus Powlowski

Marcus Powlowski

Adam van Koeverden

Adam van Koeverden

Lenore Zann

Lenore Zann

Bob Zimmer

Bob Zimmer

Gary Vidal

Gary Vidal

Arnold Viersen

Arnold Viersen

Jamie Schmale

Jamie Schmale

Sylvie Bérubé

Sylvie Bérubé

Mumilaaq Qaqqaq

Mumilaaq Qaqqaq

Gary Anandasangaree, Scarborough-Rouge Park, (Ontario)

Gary Anandasangaree

Notice biographique

M. Anandasangaree a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015.

Avant d'être élu à la Chambre des communes, M. Anandasangaree a plaidé en faveur de l'éducation et de la justice en tant qu'avocat spécialisé dans la défense des droits de la personne et activiste communautaire de renommée mondiale. Il a été président du Canadian Tamil Youth Development Centre et de la Canadian Tamils' Chamber of Commerce et avocat-conseil auprès du Congrès tamoul canadien. Il a également été conseiller juridique auprès d'IMBA (agents et courtiers en hypothèques indépendants), membre du conseil d'administration du Fonds action jeunesse, membre du conseil consultatif du chef des services de police de Toronto ainsi que membre du programme de subventions pour les nouveaux arrivants de Centraide.

M. Anandasangaree a fait ses études à la faculté de droit Osgoode Hall. Il a été admis au barreau en 2006 et a ensuite dirigé son propre cabinet à Scarborough. Ce défenseur des questions portant sur les droits de la personne a fréquemment représenté Lawyer's Rights Watch Canada aux Nations Unies. Il défend également les jeunes de son quartier en intervenant dans des dossiers d'expulsion et de suspension injustifiées d'élèves.

M. Anandasangaree s'est vu remettre la Médaille du jubilé d'or ainsi que la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour souligner son engagement en matière de services communautaires et de défense des intérêts locaux. Il a également obtenu le prix Gold Key « One to Watch » décerné par la faculté de droit Osgoode Hall et le prix du « Young Practitioner » remis par la South Asian Bar Association.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Subventions destinées aux entreprises autochtones en raison de la COVID-19 : « Les entreprises autochtones offrent de bons emplois et sont des chefs de file au sein de leurs collectivités. Le premier ministre @JustinTrudeau a annoncé un financement de 306,8 M$ pour aider les petites et moyennes entreprises autochtones et soutenir les institutions financières autochtones. Cet investissement garantit l'accès à des prêts sans intérêt et à des contributions non remboursables par l'intermédiaire des IFA. Il aidera des milliers d'entreprises dans tous les secteurs de notre économie et les personnes qui sont employées par ces entreprises. Il y a encore du travail à faire et nous devons aider davantage de personnes. Nous transmettrons sous peu des renseignements sur d'autres mesures visant à soutenir les entreprises autochtones » [traduction]. Twitter, 18 avril 2020
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Notre gouvernement est saisi du dossier. Le Cabinet du premier ministre s'occupe de la situation et travaille sans relâche à sa résolution. Nous voulons tous la paix. Nous voulons tous que la circulation ferroviaire soit rétablie à l'échelle du pays. La ministre des Relations Couronne-Autochtones et le ministre des Services aux Autochtones ont affirmé qu'ils sont prêts à rencontrer les chefs héréditaires dès que possible. Compte tenu de l'offre que la GRC en Colombie-Britannique a faite hier aux chefs, nous espérons que nous pourrons progresser vers une résolution pacifique. » Hansard, 21 février 2020
  • Langues autochtones : « Nous ne pourrons jamais nous en remettre. Je pense que bien peu de personnes qui sont ainsi brimées et qui doivent livrer bataille parviennent un jour à s'en remettre, mais il est nécessaire que nous entamions le processus. C'est essentiellement pour cette raison que les appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation sont importants et que la relance linguistique est si essentielle. » Hansard, 2 mai 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Accord États-Unis-Mexique-Canada : Nous sommes parvenus à un bon accord qui profite à tout le monde et qui protège les droits des femmes, des minorités et des Autochtones ainsi que l'environnement; protège les droits des travailleurs et garantit l'existence de normes minimales en la matière dans les trois pays signataires. Hansard, 3 février 2020
  • Environnement : Le gouvernement est déterminé à atteindre la cible de zéro émission nette d'ici 2050; à interdire les plastiques à usage unique d'ici 2021; à protéger 25 % des océans et 25 % des terres du Canada d'ici 2025, une proportion qui passera à 30 % d'ici 2030; atteindre une économie carboneutre nécessitera un engagement énorme de tous pour atteindre cette cible d'ici 2050. Hansard, 11 décembre 2019
  • Projet de loi C-18 (Loi modifiant la Loi sur le parc national urbain de la Rouge, la Loi sur l'Agence Parcs Canada et la Loi sur les parcs nationaux du Canada) : Le Canada demeure au centre des efforts visant à conserver les éléments de son patrimoine, de sa flore, de sa faune et de ses paysages; l'intégrité écologique doit être la priorité absolue dans le cadre de la gestion du parc urbain national de la Rouge si nous voulons que le Canada reste un chef de file en matière de conservation à l'échelle internationale. Hansard, 17 février 2017

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Racisme contre les personnes noires : « Nous ne pouvons nous permettre de laisser l'histoire se répéter. Nous devons non seulement nous attaquer au racisme contre les personnes noires et nous éduquer les uns les autres, mais aussi nous soutenir mutuellement, ainsi que nos frères et nos sœurs du monde entier, pour lutter contre toute forme de racisme et de discrimination » [traduction]. Twitter, 30 mai 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • M-24 (Mois du patrimoine tamoul) (Motion adoptée le 5 octobre 2016) — Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait reconnaître les contributions que les Canadiens d'origine tamoule ont apportées à la société canadienne, la richesse de la langue et de la culture tamoules ainsi que l'importance de faire connaître le patrimoine tamoul pour les générations qui suivront en déclarant chaque mois de janvier comme étant le mois du patrimoine tamoul.

Jaime Battiste, Sydney-Victoria (Nouvelle-Écosse)

Jaime Battiste

Notice biographique

Né dans la Première Nation de Potlotek, en Nouvelle-Écosse, M. Battiste a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, Jaime a publié des ouvrages sur les lois, l'histoire et les connaissances des Mi'kmaw. Après avoir obtenu son diplôme en droit à l'Université Dalhousie en 2004, M. Battiste a travaillé comme professeur, conseiller principal, coordonnateur de la citoyenneté et chef régional de l'Assemblée des Premières Nations.

M. Battiste a effectué un travail de bénévolat considérable dans les domaines de l'athlétisme, de la défense des intérêts des jeunes, des événements communautaires et de la défense des droits de la Nation mi'kmaq. Il est membre du Cercle sportif autochtone, copropriétaire des Eagles d'Eskasoni, catégorie junior B. De 2001 à 2006, il a été le représentant du conseil jeunesse de la Nouvelle-Écosse au Conseil jeunesse national de l'Assemblée des Premières Nations. En 2005, il a fait partie des modèles nationaux autochtones, titre que lui a décerné l'Organisation nationale de la santé autochtone. En 2006, alors qu'il était président du Conseil jeunesse de l'Assemblée des Premières Nations, il a été l'un des membres fondateurs du Mi'kmaw Maliseet Atlantic Youth Council (MMAYC), un organisme de représentation et de défense de la jeunesse micmaque et malécite dans la région de l'Atlantique. En 2018, M. Battiste a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Réponse du gouvernement à la COVID-19 : « Notre gouvernement investit 100 M$ pour répondre aux besoins alimentaires urgents des Canadiens vulnérables, y compris ceux qui vivent dans les communautés autochtones et nordiques. Cet argent permettra de s'assurer que les organismes achèteront de la nourriture et la livreront à ceux qui en ont le plus besoin » [traduction]. Twitter, 3 avril 2020
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « J'invite aujourd'hui les dirigeants autochtones et non autochtones du Canada à s'engager à ce que notre relation fonctionne. L'intervention politique, et non policière, peut réduire les tensions. C'est la seule solution. Ce qu'il faut, c'est une discussion politique et de la négociation, et non des propos incendiaires. Nous devons inspirer l'espoir. Si je n'ai qu'un message à véhiculer dans ce discours, c'est qu'il y a toujours de l'espoir. Le politicien en moi le croit et le manifestant en moi le croit aussi. » Hansard, 18 février 2020
  • Éducation des Premières Nations : « En Nouvelle-Écosse, les Micmacs ont pris le contrôle de leur système d'éducation il y a 20 ans avec Mi'kmaw Kina'matnewey, que nous appelons MK pour ceux qui ne sont pas doués sur le plan linguistique. Le taux d'obtention de diplôme a augmenté de 30 % et atteint aujourd'hui environ 90 %. Il semble évident que les systèmes d'éducation dirigés et gérés par les Premières Nations donnent de meilleurs résultats pour les élèves des Premières Nations. Je crois aussi savoir que 23 nations Anishinabek ont signé une entente historique d'autonomie gouvernementale en matière d'éducation. » INAN, 25 février 2020
  • Langues autochtones : Notre gouvernement met en œuvre la Loi sur les langues autochtones en affectant 337 millions de dollars au cours des cinq prochaines années aux langues autochtones et 1 500 dollars par année aux élèves des Premières Nations de la maternelle à la douzième année, dans le cadre de la nouvelle politique de financement de l'éducation élaborée conjointement. Twitter, 27 janvier 2020
  • Reconnaissance du rôle des Autochtones : « En tant que tout premier député micmac et en tant que membre de la nation d'Eskasoni, j'aimerais souligner le rôle important qu'ont joué les Autochtones dans l'histoire du Canada. Le gouvernement est résolu à collaborer pour promouvoir les langues autochtones et le bien-être des Autochtones au Canada. » Hansard, 27 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Environnement : « L'Indigenous Leadership Initiative a organisé le colloque Land Needs Guardians à Ottawa pour discuter des problèmes liés aux changements climatiques et à la perte de la biodiversité; les nations autochtones sont à l'avant-garde d'un mouvement, qui prend de l'ampleur, visant à confier la protection de zones de conservation à des intervenants autochtones. » Hansard, 5 février 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Soins de santé au Cap-Breton : Ce que j'ai entendu surtout lorsque j'ai fait du porte-à-porte, c'est la nécessité d'améliorer l'accès aux soins de santé au Cap-Breton. J'ai rencontré l'hon. @PattyHajdu, ministre de la Santé, pour discuter de ce qui importe le plus aux Cap-Bretonnais en matière d'accès de qualité aux services de santé. Ce sera l'une de mes nombreuses priorités. Je me réjouis de travailler avec la ministre et d'améliorer l'accès aux services sur lesquels nous comptons chaque jour. Twitter, 19 décembre 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Bob Bratina, Hamilton Est-Stoney Creek (Ontario)

Bob Bratina

Notice biographique

Né à Hamilton (Ontario), M. Bratina a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Bratina a travaillé en radiodiffusion dans le cadre d'émissions du matin et d'événements sportifs locaux. En 1998, il a été admis au Temple de la renommée de l'Association des journalistes de football du Canada. Il a également été en nomination pour le titre de citoyen de l'année d'Hamilton, en plus d'être désigné citoyen de l'année dans la circonscription d'Hamilton Mountain. En outre, il a siégé à de nombreux conseils d'administration, notamment ceux de GO Transit, de l'Art Gallery of Hamilton, du Theatre Aquarius et de HECFI.

En 2004, il a été élu député de Hamilton Centre, puis à nouveau en 2006. Ses préoccupations concernant les taux élevés de plomb dans l'eau potable de la ville se sont traduites par la mise en œuvre d'un programme de prêts pour le remplacement des canalisations d'approvisionnement en eau et d'un programme de dépistage du plomb dans le sang chez les jeunes enfants. Il a été élu maire de Hamilton en 2010 et a vu l'achèvement d'un nouveau stade, le développement du centre-ville ainsi que la mise sur pied d'une initiative visant à résoudre l'impasse du projet local du récif Randle.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en et la GRC : « Toutes les collectivités, y compris les communautés autochtones, devraient bénéficier d'un service de police professionnel et dévoué. Voilà pourquoi nous allons élaborer conjointement un cadre législatif pour les services de police des Premières Nations et augmenter le nombre de collectivités desservies par le Programme des services de police des Premières Nations. Nous veillerons à ce que les agents et les services de police disposent des outils et des ressources nécessaires pour protéger les personnes vulnérables et renforcer la sécurité des collectivités. » Hansard, 20 février 2020Qualité de l'eau : « Nous ne pouvons plus demeurer passifs par rapport aux conduites d'eau en plomb et à leurs effets sur la qualité de l'eau potable. L'heure est venue pour le gouvernement fédéral de collaborer avec ses partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux et autochtones à l'élaboration d'une solution pancanadienne à ce problème qui touche les très jeunes plus que les aînés et les familles à faible revenu plus que les bien nantis. Les enfants habitant dans un vieux quartier défavorisé ne devraient pas être exposés à un sérieux risque pour la santé à cause de l'endroit où ils vivent ou de la situation économique de leur famille. » Hansard, 7 février 2017

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Acier et projet de loi C-101 (Loi modifiant le Tarif des douanes et la Loi sur le Tribunal canadien du commerce extérieur) : Il est essentiel que le gouvernement dispose des outils et des ressources nécessaires pour protéger les Canadiens, tout en continuant d'encourager les investissements étrangers, le commerce et la croissance économique. Le projet de loi C-101 assurerait cette protection. Les modifications proposées permettraient au gouvernement de réagir rapidement et de façon appropriée à une augmentation marquée des importations qui serait susceptible de nuire aux producteurs et aux travailleurs canadiens. Hansard, 6 juin 2019
  • Anciens combattants : Nous devons continuer à investir dans les prestations et les services aux anciens combattants. Nous comptons regagner la confiance des anciens combattants, qui ont subi pendant 10 ans des compressions sur le plan du financement et du personnel. Hansard, 25 septembre 2018

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Acier : J'ai appuyé l'industrie de l'acier toute ma vie [...] J'avais des métallurgistes à la porte qui me remerciaient pour ce que j'avais fait. (Stelco) fonctionne; les retraités touchent leur pension; nous avons investi des millions de dollars dans l'installation de production. Hamiltonnews.com, 22 octobre 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • M-69 (Qualité de l'eau) (Motion adoptée le 7 février 2017) — Que, de l'avis de la Chambre : a) le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités devrait entreprendre une étude sur (i) la présence de plomb dans l'eau du robinet au Canada, (ii) les efforts faits à ce jour par les provinces, les territoires et les municipalités pour remplacer les conduites de distribution d'eau en plomb, (iii) les efforts déployés actuellement par le gouvernement fédéral pour aider les autres ordres de gouvernement à assurer un approvisionnement sécuritaire en eau potable; b) le Comité devrait faire rapport à la Chambre au plus tard le 1er décembre 2017; c) à la suite du dépôt du rapport en question, le gouvernement fédéral devrait travailler avec les principales parties concernées, dont les provinces, les territoires, la Fédération canadienne des municipalités, ainsi que les partenaires autochtones, pour discuter des manières possibles de régler le dossier des conduites de distribution d'eau en plomb, et notamment du rôle éventuel que doit jouer le gouvernement fédéral à cet égard.

Marcus Powlowski, Thunder Bay-Rainy River (Ontario)

Marcus Powlowski

Notice biographique

Né à Fort William (Ontario), M. Powlowski a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, M. Powlowski a été médecin urgentologue au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. En plus d'être docteur en médecine, il est également titulaire d'un baccalauréat en droit (LL.B) de l'Université de Toronto et d'une maîtrise en droit (LL.M) de l'Université Georgetown. Il a également étudié à l'Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise en santé publique avec spécialisation en droit et politique de la santé.

Pendant deux ans, M. Powlowski a travaillé comme médecin dans des communautés nordiques des Premières Nations et, pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans de nombreux pays en développement d'Afrique et d'Océanie. Il a œuvré pendant plusieurs années comme conseiller en matière de réglementation de la santé auprès de l'Organisation mondiale de la Santé. Il poursuit ses activités de bénévolat dans le cadre d'un projet médical en Éthiopie.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : « Avant la COVID-19, il y a eu la grippe H1N1, une autre maladie virale comparable. Cette pandémie a touché de façon disproportionnée les communautés autochtones nordiques pour les raisons que vous avez citées, probablement les déterminants sociaux de la santé usuels, le manque d'eau potable, la surpopulation, ce genre de choses. Toutefois, je crois qu'il y avait aussi une composante génétique. À l'époque, j'étais médecin à l'hôpital régional de Thunder Bay, où nous avions beaucoup de lits de soins intensifs occupés par des habitants des communautés nordiques. Certains jeunes atteints de la grippe H1N1 étaient si malades qu'il a été nécessaire de les intuber et de les brancher à un respirateur. La proportion de personnes atteintes de maladies plus graves est la préoccupation ultime suscitée par la COVID-19. Si vous vivez dans l'une de ces communautés nordiques strictement accessibles par les airs, la seule chose à faire est d'envoyer les malades par avion. Dans le cas d'une épidémie, vous allez probablement avoir besoin de plus d'avions, de meilleurs systèmes de transport. Est-ce que l'on a tenu compte de cela et est-ce qu'on s'y est préparé? » INAN, 12 mars 2020
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Il est impératif que nous usions de tous les recours possibles pour résoudre la situation des barricades de manière pacifique. » Hansard, 18 février 2020
  • Financement des services : « Ce que j'entends constamment à Thunder Bay, c'est que nous avons chez nous ce groupe important, mais que nous ne recevons pas les fonds nécessaires pour lui offrir des services. Le principe de Jordan dit que personne ne devrait tomber entre les mailles du filet, mais on dirait ici qu'on ne fait que colmater des brèches au lieu d'élaborer un vrai plan. Que fait-on pour aider les Autochtones qui viennent dans des villes comme celles-là à obtenir les services dont ils ont besoin pour s'intégrer, s'ils le souhaitent, à la société? » INAN, 25 février 2020
  • Conditions de vie des Autochtones : Je souscris entièrement aux efforts visant à améliorer les conditions de vie de la population autochtone : nous pouvons faire mieux que ce que nous faisons actuellement. Netnewsledger.com, 21 juillet 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • COVID-19 : HESA, 15 avril 2020
    • Je sais que notre gouvernement fédéral se démène pour s'assurer que, dans la mesure du possible, nous acheminons les EPI aux gens sur le terrain.
    • Au fil des ans, en raison du nombre peu élevé de maladies infectieuses, nous sommes devenus beaucoup plus soucieux de faire tout en notre pouvoir pour ne pas empiéter sur les libertés individuelles, et nous hésitons beaucoup à prendre des mesures coercitives, d'une sorte ou d'une autre, pour contrôler la propagation de maladies infectieuses. C'est ce que pensent les universitaires de la santé publique. Même si le gouvernement a été critiqué pour avoir adopté cette approche, elle correspond aux attitudes qui prévalent chez les universitaires de la santé publique et dans les milieux de la santé publique du monde occidental. Je vous renvoie la question de savoir si la communauté de la santé publique a commis une erreur à cet égard.
  • Logement : Le gouvernement investit concrètement dans les collectivités canadiennes; le coût des loyers grimpe partout au pays; le gouvernement fédéral doit jouer un rôle structurant dans le secteur du logement. Hansard, 29 janvier 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Discrimination contre la communauté LGBTIQ+ : « Les personnes LGBTIQ+ font encore face à d'importantes difficultés dans leur vie quotidienne. Lorsque nous cessons de souligner les exceptions et que nous commençons à examiner comment nous pourrions mieux nous soutenir mutuellement, nous brisons le silence et continuons à exiger un changement systémique » [traduction]. Twitter, 17 mai 2020
  • Armes à feu : Étant donné qu'il n'existe actuellement aucune définition juridique du fusil d'assaut militaire au Canada, certains membres de la communauté avec lesquels j'ai parlé sont sceptiques quant à la pertinence d'une interdiction fondée sur ce terme dans le cadre d'une politique cohérente en matière d'armes à feu. Un tel terme, selon eux, est plus politique que stratégique, et cherche à cibler certaines armes à feu sans fondement rationnel. Ipolitics.ca, 21 janvier 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Adam van Koeverden, Milton (Ontario)

Adam van Koeverden

Notice biographique

Né à Toronto (Ontario), M. van Koeverden a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, M. van Koeverden était un kayakiste de vitesse professionnel. Il a remporté de nombreuses médailles olympiques, notamment la médaille d'or en canoë-kayak masculin aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004, et a également remporté de nombreuses médailles lors d'épreuves de championnats du monde, dont la médaille d'or en 2007, puis à nouveau en 2011.

M. van Koeverden a également travaillé comme conseiller en gestion chez Deloitte, ainsi que comme communicateur, écrivain et producteur pour CBC Sports. Il a obtenu un baccalauréat en kinésiologie de l'Université McMaster en 2007 et a prononcé le discours d'adieu de sa promotion.

Il a grandi dans un logement coopératif au sein d'une famille monoparentale dirigée par une femme et a fait beaucoup de bénévolat pour des organisations comme Right To Play, WaterAid, Special Olympics, Parkinson Canada et la Fondation David Suzuki. Il a également été président de la Commission des athlètes olympiques canadiens, et a été membre du groupe de travail du gouvernement fédéral sur l'intégration des sexes et la violence fondée sur le sexe dans le sport.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « Nous pouvons certainement tous convenir qu'il est dans l'intérêt de tous d'en arriver à un processus et à un règlement sans violence. Or, les propos que nous avons entendus de la part du chef de l'opposition sont tout sauf pacifiques, puisqu'il a laissé entendre que les Autochtones devraient prendre conscience de leurs privilèges. Le chef de l'opposition en a rajouté dans sa déclaration d'aujourd'hui en exigeant qu'on intervienne rapidement et avec force. » Hansard, 18 février 2020
  • Énergie : « Comme nous le savons tous, de nombreuses communautés continuent de compter sur le diesel comme source d'énergie primaire. Beaucoup d'entre elles nous ont dit que cela devient de plus en plus difficile du fait que les effets du changement climatique influent sur leur capacité d'accéder au diesel, ainsi que sur son coût. » INAN, 25 février 2020
  • Inclusion des Autochtones : « Je suis reconnaissant aux Inuits d'avoir inventé l'embarcation dont je me suis servi pendant de nombreuses années. En tant qu'homme blanc venant d'Oakville, je tiens toujours à exprimer ma reconnaissance aux peuples autochtones pour les artéfacts que, souvent, nous utilisons. Beaucoup de personnes ignorent par exemple que la crosse est un sport autochtone, ainsi que le kayak. Selon moi, la reconnaissance de ces faits est un aspect très important de la vérité et de la réconciliation. Je serais heureux de parler davantage de ce sujet, car, à l'égard de la vérité et de la réconciliation, le bilan du gouvernement est éloquent, même s'il reste beaucoup de travail à accomplir, pour tous les partis représentés à la Chambre. » Hansard, 12 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Égalité dans le sport et la société : Trouver des solutions pour que tous les Canadiens puissent pratiquer des activités sportives, récréatives et physiques; examiner les obstacles auxquels se heurtent les femmes occupant des rôles de premier plan à l'intérieur et à l'extérieur de l'industrie du sport; s'efforcer d'élargir la portée de la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme, et faciliter l'accès aux activités sportives et communautaires pour les nouveaux arrivants au pays. Hansard, 27 janvier 2020
  • Environnement : La tarification du carbone est une solution très efficace. Le gouvernement a décidé d'adopter un régime de tarification du carbone partout au pays; grâce à nos investissements dans l'énergie verte et les infrastructures vertes, nous nous rapprocherons de notre cible de zéro émission d'ici 2050. Hansard, 12 décembre 2019
  • Santé mentale : Les lieux de travail au Canada doivent avoir des normes en matière de santé mentale en place; les gens ne devraient pas avoir à attendre des mois avant d'obtenir les services de santé mentale dont ils ont besoin; le gouvernement va s'efforcer de mettre en place des normes pertinentes en matière de santé mentale dans les lieux de travail. Hansard, 27 janvier 2020
  • Coopératives de logement : Ma mère construit et gère des coopératives depuis plus de 30 ans; une des façons d'atténuer la pauvreté consiste à réduire les profits de sorte que, lorsque les gens paient leur loyer, ils n'aient pas à s'assurer que quelqu'un fait de l'argent; je défendrai toujours ardemment le logement coopératif. Hansard, 12 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Allocation canadienne pour enfants : Le Canada est un exemple de ce à quoi peuvent ressembler des mesures concrètes en matière de réduction de la pauvreté. Grâce à des programmes comme l'Allocation canadienne pour enfants, les familles de Milton et de partout au pays disposent de plus d'argent chaque mois, qu'elles peuvent consacrer à l'achat d'aliments sains, à des sports et à des loisirs ainsi qu'à des moments de qualité ensemble. Twitter, 6 février 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Lenore Zann, Cumberland-Colchester (Nouvelle-Écosse)

Lenore Zann

Notice biographique

Née à Sydney (Australie), Mme Zann a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Zann a travaillé comme actrice au cinéma, à la télévision, au théâtre et comme narratrice hors champ. De plus, elle a participé à de nombreux films et émissions de télévision et de radio et à des séries d'animation.

Mme Zann a été élue à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse en 2009, puis à nouveau en 2013 au sein du NPD de la Nouvelle-Écosse. Élue pour la première fois députée de l'opposition, elle a été désignée porte-parole du NPD pour les questions touchant l'éducation, l'environnement, la condition féminine, la Commission des droits de la personne, les affaires autochtones ainsi que la vérité et la réconciliation, l'agriculture, l'enseignement postsecondaire, l'African NS Affairs et les affaires gaéliques. Elle a été l'adjointe du ministre du Tourisme, de la Culture et du Patrimoine.

Chaque été, Mme Zann travaille à la production et à la mise en scène d'une pièce de théâtre communautaire pour la Truro Theatre Society, dont la distribution est composée de personnes de tous âges, notamment d'élèves des écoles locales.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Wet'suwet'en Protests: "As we heard from the Mohawk leaders, and from AFN National Chief Perry Bellegarde last week, we need to resolve this impasse through dialogue and mutual respect. Therefore, we only ask that the Wet'suwet'en be willing to work with our federal government as a partner to find solutions." Hansard, Feb 20, 2020
  • Nouvelles relations fiscales : « [L]es collectivités autochtones qui évoluent vers l'autonomie gouvernementale et l'autodétermination obtiennent de meilleurs résultats sur toute la ligne. M. Battiste a parlé d'éducation, par exemple. C'est la même chose en santé. Il faut notamment établir avec les collectivités des relations financières qui leur permettront de faire leurs propres choix sur les investissements à consentir. Le gouvernement a proposé une nouvelle politique financière d'autonomie gouvernementale axée sur la collaboration comme meilleure façon de répondre aux besoins des Premières Nations autonomes. » INAN, 25 février 2020
  • Rôle des Autochtones dans l'environnement : « Les Premières Nations de la Nouvelle-Écosse, les Micmacs, s'emploient très activement à lutter contre toutes manifestations de dégradation environnementale dans la province. Je suis très fière d'être montée sur la ligne de front avec elles pour attirer l'attention sur le problème et réclamer que le gouvernement en reconnaisse la gravité, particulièrement quand on sait que de grandes entreprises polluent les terres voisines des collectivités des autochtones. » Hansard, 12 décembre 2019
  • Racisme environnemental : « L'un des projets de loi que j'ai présentés à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse visait à lutter contre le racisme environnemental. Il reconnaissait le nombre disproportionné de sites d'enfouissement, de déchets toxiques et de dépotoirs, ainsi que l'intensité de la pollution causée par les grandes sociétés, sur les terres des Premières Nations et des communautés noires. À l'avenir, j'aimerais que le racisme environnemental prenne plus de place dans les discussions, surtout à la Chambre. » Hansard, 12 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Violence des gangs : La violence trouve ses racines dans la pauvreté, le désarroi, le manque d'éducation, l'absence d'espoir en l'avenir, les problèmes de santé mentale et les dépendances. Hansard, 12 décembre 2019
  • Santé et toxicomanie : Il faut investir davantage dans la recherche sur les dépendances; en Nouvelle-Écosse, les personnes qui veulent rencontrer un conseiller en toxicomanie se butent à des temps d'attente qui atteignent parfois 125 jours ou même 365 jours. Hansard, 12 décembre 2019
  • Accord États-Unis-Mexique-Canada : Le nouvel accord maintient l'accès préférentiel aux marchés; modernise les éléments obsolètes de l'ALENA, notamment les obligations en matière de travail en vue d'éliminer la discrimination fondée sur le sexe en milieu de travail. Hansard, 12 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Habitat environnemental à Terre-Neuve : Une évaluation environnementale au large des côtes de Terre-Neuve pourrait accélérer l'exploration pétrolière et gazière dans une zone qui abrite des coraux et des éponges sensibles, et qui comprend un habitat important pour les baleines en voie de disparition. Nous avons jusqu'au 21 février pour agir : ecologyaction.ca/ocean. Twitter, 8 février 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Bob Zimmer, Prince George-Peace River (Colombie-Britannique)

Bob Zimmer

Notice biographique

Né à Dawson Creek (Colombie-Britannique) et élevé à Fort St. John (Colombie-Britannique), M. Zimmer a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2011, puis à nouveau en 2015 et en 2019.

Avant d'être élu, M. Zimmer a commencé sa carrière en travaillant pour l'entreprise familiale de menuiserie de son père, a obtenu son certificat de compagnon charpentier menuisier Sceau rouge et a ensuite créé sa propre entreprise de construction.

Il a obtenu un diplôme de premier cycle de l'Université Trinity Western en cinétique humaine et en histoire et science politique ainsi qu'une licence en éducation de l'Université de la Colombie-Britannique.

M. Zimmer exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les affaires du Nord et les fonctions de porte-parole adjoint pour l'Agence canadienne de développement économique du Nord. Il copréside le caucus parlementaire du plein air.

Au cours de la 42e législature, il a été président du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique (2017–2019), vice-président du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (2016–2017), porte-parole pour la Porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, président du caucus conservateur de la Colombie-Britannique et du Yukon, et président du petit déjeuner de prière national. Durant la 41e législature, M. Zimmer a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire (2013–2014), le Comité permanent des ressources naturelles (2013–2014), le Comité permanent des anciens combattants (2012–2013) et le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2012–2013).

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Présence des Wet'suwet'en au comité INAN : « Je ne comprends pas pourquoi les libéraux et les néo-démocrates du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord voteraient contre une motion visant à entendre les voix du peuple wet'suwet'en. J'ai entendu les chefs héréditaires Theresa Tait-Day, Gary Naziel et Herb Naziel ainsi que les chefs élus des Wet'suwet'en et ils ont de nombreuses questions qui méritent des réponses. Que cachent les libéraux, pourquoi ne permettent-ils pas aux chefs élus et héréditaires de venir au comité et de se faire entendre? » [traduction]. The National Telegraph, 29 mai 2020
  • Motion du comité INAN : « Les libéraux veulent un laissez-passer gratuit sans imputabilité. Nous avons essayé de présenter une motion au comité #INAN, mais elle a été déclarée irrecevable, car elle n'est pas « liée à la COVID » (même si elle l'est). À l'heure actuelle, le Parlement est une imposture, et non @Justin-Trudeau, il ne fonctionne pas » [traduction]. Twitter, 27 mai 2020
  • COVID-19 : « Le Nord du Canada fait face à de nombreux défis qui lui sont uniques par rapport au reste du pays, et la pandémie de la COVID-19 ne fait pas exception à la règle. Malheureusement, à l'heure actuelle, le gouvernement fédéral a choisi une approche uniforme en ce qui concerne les mesures d'urgence pour les entreprises, ce qui a compromis l'admissibilité de nombreuses industries vitales du Nord à une aide dont elles ont grandement besoin. Les conservateurs demandent au gouvernement d'écouter les entreprises et les chefs autochtones du Nord et de travailler avec eux pour s'assurer que personne ne passe à travers les mailles du filet en ce qui concerne l'obtention de l'aide nécessaire » [traduction]. Communiqué de presse, 21 avril 2020
  • Subventions d'urgence pour les entreprises du Nord : « [L]es entreprises du Nord ont des besoins très différents des entreprises du reste du Canada. Étant donné que leur période annuelle d'activité est plus courte et qu'on trouve parmi elles, par exemple, de petites entreprises minières, il est évident que l'approche uniforme du gouvernement pour fournir de l'aide d'urgence aux entreprises est malheureusement très peu utile pour soutenir l'économie du Nord. L'association minière du Yukon, celle des Territoires-du-Nord-Ouest et du Nunavut ainsi que d'autres entreprises du Nord ont dit que les programmes comme la Subvention salariale d'urgence du Canada ne fonctionneront pas dans le Nord. Le gouvernement écoutera-t-il ces dirigeants? Apportera-t-il des changements à son approche pour que les entreprises du Nord aient une chance de survivre à cette situation? » Comité plénier, 20 avril 2020
  • COVID-19 (suite) : « Toute éclosion éventuelle de la COVID-19 dans les collectivités éloignées du Nord pourrait avoir un effet dévastateur, et ces collectivités ont besoin de fournitures et d'équipements médicaux rapidement utilisables pour aider à prévenir la propagation » [traduction]. Communiqué de presse, 10 avril 2020
  • COVID-19 (suite) : « Étant donné les récents rapports de Premières Nations préoccupées par le manque d'EPI disponibles pour les travailleurs de la santé dans leurs collectivités, le gouvernement doit se pencher sur la façon dont il s'assure que nos collectivités du Nord ont accès à cet équipement d'une importance vitale maintenant et dans les semaines à venir » [traduction]. Communiqué de presse, 10 avril 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Entreprises de bois d'œuvre : On ne peut pas payer les droits compensateurs sur le bois d'œuvre imposés par les États-Unis. Cette situation ne fait que bloquer des milliards de dollars de capitaux. Si les entreprises de bois d'œuvre échouent, ce seront ensuite les usines de pâte à papier qui fermeront leurs portes, alors que nous avons besoin de produits de pâtes pour la fabrication d'équipement de protection individuelle et de papier de toilette. Comité plénier, 20 avril 2020
  • Moyens de défense dans le Nord : Nos moyens de défense dans le Nord doivent être mis à jour dès maintenant. Le Système d'alerte du Nord est dépassé, et des spécialistes indiquent que notre radar à courte et longue portée est essentiellement désuet. Comité plénier, 20 avril 2020
  • Compagnies aériennes dans le Nord : Les compagnies aériennes desservant le Nord sont indispensables pour répondre aux besoins essentiels comme la nourriture et les médicaments. Comité plénier, 20 avril 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Crise du secteur de l'énergie : « Toute action du gouvernement devrait être axée sur des solutions réelles qui garantissent la survie à court terme des employeurs et des travailleurs du secteur de l'énergie et sur des mesures à plus long terme qui assureront la reprise et la croissance future au Canada » [traduction]. Communiqué de presse, 3 avril 2020
  • Armes à feu : En fait, la plupart des propriétaires d'armes à feu respectent les lois canadiennes sur les armes à feu. Ce sont les criminels qui ne le font pas. S'il est peut-être beaucoup plus difficile de poursuivre les gangs et les trafiquants d'armes à feu, c'est précisément ce que ce gouvernement devrait faire pour renforcer la sécurité des Canadiens. Alaska Highway News, 20 janvier 2020

Questions écrites

  • Q-195, Subventions et contributions de moins de 25 000 $ accordées par l'Agence canadienne de développement économique du Nord, depuis le 1er janvier 2018 – 27 janvier 2020
  • Q-55, Cabinet du premier ministre et bureaux du ministre — 5 décembre 2019
  • Q-54, Scandales de Cambridge Analytica et d'AggregateIQ — 5 décembre 2019

Affaires émanant des députés

  • Projet de loi C-346, Loi modifiant la Loi sur les armes à feu (permis)(rejeté en deuxième lecture à la Chambre, novembre 2017 — 42e législature)
  • M-589 (Réglementation des armes à feu) (Motion débattue pendant une heure, 26 mai 2015 — 41e législature) — Que, de l'avis de la Chambre : a) le Canada dépasse déjà les normes sur les armes à feu prévues à la résolution 55/255 des Nations Unies (la résolution); b) les règles envisagées dans la résolution ne feraient rien pour accroître la sécurité publique et alourdiraient seulement le fardeau du milieu des armes à feu respectueux des lois; par conséquent, le gouvernement a déjà plus que rempli ses obligations à l'égard de la résolution et n'est pas tenu de prendre d'autres mesures.
  • M-588 (Protocole des Nations Unies sur les armes à feu) (Motion retirée, 26 mars 2015 - 42e législature) — Que, de l'avis de la Chambre, le régime de marquage des armes à feu des Nations Unies n'améliore en rien la sécurité publique et ne fait qu'ajouter au fardeau des utilisateurs d'armes à feu respectueux des lois et, qu'en conséquence, le gouvernement ne devrait pas avoir l'obligation de le mettre en œuvre.

Gary Vidal, Desnethé-Missinippi-Rivière Churchill (Saskatchewan)

Gary Vidal

Notice biographique

Né à Meadow Lake (Saskatchewan), M. Vidal a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2019.

Avant d'être élu, M. Vidal a été maire de Meadow Lake (Saskatchewan) de 2011 à 2019. Il a obtenu son diplôme de l'école secondaire Carpenter en 1983, puis a poursuivi ses études à l'Université de la Saskatchewan et au Briercrest Bible College.

Il est comptable professionnel agréé (CPA, CGA) et partenaire de la firme comptable Pliska Vidal & Co. depuis 1988. Il a assumé la charge de vice-président du caucus des maires de la Saskatchewan de 2016 à 2018, et a siégé au conseil d'administration de SaskWater de 2008 à 2017. Dans l'exercice de ses fonctions, il a également été président du comité de gouvernance et des responsabilités d'entreprise, président du comité de vérification et des finances et président du conseil d'administration de 2015 à 2017.

M. Vidal exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les services aux Autochtones.

M. Vidal a fait du bénévolat dans diverses fonctions de direction au sein de son église locale ainsi que du conseil d'administration du Bethel Gospel Camp, un camp biblique interconfessionnel pour enfants. Parmi ses autres activités de bénévolat, il est entraîneur et directeur d'équipes de hockey mineur, de baseball et de football. En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Comité INAN : « Surpris d'entendre @ccab_national @BullTabatha dire à notre comité #INAN qu'aucune entreprise autochtone n'a obtenu de marché du gouvernement pour produire des EPI alors que beaucoup en ont la volonté et la capacité. Le gouvernement doit faire mieux » [traduction]. Twitter, 30 mai 2020
  • Législation et COVID-19 : « La législation actuelle ne tient pas compte des Premières Nations au Canada — nous devons veiller à ce que ces entreprises aient accès aux mêmes programmes afin qu'elles puissent survivre pendant cette période difficile » [traduction]. Twitter, 24 avril 2020
  • Législation et COVID-19 (suite) : « [L]es Premières Nations du Canada utilisent généralement le modèle de la société en commandite pour se lancer en affaires. On retrouve de telles sociétés en commandite dans tous les secteurs de l'économie canadienne, y compris la foresterie, l'exploitation minière, la fabrication, la construction et la vente au détail. La crise de la COVID-19 a sur ces sociétés le même effet que sur l'ensemble de l'économie canadienne. On indique dans ce mémoire que les sociétés en commandite ne seront admissibles à aucun des montants prévus dans le cadre de ce programme de subvention salariale. Il y a selon moi une lacune grave dans la mise en place de cette subvention salariale si les entreprises des Premières Nations en sont exclues en raison de leur recours au modèle des sociétés en commandite. » FINA, 8 avril 2020
  • Élections des Premières Nations et COVID-19 : « Le ministre Miller et son ministère doivent être en contact direct avec ces Nations immédiatement et leur fournir des éclaircissements. Ces élections sont dangereuses, et le gouvernement doit faire tout son possible pour empêcher les éclosions dans les collectivités autochtones » [traduction]. Twitter, 26 mars 2020
  • Consultation des Premières Nations : « Pourquoi les provinces n'ont-elles pas été consultées ou mobilisées plus tôt? Le ministre des Services sociaux de la Saskatchewan a dit tenir à ce qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte. A-t-on l'intention de faire participer davantage les ministères provinciaux au processus qu'ils ne l'ont peut-être fait pendant l'élaboration du projet de loi? » INAN, 25 février 2020
  • Suicides de jeunes Autochtones : « Si les jeunes du nord de la Saskatchewan pouvaient se tourner vers les personnes qu'ils admirent et respectent — leurs parents, leurs frères et sœurs aînés — et constater qu'ils réussissent dans l'industrie du Nord de la Saskatchewan, ils auraient de l'espoir et n'auraient pas à envisager le suicide comme porte de sortie. » Hansard, 30 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Bois d'œuvre et USMCA : Manque de transparence du gouvernement, on ne peut pas examiner l'accord de près; aucun accord sur le bois d'œuvre, travailleurs en difficulté, craintes de fermeture des scieries. Hansard, 10 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Augmentations d'impôts liées à la COVID-19 : « Aujourd'hui, les libéraux ont ENCORE augmenté les impôts des Canadiens! Pendant la pandémie de la COVID-19, Justin Trudeau a augmenté sa taxe sur le carbone, rendant tout plus cher pour les Canadiens. Mes collègues et moi qui venons de la Saskatchewan avons donc écrit au ministre des Finances pour lui demander d'arrêter! » [traduction]. Twitter, 1er avril 2020

Questions écrites

  • Q-186, Prises de contrôle par des intérêts étrangers et acquisitions d'entreprises canadiennes par des entreprises d'État étrangères, transactions visées par le Règlement sur Investissement Canada et la Loi sur Investissement Canada — 27 janvier 2020
  • Q-187, Membres des Forces armées canadiennes (FAC) en affectation à l'étranger — 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Arnold Viersen, Peace River-Westlock (Alberta)

Arnold Viersen

Notice biographique

Né à Barrhead (Alberta), M. Viersen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Viersen a travaillé comme apprenti mécanicien automobile et a obtenu son certificat de compagnon du Northern Alberta Institute of Technology (NAIT). Il a également obtenu un diplôme en commerce de l'Université Fraser Valley (UFV) tout en poursuivant sa carrière dans le secteur de l'automobile.

Au cours de la 42e législature, M. Viersen a exercé les fonctions de porte-parole adjoint pour les questions touchant les affaires rurales. Il a défendu les droits et les préoccupations des familles, des exploitations agricoles et des industries rurales en Alberta et dans tout le Canada. Depuis 2015, il est membre du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord.

M. Viersen participe à un certain nombre de caucus parlementaires, notamment le caucus des affaires autochtones, le caucus du plein air et le caucus pro-vie. Il est également membre du groupe d'amitié parlementaire Canada-Pays-Bas, du groupe des parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires et du groupe des parlementaires amis des Kurdes.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Victimes autochtones de la traite de personnes : « [I]l est bien connu que les femmes autochtones sont de loin le groupe de victimes le plus important de la traite des personnes au Canada même si elles ne représentent que 4 % des femmes du pays. Un rapport déposé en 2014 par la Fondation canadienne des femmes établit qu'au moins 50 % des femmes victimes de la traite des personnes à des fins sexuelles au Canada sont autochtones. À Winnipeg, ce taux est plutôt de 70 ou 80 %, tandis que, à Edmonton, tout près de chez moi, de 40 à 50 % des victimes de crimes sexuels sont des femmes autochtones. » INAN, 12 mars 2020
  • Responsabilité liée aux élections de bande : « [L]'une des préoccupations qui revient constamment dans ma circonscription concerne les élections de bande et l'application régulière de la loi lorsque des membres de la bande estiment qu'il y a une irrégularité ou un changement de date, ce genre de choses. Dans un cas où il n'y a pas quorum parce que des gens ont démissionné du conseil de bande, ils ne sont plus en mesure d'obtenir le quorum et on s'attend à ce qu'AANC intervienne pour combler le vide. Parce qu'il n'y a plus quorum, ces bandes ne peuvent pas émettre de chèques et les gens ne sont pas payés. Je parle de la Première Nation Kapawe'no. Quel est le processus prévu pour résoudre certains de ces problèmes d'application régulière de la loi en matière d'élections? » INAN, 25 février 2020
  • Langues autochtones : « Ce ne sont pas seulement les langues autochtones qui sont en difficulté au Canada. Sans les fondements économiques, ce sont la culture, le mode de vie et les communautés qui sont menacés si les gens ne sont pas en mesure de les financer et de survivre dans le contexte économique de leur région. » Hansard, 2 mai 2019
  • Pipelines et communautés autochtones : « L'une des choses qui ont vraiment aidé les communautés autochtones du Nord de l'Alberta, c'est leur participation à l'industrie pétrolière et gazière et la richesse qu'elle leur a apportée. Lorsque les communautés disposent des fonds nécessaires, elles redeviennent des communautés; leur culture commence à s'épanouir et leurs langues peuvent être préservées. » Hansard, 2 mai 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Traite de personnes et travail du sexe : La légalisation de la prostitution entraîne des cas de violence à l'endroit de personnes qui travaillent dans ce secteur. C'est ce qui s'est passé en Allemagne, en Nouvelle-Zélande et aux Pays-Bas. La légitimation de la prostitution banalise les comportements violents, la misogynie et la chosification des femmes et des filles. Hansard, 4 février 2020.

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Aide liée à la COVID-19 : « Nous sommes tous dans le même bateau. Que vous soyez agriculteur, propriétaire d'une petite entreprise, travailleur du secteur du pétrole et du gaz, travailleur de première ligne ou étudiant — si vous avez besoin d'aide ou d'assistance — communiquez avec le personnel de mon bureau. Nous sommes là pour vous aider à surmonter cette épreuve » [traduction]. Twitter, 15 avril 2020
  • Exploitation sexuelle en ligne : « Les parents doivent rester vigilants en ce qui concerne les activités en ligne de leurs enfants. Comme les jeunes passent plus de temps en ligne en cette période de confinement, les risques d'exploitation sexuelle en ligne augmentent » [traduction]. Twitter, 14 avril 2020

Questions écrites

  • Q-113, Nouveau logo « Le cœur grand ouvert » dévoilé par Destination Canada — 27 janvier 2020
  • Q-112, Participation du gouvernement à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25 à Madrid (Espagne) en décembre 2019 – 27 janvier 2020
  • Q-111, Achat, par le gouvernement, en 2019, de billets ou de laissez-passer pour des activités de Canada 2020
  • Q-110, Montant total des frais de paiement en retard pour les services téléphoniques depuis le 1er juin 2018 – 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • M-212 (Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes) (Motion inscrite au Feuilleton des avis, 20 février 2019) — Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait encourager les Canadiens à sensibiliser la population à l'ampleur de l'esclavage moderne au Canada et à l'étranger, et à prendre des mesures pour lutter contre la traite des personnes, en désignant le 22e jour de février de chaque année la Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes, pour coïncider avec l'anniversaire de la déclaration unanime de la Chambre de condamner la traite des personnes et l'esclavage sous toutes ses formes, adoptée le 22 février 2007.
  • M-47 (Instruction au Comité permanent de la santé [contenu violent et sexuel en ligne]) (Motion adoptée le 6 décembre 2016) — Que le Comité permanent de la santé reçoive instruction d'étudier les effets de santé publique liés à la facilité de trouver et de visionner en ligne du contenu violent et sexuellement explicite avilissant sur les enfants, les femmes et les hommes, en reconnaissant et en respectant la compétence des provinces et des territoires à cet égard et que ledit Comité fasse rapport de ses conclusions à la Chambre au plus tard en juillet 2017.

Jamie Schmale, Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (Ontario)

Jamie Schmale

Notice biographique

Né à Brampton (Ontario), M. Schmale a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Schmale a travaillé comme adjoint exécutif et directeur de campagne de l'ancien député conservateur Barry Devolin (Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (Ontario). Il a obtenu un diplôme en radiodiffusion au Collège Loyalist (Ontario) et a commencé sa carrière comme présentateur de nouvelles. Il est devenu par la suite directeur des nouvelles pour CHUM Media.

M. Schmale exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions ayant trait aux relations entre la Couronne et les Autochtones.

Au cours de la 42e législature, M. Schmale a été le porte-parole de l'opposition pour les questions touchant le développement économique du Nord et le porte-parole adjoint pour les ressources naturelles. Il a été membre du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2015–2017) et du Comité permanent des ressources naturelles (2017–2019).

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Présence des Wet'suwet'en au comité INAN : « Il est épouvantable que les libéraux, avec le soutien du NPD qui représente les Wet'suwet'en dans la circonscription de Skeena-Bulkley Valley, bloquent une motion donnant une voix aux Autochtones » [traduction]. Communiqué de presse officiel, 29 mai 2020
  • Fonds de soutien aux communautés autochtones pendant la pandémie : « Le 20 mars, le ministre Miller a fourni tous les détails quant à la répartition et à l'utilisation de ces 305 millions de dollars. D'après ce que j'ai pu comprendre, 215 millions de dollars sont alloués aux membres de l'Assemblée des Premières Nations, soit plus de 334 000 membres des Premières Nations vivant dans une réserve; 45 millions de dollars sont mis à la disposition des quelque 47 000 Inuits vivant sur leurs quatre territoires traditionnels au Canada; et 30 millions de dollars sont alloués aux communautés affiliées au Ralliement national des Métis et à leurs 42 000 membres en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Cela laisse environ 15 millions de dollars pour près de 643 000 membres des Premières Nations vivant à l'extérieur d'une réserve, plus d'un demi-million de Métis non affiliés au Ralliement national des Métis, et près de 18 000 Inuits vivant à l'extérieur des quatre régions de l'ITK. » FINA, 8 avril 2020
  • Réponse du gouvernement à la COVID-19 : Débats, 20 avril 2020
    • « [L]e ministre des Services aux Autochtones a déclaré que son ministère avait fait parvenir des boîtes d'équipement de protection personnelle aux Premières Nations dans l'ensemble du pays. Cependant, il y a encore des communautés autochtones qui déplorent avoir très difficilement accès à ce type d'équipement essentiel à la survie. Le ministre peut-il rendre compte du nombre de communautés des Premières Nations qui n'ont toujours pas reçu leur équipement de protection personnelle? »
    • « Le ministre peut-il nous dire si le gouvernement a consulté les trois institutions énoncées dans la Loi sur la gestion financière des premières nations avant de créer le fonds d'aide aux entreprises autochtones pouvant atteindre 336 millions de dollars? »
    • « [D]es 305 millions de dollars qui ont été annoncés pour le Fonds de soutien aux communautés autochtones, 15 millions de dollars, soit moins de 5 %, ont été consacrés aux organismes autochtones urbains. Alors que 60 % des Autochtones au Canada vivent en milieu urbain, comment le gouvernement peut-il expliquer cette répartition de l'argent? »
    • « [Q]uels groupes autochtones hors réserve ou non inscrits ont participé aux décisions sur la façon la plus efficace d'affecter ces 15 millions de dollars? »
    • « [N]ous croyons comprendre que Services aux Autochtones Canada n'a pas encore approuvé le versement des fonds destinés aux groupes autochtones hors réserve ou non inscrits. Quand cet argent sera-t-il débloqué? »

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • L'industrie pendant la COVID-19 : Le secteur forestier traversait une crise avant la pandémie. Des usines fermaient leurs portes et des milliers de travailleurs perdaient leur emploi. Si notre industrie forestière est en péril, la production de fournitures médicales, de papier hygiénique et de divers autres produits essentiels est aussi en péril. L'industrie du tourisme a été dévastée, et la relance après la crise de la COVID-19 demeure incertaine. Les réservations ont été annulées jusqu'en 2021. Les petites entreprises souffrent des lacunes de la Banque de développement du Canada. Les petites et moyennes entreprises qui, juste avant l'interruption des services, avaient obtenu des prêts et n'avaient pas encore ouvert leurs portes sont censées payer les intérêts sur du capital qu'ils n'ont pas encore à rembourser. Débats, 20 avril 2020
  • Pétrole et gaz : Soutenir le secteur du pétrole et du gaz; les projets de loi anti-énergie réglementent à outrance le projet d'oléoduc d'ouest en est. Hansard, 13 juin 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Armes à feu : Après tout, pour freiner l'augmentation des crimes commis avec des armes à feu, il faut lutter contre les criminels et les gangs, et non punir les propriétaires légitimes d'armes à feu. Voilà la solution. Twitter, 31 janvier 2020

Questions écrites

  • Q-193, Documents classifiés ou protégés, depuis le 1er janvier 2019 – 27 janvier 2020
  • Q-188, Norme de service de 16 semaines fixée par Anciens Combattants Canada pour prendre une décision en matière de prestations d'invalidité — 27 janvier 2020
  • Q-172, Achats, par le gouvernement, de crédits de carbone compensatoires — 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Sylvie Bérubé, Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou (Québec)

Sylvie Bérubé

Notice biographique

Mme Bérubé a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Bérubé a travaillé pendant 30 ans au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue, notamment dans le domaine des ressources humaines et de l'information. Elle a également été directrice du comité social de l'Hôpital de Val-d'Or, administratrice de l'organisme Taxibus, membre de l'association de la sécurité de l'information du Québec et présidente du Parti Québécois d'Abitibi-Est.

Mme Bérubé exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les affaires autochtones.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « [D]epuis que le gouvernement a abdiqué son leadership dans la crise ferroviaire, la situation dégénère. Les barrages se multiplient au Québec et ailleurs. Au moment où il décidait de se cacher du conflit, vendredi dernier, le premier ministre a affirmé qu'il voulait dialoguer, mais que cela prend deux interlocuteurs pour un dialogue. » Hansard, 25 février 2020
  • Avis d'ébullition de l'eau : « Je représente la circonscription d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et, actuellement, il y a des situations qui dégénèrent relativement à l'accès à l'eau potable et aussi en matière de logement. Vous dites que vous avez un groupe de travail mixte composé de l'Assemblée des Premières Nations. Qui, parmi les Premières Nations, siège au comité du groupe mixte? » INAN, 25 février 2020
  • Traités : « Le respect et l'interprétation des traités sont plus que jamais nécessaires afin de sortir du colonialisme dont ont souffert et souffrent encore à ce jour les Premières Nations de ce pays. Cela devrait être une des priorités dans le discours du Trône. » Hansard, 12 décembre 2019
  • Principales questions autochtones dans le Nord du Québec : « En ce qui a trait aux affaires autochtones, les dossiers importants sont les logements sociaux, l'itinérance et les infrastructures dans le Nord du Québec. La fonte des neiges est également très importante pour eux puisque cela change leur culture. En ce qui a trait à l'environnement, il faut travailler avec les Premières Nations. » Hansard, 28 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Infrastructure du Québec : Nécessité d'investir dans les transports, les télécommunications, les infrastructures aéroportuaires; le transport ferroviaire des matières dangereuses est oublié par le fédéral. Hansard, 28 janvier 2020
  • Logement : Le secteur minier d'envergure dans le comté provoque une rareté de logement; il faut des investissements pour améliorer les aqueducs et les systèmes d'égouts. Hansard, 28 janvier 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Relations entre le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral : « Ce n'est jamais facile avec le fédéral. On envoie de l'argent à Ottawa qu'on pourrait garder chez nous et le fédéral met des bâtons dans les roues du Québec. » Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019
  • Questions relatives au Québec : « On ne sera jamais aussi bien servis que par nous-mêmes. Plusieurs dossiers du fédéral m'agacent, dont la couverture internet, le financement de logement social, l'inaction concernant la Loi sur les Indiens et la taxe sur le bois d'œuvre qui affecte notre région. » Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Mumilaaq Qaqqaq, Nunavut (Nt)

Mumilaaq Qaqqaq

Notice biographique

Née à Baker Lake (Nunavut), Mme Qaqqaq a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Qaqqaq était animatrice, conférencière et bénévole, surtout connue pour son discours prononcé à la Chambre des communes à l'occasion de la Journée internationale de la femme en 2017 dans le cadre du programme « Héritières du suffrage », conçu pour permettre aux jeunes femmes de parler de la vision qu'elles ont pour leur pays à la Chambre des communes. Elle a travaillé comme agente d'emploi pour Nunavut Tunngavik Incorporated et comme spécialiste de programmes de mieux-être auprès du ministère de la Santé du gouvernement du Nunavut. Elle a occupé des postes au sein d'Inuit Tapiriit Kanatami, notamment auprès de Susan Aglukark à l'Arctic Rose Foundation et à Northern Youth Abroad. Elle est diplômée de l'école secondaire Jonah Amitnaaq.

Mme Qaqqaq est actuellement porte-parole pour les questions touchant l'Agence canadienne de développement économique, les affaires du Nord, en plus d'être porte-parole adjointe pour questions en matière de ressources naturelles.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Conflit d'intérêts au sein du Conseil d'approvisionnement COVID-19 : « Le gouvernement fédéral a eu un conflit d'intérêt évident lorsqu'il a acheté des fournitures médicales à une société ayant des liens avec son propre Conseil d'approvisionnement COVID-19. Je suis fier que mes collègues de la commission INAN aient convenu que nous avons besoin de réponses. » Twitter, 30 mai 2020
  • MMIWG retard du plan d'action : « Je ne peux même pas commencer à me faire à l'idée. La justice, la sécurité et les soins sont ce dont les gens ont besoin en ce moment! Nous devons protéger nos femmes. Il y a une énorme inégalité. Nos femmes méritent d'être en sécurité et protégées! » Twitter, 28 mai 2020
  • Soutien du gouvernement à COVID-19 : « Les Nunavummiut attendent toujours l'aide liée à COVID-19 du gouvernement fédéral, qui a été promise il y a quelques semaines. Alors que les communautés font tout ce qu'elles peuvent pour se préparer — en ce moment, nous avons besoin que le gouvernement fédéral fournisse les ressources qu'il a promises. » Twitter, 26 avr. 2020
  • COVID-19 (suite) : « Les gens s'inquiètent du manque d'installations et de services nécessaires pour aider à faire face à la pandémie. C'est là que le gouvernement doit avoir un plan qui corresponde à notre réalité. Et agir rapidement. » Twitter, 1er avr. 2020
  • Services aux Inuits : « Nous constatons continuellement le manque de services pour les Inuits et les Métis. Il est difficile de parler de choses comme la formation sur l'entretien des infrastructures du système d'eau alors que ces infrastructures ne sont même pas là au départ. » INAN, 25 février 2020
  • Wetsu'wet'en Protestations : « La rencontre avec les chefs du Wetsu'wet'en serait un pas dans la bonne direction pour la réconciliation, mais ce que nous voyons à nouveau, c'est l'échec du Premier ministre. Ses promesses non tenues envers les habitants de ma circonscription se voient tous les jours, avec un manque et une mauvaise qualité des soins de santé, des soins de santé mentale, du logement, de l'éducation et des transports. » Hansard, 21 février 2020
  • Nutrition Nord : « Depuis le lancement du programme Nutrition Nord, la sécurité alimentaire s'est en fait détériorée au Nunavut. Des gens dans le besoin peinent à se procurer des produits essentiels et de la nourriture de qualité. Le Nunavut est le seul territoire accessible par avion seulement. La situation est donc pire encore dans ma circonscription. » Hansard, 29 janvier 2020
  • Changement climatique et populations du Nord : « lls mettent en péril la vie des chasseurs et menacent leur capacité à subvenir aux besoins de leur famille et de leur communauté. Nous devons gérer la situation en fonction de ce qu'elle est : une crise. » Hansard, 6 décembre 2019
  • Infrastructure du Nord : « Au Nunavut, nous continuons à nous battre pour que nos droits fondamentaux soient reconnus, à savoir avoir un endroit sûr où vivre, avoir les moyens de nous nourrir et avoir accès à l'eau potable. » Hansard, 6 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Aucune.

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Le changement climatique : « Le changement climatique est déjà une réalité dans Nunavut et continuera à menacer nos communautés et notre mode de vie. Je m'engage à me battre pour une action climatique réelle dès maintenant et à soutenir la prochaine génération de dirigeants qui savent qu'ils ne peuvent pas ignorer le changement climatique. » Twitter, 22 avr. 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

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