Renseignements au sujet de la poussière sur le site de la mine Giant

Ces renseignements portent sur des sujets de préoccupation liés à la poussière, à la gestion de la poussière et aux effets de la poussière sur le site de la mine Giant. Ils ne visent pas à remplacer les directives des autorités sanitaires ou des conseils médicaux précis.

Sur cette page

Les répercussions de la poussière provenant du site de la mine Giant sur les résidants de Yellowknife, de Dettah et de Ndilǫ

Des évaluations récentes des risques pour la santé humaine et l'environnement ont révélé qu'il n'y a aucun risque important pour la santé en ce qui concerne l'arsenic dans la poussière pour les communautés environnantes. Ces études ont tenu compte des activités récréatives et traditionnelles, notamment :

Les concentrations d'arsenic dans l'air sont très faibles. Les évaluations des risques montrent que le risque pour la santé de respirer de l'arsenic dans l'air pour les résidants de Yellowknife, de Ndilǫ de Dettah est négligeable Format PDF (694,69 Ko, 2 pages).

Le Projet d'assainissement de la mine Giant surveille continuellement la qualité de l'air dans les communautés de Yellowknife et de Ndilǫ.

La poussière en suspension dans l'air et votre santé

En général, la poussière est présente en petites quantités dans l'air et peut être composée de particules de différentes tailles. Les plus grandes particules sont celles qui sont plus visibles dans l'air. Ces particules sont une nuisance, mais elles ne sont généralement pas dangereuses pour votre santé.

Lorsqu'il y a une quantité importante de poussière provenant de n'importe quelle source, il est important de prendre des précautions pour ne pas inhaler de petites particules de poussière.

Les particules qui peuvent flotter dans l'air et voyager plus loin en raison de leur plus petite taille sont souvent divisées en 2 catégories de taille : les particules grossières et les particules fines. Ce sont les particules qui sont mesurées dans le cadre du Programme de surveillance de la qualité de l'air du Projet d'assainissement de la mine Giant.

Les particules grossières proviennent principalement de routes non pavées, des feux de forêt et de la combustion de broussailles ou de déchets, et des sols balayés par le vent depuis les grands espaces. Ces particules sont généralement filtrées hors de l'air lorsqu'elles entrent dans votre nez. Ces particules peuvent irriter les yeux, le nez et la gorge.

Les fines particules peuvent provenir d'activités industrielles, de combustibles brûlés pour chauffer les bâtiments, des émissions de véhicules, de la fumée provenant des feux de forêt ou se former dans l'atmosphère à cause des réactions chimiques des gaz. Ces particules peuvent déclencher de la toux et rendre la respiration plus difficile. Elles peuvent également causer des problèmes de santé ou aggraver des problèmes comme l'asthme ou d'autres problèmes respiratoires, en particulier chez les jeunes enfants et les adultes plus âgés.

La poussière provenant des résidus du site de la mine Giant est non toxique et présente de très faibles concentrations de métaux. Cependant, comme pour toutes les poussières, les risques pour la santé associés à l'exposition sont dus aux matières particulaires dans votre système respiratoire. Les matières particulaires sont des poussières qui peuvent pénétrer dans les poumons d'une personne.

La poussière provenant du site de la mine Giant près de Yellowknife et de Ndilǫ

Même si l'équipe du responsable du projet a mis en place des mesures de prévention contre la poussière sur le site de la mine Giant, la poussière peut toujours être balayée du site par des jours très venteux. Dans le cadre du Projet d'assainissement de la mine Giant, on surveille continuellement la qualité de l'air dans les communautés de Yellowknife et de Ndilǫ. Les stations de surveillance de la qualité de l'air sont situées à Ndilǫ, dans le lotissement de Niven Lake au centre-ville de Yellowknife, et à la marina près du club de voile du Grand lac des Esclaves. La qualité de l'air en temps réel est mesurée, et les filtres recueillent la poussière qui est testée pour les métaux, y compris l'arsenic.

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO) exploite également une station de surveillance de la qualité de l'air au centre-ville de Yellowknife. La surveillance des dernières années a montré que les activités sur le site de la mine Giant n'ont pas d'incidence importante sur la qualité de l'air dans ces communautés. Veuillez consulter la Foire aux questions sur la qualité de l'air du GTNO Format PDF (694,69 Ko, 2 pages) pour de plus amples renseignements.

Principales sources possibles de poussière sur le site de la mine Giant

La poussière sur le site de la mine Giant provient principalement de la circulation des véhicules sur des routes non pavées et de 4 bassins de décantation des résidus sur place, avec une petite contribution des activités d'assainissement en cours.

L'assainissement comprend le déplacement des résidus du bassin sud vers d'autres bassins de décantation des résidus. L'eau sera drainée des 3 autres bassins de décantation, ils seront recouverts d'un revêtement spécial fait à cette fin, et surmontés d'une couverture rocheuse non végétalisée propre. La poussière provenant du site de la mine Giant sera grandement réduite lorsque l'assainissement sera terminé. Les routes non pavées qui ne sont pas nécessaires seront enlevées et la circulation sera grandement réduite.

Les résidus et le trioxyde de diarsenic dans les résidus

Les résidus sont des petits morceaux de roche et de poussière qui restent après le processus d'extraction de l'or du substrat rocheux. La poussière provenant des bassins de décantation des résidus contient de faibles concentrations d'arsénopyrite, qui est de l'arsenic minéralisé que l'on trouve dans le substrat rocheux.

La poussière provenant des bassins de décantation des résidus ne contient pas de trioxyde de diarsenic, qui est la forme la plus toxique d'arsenic créée pendant le traitement du minerai.

Des études sur les bassins de décantation des résidus ont montré qu'il y avait des traces de trioxyde de diarsenic au fond des bassins de décantation. Ces traces sont enfouies et ne font pas partie de la poussière qui peut s'échapper de la surface de ces bassins de décantation.

Où et comment la poussière est surveillée sur le site et dans les communautés

La poussière est mesurée dans la communauté, au périmètre de la propriété de la mine Giant, et pendant des activités précises sur place, comme il est décrit ci-dessous.

Appareils de surveillance communautaire
Le Projet d'assainissement de la mine Giant exploite 3 stations de surveillance de la qualité de l'air dans la communauté pour mesurer la poussière dans l'air : à Ndilǫ, dans le secteur de Lake Niven, et à proximité du club de voile du Grand lac des Esclaves. Les stations mesurent la qualité de l'air en permanence, toute l'année. Des échantillons de filtration sont également recueillis pour analyser les particules, y compris les métaux et l'arsenic dans l'air.

Appareils de surveillance au périmètre du site
Il y a 9 stations de surveillance de la qualité de l'air sur place près des limites de la propriété. Elles fournissent des mesures en temps réel de la poussière sur place. Des échantillons de filtration sont également recueillis pour analyser la poussière pour l'arsenic et d'autres métaux.

Si les stations de surveillance de la qualité de l'air communautaires ou au périmètre du site enregistrent une augmentation des concentrations de poussière approchant ou atteignant un seuil d'intervention, l'équipe responsable du projet tente immédiatement de trouver la source de poussière.

Appareils de mesure ciblant certaines activités
Des appareils de surveillance de la qualité de l'air ciblant certaines activités peuvent être utilisés comme un niveau supplémentaire de surveillance lorsque les travaux d'assainissement, comme l'excavation de sols contaminés, l'emprunt de zones de production, peuvent générer de plus grandes quantités de poussière ou lorsque ces travaux se font dans des zones de plus grande contamination. En plus des inspections visuelles, ces appareils de mesure peuvent également alerter l'équipe responsable du projet d'intervenir avant que toute poussière générée n'atteigne la limite du projet ou ne quitte le site.

Appareils de surveillance professionnels
Des appareils de surveillance professionnels sont également utilisés sur place pour assurer la sécurité des travailleurs pendant certaines activités de travail.

Comment l'équipe responsable du Projet d'assainissement de la mine Giant réduit au minimum la poussière sur le site

L'équipe responsable du projet surveille régulièrement les prévisions des vents et la vitesse du vent en temps réel et prend des mesures pour réduire et contrôler la poussière au site, ce qui comprend notamment :

À quel moment le personnel de la mine Giant prend des mesures contre la poussière

Si de la poussière visible est observée ou si la poussière est mesurée au-dessus d'un seuil d'intervention à une station de surveillance de la qualité de l'air, l'équipe responsable du projet prend des mesures immédiates pour déterminer si la poussière est liée aux activités du site, y compris :

Les seuils d'intervention ont été établis selon les critères de Santé Canada. Tous les critères relatifs à l'air comportent des facteurs de sécurité intégrés et sont établis bien en dessous du niveau qui peut causer des dommages.

Dans les cas où des rafales sont prévues, l'équipe responsable du projet entreprendra une enquête et mettra en place des mesures d'atténuation avant de recevoir un avis des stations de surveillance.

Les mesures prises par le personnel si la poussière provient du site

L'équipe responsable du projet évaluera immédiatement la situation et prendra les mesures appropriées, comme :

Vous trouverez des renseignements plus détaillés dans le Plan de gestion et de surveillance des poussières du Projet d'assainissement de la mine Giant et le Plan de surveillance de la qualité de l'air Format PDF (16,78 Mb, 132 pages)(non disponible en français) sur le registre public de l'Office des terres et des eaux de la vallée du Mackenzie (non diponible en français).

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et les avis sur la qualité de l'air à Yellowknife

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du GTNO émet des avis de santé publique en période de mauvaise qualité de l'air, comme lors de feux de forêt. Ce ministère est responsable de la prestation de renseignements sur les effets sur la santé liés à la qualité de l'air. De plus, la Cote air santé nationale est un outil de communication en ligne des risques pour la santé qui prévoit les risques pour la santé liés à la qualité de l'air sur une échelle de 1 à 10. Il donne aux résidants de la région des renseignements sur la façon de se protéger lorsque la qualité de l'air est mauvaise, comme pendant la saison des feux de forêt.

Les rapports sur la surveillance de la qualité du projet

L'équipe responsable du projet envoie des résumés hebdomadaires provenant de son programme de surveillance de la qualité de l'air à la liste de distribution par courriel du Projet d'assainissement de la mine Giant. Si vous souhaitez être ajouté à la liste de distribution du projet, veuillez envoyer un courriel à : giantmine@rcaanc-cirnac.gc.ca.

Le résumé hebdomadaire est également affiché sur le site Web de l'Office des terres et des eaux de la vallée du Mackenzie (non disponible en français).

Les rapports hebdomadaires et annuels, ainsi que les données, sont téléchargés sur le site Web du réseau de surveillance de la qualité de l'air des T.N.-O (non disponible en français).

Les normes de qualité de l'air utilisées dans le cadre du Projet d'assainissement de la mine Giant pour surveiller la poussière

Dans le cadre du projet, on utilise la Norme sur la qualité de l'air ambiant Format PDF (88,54 Ko, 5 pages) (non disponible en français) aux T.N.-O., pour les contaminants qui ont des normes territoriales. Pour les contaminants qui n'ont pas de normes aux T.N.-O., on utilise les Critères de qualité de l'air ambiant de l'Ontario Format PDF (542,64,54 Ko, 45 pages)(non disponible en français) ou les Normes canadiennes de qualité de l'air ambiant Format PDF (2,73 Mb, 117 pages).

L'équipe a également établi des seuils d'intervention moyens fondés sur le risque de 15 minutes aux stations de surveillance de la qualité de l'air au périmètre du site, en intégrant les normes de Santé Canada pour protéger la santé humaine des personnes sur le site et à l'extérieur du site. Si un seuil d'intervention axé sur les risques est dépassé dans une station du périmètre, l'équipe responsable du projet examine immédiatement le dépassement et recueille et examine les données des stations communautaires afin de déterminer si la poussière observée sur place a migré à l'extérieur du site.

La quantité d'arsenic en suspension dans l'air mesurée aux stations de surveillance communautaires

Depuis l'établissement de stations de surveillance communautaires en 2013, les échantillons prélevés aux stations n'ont montré aucune concentration supérieure aux critères de qualité de l'air ambiant pour l'arsenic, c'est-à-dire :

À quels endroits le gouvernement des Territoires du Nord Ouest surveille la qualité de l'air

Le GTNO surveille la qualité de l'air dans l'ensemble des Territoires du Nord-Ouest dans le cadre du Réseau national de surveillance de la pollution de l'air du Canada. Le GTNO surveille la qualité de l'air aux stations de surveillance situées dans 5 communautés territoriales, y compris Yellowknife. Le suivi des niveaux quotidiens Format PDF (924,31Ko, 4 pages) de polluants permet au GTNO de mieux évaluer les répercussions des activités humaines et des phénomènes naturels sur la qualité de l'air.

Comment le projet protège les travailleurs sur place de la poussière

Dans le cadre du projet, on exige que tous les sous-traitants aient un plan personnel de santé et de sécurité propre au chantier qui traite des risques possibles sur place liés à leur travail, y compris l'exposition à la poussière. Si un travailleur sur place effectue des travaux dans une zone où il est exposé à l'arsenic, il doit suivre un programme médical de surveillance d'échantillons d'urine, qui peut détecter la présence d'arsenic ou d'autres métaux dans son corps.

Tous les travailleurs des mines souterraines suivent également ce programme. Afin d'assurer une protection adéquate contre la poussière pour la sécurité des travailleurs, des appareils de mesure ciblant certaines activités ou des appareils de surveillance professionnels peuvent être utilisés dans des zones de travail précises si les travaux ont le potentiel de générer beaucoup de poussière.

Pourquoi le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest recommande-t-il de prendre des précautions autour du site de la mine Giant?

Bien que la poussière provenant du site ne cause pas de risque pour la santé, il y a toujours une contamination par l'arsenic dans la zone à l'extérieur du site à partir du moment où la mine Giant et d'autres mines dans le secteur étaient en exploitation. Étant donné que l'assainissement ne se fait que sur le site, la contamination par l'arsenic hors site demeurera. Pour plus d'informations sur les opérations minières antérieures et les répercussions sur la région, veuillez consulter la brochure D'où vient l'arsenic Format PDF (62,66 Mb, 2 pages).

Renseignements supplémentaires sur la cueillette et la chasse

Baies sauvages

L'étude des échantillons de plantes et de baies réalisée au cours de l'évaluation des risques pour la santé humaine du GTNO a révélé que la cueillette et la consommation de plantes et de baies autour de Yellowknife, de Ndilǫ et de Dettah, au cours de la vie d'un résidant, présentent un risque faible à très faible. L'évaluation des risques a également révélé que tous les autres usages des terres, y compris les activités traditionnelles et récréatives, présentaient un risque faible à très faible. Les données du Programme de surveillance de l'air de la mine Giant ont été intégrées à l'évaluation des risques, y compris les données sur les épisodes de poussière. On ne s'attend pas à ce que les épisodes de poussière futurs modifient les résultats des évaluations des risques.

Afin de s'assurer que les baies et les plantes sont saines, les gens devraient cueillir les baies et les plantes sauvages dans des endroits éloignés des activités industrielles actuelles et historiques et des routes, conformément aux recommandations de la brochure sur l'assainissement de l'arsenic du GTNO Format PDF (62,66 Mb, 2 pages).

Champignons

Les champignons accumulent l'arsenic plus facilement dans l'environnement que les autres plantes, de sorte qu'il ne faut pas les manger si on les récolte à moins de 10 km du site de la mine Giant et de Yellowknife.

Les champignons récoltés dans un rayon de 10 à 25 km du site ou de Yellowknife présentent un très faible risque d'exposition à l'arsenic. Cependant, les champignons de la famille Tricholomataceae, qui comprennent le tricholome, les champignons clitocybes et l'armillaire pesant (noms communs champignon du pin et clitocybe en entonnoir), ne devraient pas être mangés s'ils sont récoltés à moins de 25 km du site de la mine Giant. Ces champignons ont tendance à augmenter les niveaux d'arsenic. Veuillez consulter la Foire aux questions du GTNO sur les sols, les plantes et les champignons Format PDF (726,48 kb, 3 pages) pour de plus amples renseignements.

Une évaluation des risques pour la santé humaine et l'environnement a conclu que la consommation de champignons récoltés à plus de 25 km du site de la mine Giant ne pose pas de risque important pour la santé de l'exposition à l'arsenic.

Certains champignons sont impropres à la consommation (toxiques) pour des raisons autres que l'arsenic, comme les champignons qui sont naturellement vénéneux. Les champignons ne devraient être récoltés que par ou avec une personne qui a l'expérience de les identifier correctement.

Chasse

L'évaluation des risques du GTNO a montré qu'il y a un très faible risque de manger de petits et de grands mammifères de la région de Yellowknife, comme :

  • l'orignal;
  • les lapins;
  • le rat musqué;
  • le castor;
  • les oiseaux terrestres comme le tétras ou le lagopède;
  • la sauvagine.

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