Un moment dans le Nord : Le ministre Vandal visite le centre de production du Nord de SmartICE (vidéo)

Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord, et Yvonne Jones, secrétaire parlementaire du ministre des Affaires du Nord et députée de Labrador, font une visite virtuelle du centre de production du Nord de SmartICE à Nain, Terre Neuve et Labrador.

Durant la présentation, l'équipe de SmartICE a expliqué :

Le centre de production forme et emploie des jeunes pour produire la technologie SmartBuoy conçue pour :

Transcription

Texte à l'écran : Un moment nordique. Centre de production du Nord de SmartICE, dans l'Inuit Nunangat.

SmartICE a ouvert son centre de production du Nord à Nain en mai 2019. Ce centre, qui forme et emploie des jeunes, produit la technologie SmartBuoy, conçue pour mesurer l'épaisseur de la glace et protéger les gens.

Trevor Bell, directeur fondateur, SmartICE : Cet après-midi, on s'intéresse à Nain, et en tant que directeur fondateur, j'en suis très content. L'un de nos principaux objectifs en remportant le Prix Inspiration Arctique en 2016 était de mettre sur pied le centre de production du Nord à Nain. Je suis donc vraiment heureux de pouvoir vous le présenter.

Rex Holwell, responsable de la production et des opérations régionales dans le Nord, SmartICE : Je suis responsable de la production au centre de production du Nord, à Nain. Je suis accompagné de 2 jeunes parmi les plus brillants de notre cohorte.

Christian Obed, jeune technicien en production, SmartICE : Bonjour, je m'appelle Christian. Je suis l'un des jeunes employés de SmartICE. J'habite à Nain, au Labrador.

Renee Semigak, ancienne stagiaire en production, SmartICE : Bonjour, je suis Renee. Je suis aussi de Nain.

Rex Holwell, responsable de la production et des opérations régionales dans le Nord, SmartICE : Christian fait partie de notre cohorte actuelle, la troisième. Renee, elle, faisait partie de la deuxième cohorte, celle de l'an dernier.

Carolann Harding, directrice générale, SmartICE : Rex va nous faire visiter les lieux et nous parlera ensuite des bouées.

Avec son cellulaire, il fera un panoramique de la salle et nous montrera les bouées. Là bas, on a une bouée d'entraînement et des composantes technologiques et scientifiques importantes. On s'en sert pour démontrer de quelle façon on utilise la science pour fabriquer une pièce d'équipement fonctionnelle.

Nous partageons le bâtiment avec plusieurs autres locataires, quelque chose comme 4 ou 5. Nous avons de superbes bureaux et une cuisine partagée. Là-bas, on a le rez de chaussée, que nous avons transformé en un bel espace lumineux et sécuritaire.

Une de nos philosophies est d'offrir, grâce au bien-être et aux apprentissages socioémotionnels, un espace de travail sécuritaire où tous se sentent bien. Le voici, cet espace. On brasse plein d'idées ici. La salle est petite, mais inspirante.

Christian Obed, jeune technicien en production, SmartICE : On prend la sonde à thermistance. On prend ensuite le joint torique, qu'on fixe à l'appareil.

Après avoir placé la rondelle, on fixe les 2 joints toriques à l'appareil.

Ensuite, on prend la plaquette-écrou, qu'on place au dos de la carte-mère, puis on visse l'appareil à celle-ci. Une fois que c'est fait, on branche les fils à la carte-mère.

Après avoir vissé tous les appareils à la carte-mère, on place celle-ci dans le module, comme ça.

Après, on prend les 2 joints toriques et on les glisse dans les fentes, comme ça. Les 2.

Enfin, on place le couvercle sur le module.

Rex Holwell, responsable de la production et des opérations régionales dans le Nord, SmartICE : Alors, voici la SmartBuoy.

C'est le modèle de SmartBuoy qu'on utilise à Nain. Vous pouvez voir qu'il est très long, près de 3 mètres.

Cette bouée a été fabriquée à Nain l'an dernier avec la cohorte précédente. Vous voyez, elle a 4 modules. Comme on peut voir dans la vidéo de Christian, on relie les modules aux cartes-mères et on place les sondes à l'intérieur. Et puis on fait un test de pression par ordinateur pour en vérifier le fonctionnement.

Voici la SmartBuoy de Nain. Elle comporte 4 modules : 1, 2, 3, 4. Chacun contient 15 sondes. En gros, il s'agit d'un grand thermomètre, et chacune des sondes sert à mesurer la température.

Ici, de chaque côté, on voit les flotteurs. Quand on pose la bouée sur les glaces, elle flotte. Et si on la jette dans l'eau, elle flotte aussi.

Pour la mettre en place, on perce un trou dans la glace puis on y glisse la bouée. Idéalement, cette partie-ci se retrouvera dans l'eau.

Celle-ci mesure la température de la glace et de la neige. La neige fait une certaine épaisseur et les autres sondes mesurent la glace.

Donc, la partie qui nous intéresse, c'est celle-ci, qui se trouve dans la glace.

À partir de ce point, la bouée est dans l'eau. La glace fait une certaine épaisseur, que l'on peut mesurer en fonction des différences de température entre les sondes. À mesure que la glace gèle et s'épaissit, les températures enregistrées par la sonde changent. C'est ainsi qu'on mesure la différence dans l'épaisseur de la glace.

Au printemps, c'est tout le contraire. Quand la glace fond par dessous, l'eau remonte et fait fondre la glace. On peut alors voir à quel point elle est mince par les différences de température enregistrées par les sondes, dans cette partie-ci.

Les appareils fonctionnent avec 16 piles D qui durent toute la saison des glaces. Comme vous voyez, les jeunes viennent tout juste de finir l'assemblage. Il s'agit d'un bloc-batterie, alors ils doivent l'assembler. On laisse les appareils dans l'eau et ils font toute la saison des glaces avec ces 16 piles D.

Ce qu'on voit dépasser de la glace, c'est la tête de l'antenne. Ici, vous pouvez voir une tête d'antenne fabriquée par les jeunes. À l'intérieur, il y a un GPS et une antenne qui envoie un signal. Une fois par jour, la bouée prend une mesure et transmet les données, qui seront interprétées par une personne afin de déterminer l'épaisseur de la glace et de la neige, et la température de l'air.

C'est ainsi que les SmartBuoy fonctionnent.

Trevor Bell, directeur fondateur, SmartICE : Monsieur le Ministre, j'aimerais faire remarquer que plusieurs étaient d'avis que notre concept était voué à l'échec, qu'il serait impossible d'implanter un centre de production technologique dans le Nord, et qu'il serait impossible de former de jeunes Inuit pour ce type d'assemblage technique.

Pourtant, voilà que nous leur prouvons qu'ils avaient tort. Nous brisons, d'une certaine manière, le plafond de verre : personne ne pourra plus dire que ce type de technologie ne peut être assemblé dans le Nord par de jeunes Inuit.

L'honorable Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord : Oui, c'est merveilleux.

Carolann Harding, directrice générale, SmartICE : Renee, peux-tu nous parler des choses que tu as apprises et qui te sont encore utiles au quotidien?

Renee Semigak, ancienne stagiaire en production, SmartICE : Bien, on a appris la respiration carrée dans des ateliers et j'ai tendance à l'utiliser souvent chez moi.

Carolann Harding, directrice générale, SmartICE : Excellent. Notre programme a plusieurs composantes, y compris des composantes axées sur le bien-être social et émotionnel. Nous nous intéressons au programme dans son ensemble, pas seulement à la construction de la bouée.

Il y a une multitude d'exercices : culture financière, rédaction d'un CV, établissement d'objectifs, et plein de choses intéressantes dans la trousse de préparation à l'emploi. Chacun des jeunes retire donc de cette expérience plusieurs compétences différentes.

Renee utilise la respiration carrée chaque jour et c'est une très bonne façon de s'ancrer pour la journée, n'est-ce pas Renee?

Renee Semigak, ancienne stagiaire en production, SmartICE : Oui.

L'honorable Daniel Vandal, ministre des Affaires du Nord : C'est excellent, Renee. J'ai appris cette technique il y a plusieurs années et je la pratique encore aujourd'hui. Quand on se sent anxieux, le simple fait de respirer profondément peut nous aider, et ça nous aide toute notre vie.

Je remercie tous ceux qui ont participé à cette merveilleuse présentation. C'était très intéressant et je suis content d'y avoir pris part.

Je remercie Christian et Renee pour leur excellent travail. Continuez de travailler fort et vous accomplirez de grandes choses.

C'est merveilleux de voir cette union d'éléments aussi importants pour le Nord : le savoir autochtone, la science, les changements climatiques. Je suis content d'y avoir pris part et je serais ravi de collaborer encore davantage à l'avenir.

Carolann Harding, directrice générale, SmartICE : Merci. Prenez bien soin de vous.

Texte à l'écran : Les photos et la vidéo supplémentaire sont une gracieuseté de SmartICE.

Texte à l'écran : Mot symbole « Canada »

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