Portraits de pionniers autochtones

Apprenez-en plus sur ces Autochtones qui ont contribué à façonner l'histoire canadienne et qui continuent d'avoir une incidence sur notre nation.

Sur cette page

Artistes

Cherie Dimaline

Cherie Dimaline
Crédit photo : Robin Sutherland

L'auteure métisse Cherie Dimaline est principalement connue pour le roman futuriste à succès, The Marrow Thieves (Pilleurs de rêves en français), paru en 2017. L'ouvrage qui a remporté des prix au Canada et aux États-Unis. Elle est née en 1975 et fait partie de la Nation métisse historique de la Baie Géorgienne, en Ontario.

Madame Dimaline a publié Red Rooms, son premier livre, en 2007. Ce roman a remporté le prix du livre de fiction de l'année au festival autochtone de littérature Ankoshk. Son second roman, The Girl Who Grew a Galaxy, a été publié en 2013. L'année suivante, elle a été nommée Artiste émergente de l'année aux Prix du premier ministre pour l'excellence artistique en Ontario et est devenue la première écrivaine autochtone en résidence à la Bibliothèque publique de Toronto. Elle a aussi publié un recueil de nouvelles, A Gentle Habit, en 2016.

Bien que l'action de Pilleurs de rêves se déroule dans le futur, elle est un reflet des effets dévastateurs qu'ont eu les pensionnats sur les peuples autochtones au Canada. Ce roman a remporté le Prix littéraire du gouverneur général dans la catégorie Littérature jeunesse, le prix Kirkus dans la catégorie Littérature pour jeunes lecteurs, le prix Amy Mather's Young Reader's Award et a été nommé le « One Book », pour les villes de Brampton et London, en Ontario. Le livre a aussi été finaliste de la compétition Canada Reads 2018 sur les ondes de CBC Radio, et est la sélection YA pour le programme Global Read Aloud. Thunderbird Entertainment à Vancouver a manifesté l'intention d'adapter Pilleurs de rêves pour la télévision. Cherie Dimaline a aussi été l'éditrice de FNH Magazine et de Muskrat Magazine et fait actuellement partie de l'équipe éditoriale de Theytus Books, la plus vieille maison d'édition autochtone au Canada.

Pour obtenir plus d'informations sur Cherie Dimaline, consultez l'article Quill and Quire (non disponible en français).

Jeremy Dutcher

Jeremy Dutcher
Crédit photo : Matt Barnes

Jeremy Dutcher est un ténor, un compositeur, un musicologue, un interprète et un acteur de formation classiquedes Premières Nations. Son album, Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, est un hommage aux chants traditionnels de son peuple et a remporté à la fois le Prix de Musique Polaris et un prix JUNO.

Né en 1990, Jeremy Dutcher est Wolastoqiyik (auparavant appelé Malécites) de la Tobique First Nation, au Nouveau-Brunswick. Il a étudié la musique et l'anthropologie sociale à l'université Dalhousie à Halifax, où il a entamé un projet de recherche explorant les différences entre les tonalités de la musique classique occidentale et celles de la musique traditionnelle Wolastoqiyik.

C'est une entrevue avec la porteuse de chant traditionnel Wolastoqiyik, Maggie Paul, qui l'a amené à étudier des enregistrements de musique Wolastoqiyik datant du début du 20e siècle sur des cylindres de cire faisant partie de la collection du Musée canadien de l'histoire. C'est avec une profonde émotion qu'il a écouté ces enregistrements de chants de ses ancêtres qui avaient été déclarés illégaux et qui devaient être préservés dans le secret, comme cela a étéle cas pour tant de pratiques spirituelles et culturelles autochtones.

Aujourd'hui, le wolostoquey est une langue menacée, parlée couramment par moins de 100 personnes. L'album primé, Wolastoqiyik Lintuwakonawa, entrecroise ses propres chansons avec des extraits d'enregistrements originaux de chants traditionnels. Monsieur Dutcher milite en faveur de la renaissance des langues et des cultures autochtones.

Pour plus d'informations, visitez JeremyDutcher.com (non disponible en français).

Alanis Obomsawin

Alanis Obomsawin
Crédit photo : Cosmos Image

Alanis Obomsawin est une éminente cinéaste documentariste, chanteuse, artiste, raconteuse et militante des Premières Nations. Elle a axé son œuvre sur les luttes des peuples autochtones, en veillant à s'assurer que leurs voix soient entendues.

Madame Obomsawin est née en août 1932 sur le territoire des Abenaki dans le New Hampshire., Elle a grandi dans la réserve d'Odanak près de Sorel, au Québec. Sa famille a déménagé à Trois-Rivières, mais cela a été une époque difficile pendant laquelle elle a dû faire face à de l'intimidation et à du racisme, tandis qu'elle perdait son père atteint de tuberculose. À Montréal, à la fin des années 50, elle s'est fait connaître à titre de chanteuse et de militante, donnant des prestations dans des réserves, dans des écoles, des prisons, dans des festivals folks et à la télévision.

Madame Obomsawin entre à l'Office national du film du Canada en 1967 et réalise son premier film en 1971. Depuis, elle a réalisé plusieurs films portant sur des enjeux tels que la détresse des enfants autochtones pris en charge, la toxicomanie et les luttes des peuples autochtones pour faire reconnaître leurs droits sur leurs terres et leurs ressources. Son film à propos de la Crise d'Oka de 1990 intitulé Kanehsatake : 270 ans de résistance a été acclamé sur les scènes nationale et internationale. Madame Obomsawin est officier de l'Ordre du Canada, Grand Officier de l'Ordre national du Québec, a reçu le Prix humanitaire des prix Écrans canadiens, de multiples Prix du gouverneur général ainsi que des prix pour l'ensemble de son œuvre.

Pour plus d'informations, consultez : L'Encyclopédie canadienne, Alanis Obomsawin.

Athlètes

Jesse Cockney

Jesse Cockney
Crédit photo : Doug Stephen

Jesse Cockney est un skieur de fond inuvialuk qui a représenté le Canada aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 et de 2018.

Jesse Cockney est né en 1989 à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, et a commencé à skier lorsqu'il avait 3 ans. Le ski occupait une place très importante dans sa vie familiale. Son père a été skieur au sein de l'équipe junior nationale et a remporté 2 médailles d'or aux Jeux du Canada. Sa sœur a aussi représenté le Canada dans des compétitions internationales de ski. Il n'avait que 7 ans lorsque sa famille s'est installée à Canmore, en Alberta. C'est là qu'il a pu commencer à s'inscrire à des épreuves de ski de fond.

Au cours de sa carrière junior, Jesse Cockney a remporté 3 médailles d'or aux Jeux d'hiver du Canada en 2011 et a terminé sixième en sprint classique aux Championnats du monde de la FIS, la Fédération internationale de ski, pour les moins de 23 ans, alors qu'au mois de janvier de la même année, il a pris part à sa première course en Coupe du monde. En décembre 2012, il a terminé neuvième en sprint libre. Jesse a fait ses débuts olympiques en 2014, à Sochi, où il a terminé 54e au 50KM classique, départ groupé, 11e au relais 4X10KM, et 53e au sprint classique. En 2015, il a pris part à ses premières compétitions de Championnats du monde de la FIS et en 2017, il a fait partie de l'équipe nationale de ski du Canada. Lors des essais olympiques en vue des Jeux d'hiver de 2018, il a terminé 10e en sprint classique. Il s'est aussi classé parmi les 10 premiers au sprint libre en finale de la Coupe du monde en mars 2017. Et aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, il a terminé 35e en sprint classique.

Jesse a entrepris des études de premier cycle à l'université de Calgary, où il étudie en kinésiologie et en commerce. Afin de continuer à s'impliquer dans la communauté, il occupe les fonctions d'entraineur à Calgary pour le Foothills Nordic Ski Club, duquel il est membre depuis 2008.

Pour plus d'informations sur Jesse Cockney, visitez le site de l'Équipe olympique canadienne.

Carolyn Darbyshire-McRorie

Carolyn Darbyshire-McRorie
Crédit photo : Carolyn Darbyshire-McRorie

Carolyn Darbyshire-McRorie est une joueuse de curling métisse de renom.

Elle est née en 1963 à Arborg, au Manitoba, et a commencé à jouer au curling à l'âge de 11 ans. Jeune femme, Madame Darbyshire-McRorie a joué dans une équipe avec sa mère. En 1985, elles ont remporté le tournoi de curling provincial féminin au Manitoba et pris part au Tournoi national canadien féminin des cœurs à Winnipeg.

Elle était troisième joueuse pour Heather Fowlie aux essais olympiques canadiens de curling de 2001 et deuxième pour Renelle Bryden à la Coupe Canada à Kamloops, en Colombie-Britannique, en 2003. Elle s'est jointe à l'équipe de Cheryl Bernard, à partir de la saison 2005 à 2006; l'équipe a remporté 2 championnats provinciaux en 2007 et 2009 avant de remporter la médaille d'argent aux Jeux olympiques d'hiver en 2010. Après la dissolution de l'équipe de Cheryl Bernard, Carolyn a formé sa propre équipe à Calgary et joué deuxième pour Shannon Kleibrink. Elle a entraîné plus tard l'équipe de Casey Scheidegger et, en 2018, est devenue l'entraîneure en chef des équipes nationales de curling féminin de la Chine.

Pour plus d'informations sur Carolyn Darbyshire, visitez le site de l'Équipe olympique canadienne.

Activiste et défenseur

Thelma Chalifoux

Thelma Chalifoux
Crédit photo : Sénat du Canada

Thelma Chalifoux a été la première femme autochtone et la première personne métisse à être nommée au Sénat canadien.

Madame Chalifoux est née en 1929 à Calgary, en Alberta. Elle s'est mariée à un jeune âge, mais à un moment critique de sa vie, en 1958, ses 4 enfants lui ont été enlevés dans le contexte de ce qu'on appelle aujourd'hui la Rafle des années 60. Madame Chalifoux s'est battue pour ravoir ses enfants et y est parvenue en 1965, tout en occupant 2 emplois et en complétant l'école secondaire. À la fin des années 60, elle s'est rendue au bureau local de l'Association métisse de l'Alberta, à Edmonton, pour mettre à jour son adhésion. On y a reconnu son entrain et ses talents et offert un emploi comme travailleuse sur le terrain. Peu après, on lui confiait la responsabilité de la mise en place des services sociaux et fonciers de l'Association. Ce travail l'a menée à Slave Lake, en Alberta, où elle a cofondé le Centre d'amitié métis et dirigé le premier refuge pour femmes fuyant la violence conjugale. Elle a aussi œuvré au sein de la Compagnie des jeunes Canadiens, travaillant dans les domaines du logement et du développement communautaire autochtone. Elle a aussi animé une émission de radio hebdomadaire.

Au début des années 80, Madame Chalifoux a fait partie de la délégation métisse dans les pourparlers constitutionnels avec le gouvernement fédéral, en vue de faire reconnaître les peuples des Premières Nations, des Inuit et des Métis comme étant des nations distinctes et séparées. En 1997, le premier ministre Jean Chrétien l'a nommé au Sénat, où elle s'est concentrée sur des enjeux tels que le logement pour les Métis et les relations entre les compagnies pharmaceutiques et le gouvernement. Après sa retraite du Sénat en 2004, elle a fondé le Michif Cultural Institute, maintenant connu sous le nom de Michif Cultural Connections, un musée et un centre de ressources dédiés à la préservation et la promotion de la culture métisse. Elle est décédée le 22 septembre 2017.

Pour plus d'informations sur Thelma Chalifoux, visitez la page Web de l'Encyclopédie canadienne.

Scientifiques et chercheurs

Docteure Nadine Caron

Docteure Nadine Caron
Crédit photo : Martin Dee

La docteure Nadine Caron, membre de la Sagamok Anishnawbek First Nation et est la première femme chirurgienne généraliste des Premières Nations au Canada. Elle est aussi membre de la Faculté de médecine de l'université de Colombie-Britannique (UBC) et dirige un projet innovateur de bio-banque à l'université du Nord de la Colombie-Britannique (UNBC).

La docteure Caron est née et a été élevée à Kamloops, en Colombie-Britannique. Sa mère Anishnaabe a grandi sur une réserve en Ontario, a fréquenté un pensionnat et est devenue enseignante. Inspirée par son exemple, la docteure a fait de brillantes études. Elle a complété son baccalauréat en sciences, plus précisément en kinésiologie, à l'Université Simon Fraser en 1993, où elle était joueuse étoile de basketball tout en étant une excellente étudiante de premier cycle. Ce succès académique s'est poursuivi tout au cours de ses études de médicine à l'université de Colombie-Britannique. La docteure Nadine Caron a obtenu une maîtrise en santé publique de Harvard pendant qu'elle complétait à la fois sa résidence en chirurgie et des études postdoctorales en oncologie chirurgicale endocrine à l'université de Californie.

À son retour en Colombie-Britannique en 2005, elle a entrepris sa pratique à titre de chirurgienne généraliste et endocrinienne à l'hôpital régional de Prince George. La docteure Caron est également professeure adjointe dans le programme de médecine du Nord de l'UBC et est co-directrice du Centre for Excellence in Indigenous Health de l'UBC. Elle est aussi membre associée du corps professoral du Johns Hopkins Centre for American Indian Health aux États-Unis.

À l'hôpital universitaire du Nord de la Colombie-Britannique, la docteure Caron est le fer de lance de la Northern Biobank Initiative. Cette initiative a pour but de préserver des tissus provenant de procédures médicales afin de permettre aux habitants du Nord de la Colombie-Britannique, y compris les membres des communautés rurales et éloignées des Premières Nations, d'avoir un accès plus équitable à la recherche génomique sur des maladies telles que le cancer colorectal, le cancer du sein et le cancer de la thyroïde. Parmi les autres partenaires de Northern Biobank Initiative figure l'autorité sanitaire des Premières Nations de la Colombie-Britannique.

La docteure Caron a reçu le prix Dr. Thomas Dignan Indigenous Health du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en 2016.

Pour plus d'informations au sujet de la docteure Nadine Caron, visitez le site Web de la University of British Columbia (non disponible en français).

Sénatrice Lillian Eva Dyck

Sénatrice Lillian Eva Dyck
Crédit photo : Sénat du Canada

La sénatrice Lillian Dyck, pionnière en neurosciences, a été la première femme des Premières Nations à obtenir un doctorat en sciences au Canada. Elle est également la première sénatrice des Premières Nations au Canada et la première sénatrice chinoise née au Canada.

Mme Dyck est née en 1945 à North Battleford, en Saskatchewan. Son père, Quan Leen Yok, avait immigré de Chine au Canada. Sa mère, Eva McNab, était Crie et membre de la Première Nation de Gordon. Toutefois, le statut d'Indienne de sa mère a été révoqué parce qu'elle a épousé Quan, un homme qui n'avait pas le statut d'Indien. Mme McNab a fréquenté un pensionnat où on lui faisait avoir honte de son identité crie et elle a demandé à Lillian et son frère, de dire qu'ils étaient Chinois afin de faire face à moins de racisme. Après la mort de sa mère, alors que Lillian Dyck n'était encore qu'une jeune fille, elle et son frère ont aidé leur père à gérer ses cafés lorsqu'ils se déplaçaient dans les petites villes de l'Alberta et de la Saskatchewan.

Mme Dyck a obtenu trois diplômes de l'université de la Saskatchewan, dont un doctorat en psychiatrie biologique, en 1981. Elle a été professeur titulaire à l'unité de recherche en neuropsychiatrie du département de psychiatrie et doyenne associée du College of Graduate Studies and Research de l'université de la Saskatchewan. En 2005, elle a été nommée au Sénat. Elle est présidente du Comité sénatorial permanent des peuples autochtones. Ses domaines de travail au Sénat comprennent les Canadiens d'origine chinoise et les femmes en sciences et l'éducation postsecondaire. Elle s'est particulièrement intéressée à la tragédie des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées (FFADA), notamment en proposant le projet de loi S-215 pour lutter contre la violence à leur égard.

Pour plus d'informations sur la sénatrice Lillian Eva Dyck, visitez le site Web du Sénat du Canada.

Louie Kamookak

Louie Kamookak
Crédit photo : Jason Fulford/Canadian Geographic

L'Aîné, éducateur et historien inuit, Louie Kamookak, est mieux connu pour ses recherches exhaustives concernant le sort de l'expédition Franklin qui se sont avérées essentielles à la découverte de l'épave du HMS Erebus en 2014.

Kamookak est né en 1959 dans un campement de chasse au phoque sur la péninsule de Boothia près de Taloyoak, au Nunavut. Il a appris les rudiments de la chasse et de la pêche sur leurs terres avec son père et son grand-père et a commencé à fréquenter l'école à l'âge de 12 ans. Les leçons entourant la tragique expédition arctique de 1845 dirigée par Sir John Franklin ont éveillé son intérêt pour le mystère lorsqu'il s'est souvenu des histoires de sa grand-mère concernant la découverte de vestiges tels que des fourchettes et des cuillères sur la côte nord de l'île King William. Il enseigne aux jeunes dans son village de Gjoa Haven, au Nunavut, et leur transmet des connaissances traditionnelles.

Louie Kamoolak a continué à chercher des indices concernant Franklin et son équipage en interviewant plusieurs Inuit dans son secteur durant des décennies. Il a contribué à diverses recherches et, en 2008, a commencé à travailler avec l'équipe de Parcs Canada qui a découvert l'épave en 2014 dans le secteur indiqué depuis toujours par les récits inuits.

La Société géographique royale du Canada a donné à Monsieur Kamookak le titre de vice-président honorifique en 2016. Il a aussi reçu la médaille polaire du gouverneur général et le prix de reconnaissance du Inuit Heritage Trust, et en 2017, il a été investi à titre de membre de l'Ordre du Nunavut et de l'Ordre du Canada.

Pour plus d'informations sur Louie Kamookak, lisez l'article intitulé Remembering Inuit oral historian Louie Kamookak.

Docteur Stanley Vollant

Docteur Stanley Vollant
Crédit photo : Rodolphe Beaulieu

Le docteur Stanley Vollant, premier chirurgien Innu au Québec, a travaillé à inspirer et à aider des jeunes Autochtones à réaliser leurs rêves. Il a eu l'idée d'entreprendre une marche de 6 000 km pour rassembler les communautés autochtones de même que pour favoriser la compréhension interculturelle au Canada.

Le docteur Vollant est né en 1965 à Québec et a été élevé par ses grands-parents dans le village de Pessamit, dans la région de la Côte-Nord du Québec. Il y parlait innu et y a développé son amour de la nature grâce à son grand-père trappeur. Il a appris le français lorsqu'il a commencé l'école, où il a excellé dans les études et les sports. Il a étudié la médicine à l'Université de Montréal et a terminé sa résidence en chirurgie générale en 1994. Il a commencé son travail à l'hôpital régional de Baie-Comeau, au Québec, où il a été reconnu pour son travail innovateur, particulièrement en chirurgie laparoscopique, et donné des cours dans plusieurs écoles.

En 2001, il a été élu président de l'Association médicale du Québec, devenant le premier Autochtone à diriger une association médicale en Amérique du Nord. Après s'être installé à Ottawa, il a assumé le rôle de directeur du programme autochtone à la Faculté de médicine de l'Université d'Ottawa.

Malgré ses succès professionnels, le docteur Vollant a sombré dans une profonde dépression. Il en est sorti en reprenant contact avec la nature lors d'un voyage en Nouvelle-Zélande. En 2008, alors qu'il parcourait à pied la célèbre route vers Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela) en Espagne, il a rêvé de son grand-père lui disant d'entamer une marche similaire au Canada pour aider les communautés autochtones à s'unir et pour inspirer les jeunes Autochtones. En 2010, il a entamé son Innu Meshkenu (Mon sentier Innu) de 6 000 km à partir du Labrador et à travers le Québec et l'Ontario, parlant dans les écoles et rassemblant les Aînés et les jeunes le long de son parcours. En 2016, il a créé l'organisme sans but lucratif Puamun Meshkenu (Sentier des mille rêves) dans le but d'inspirer et d'appuyer les Autochtones en voie de développer leur plein potentiel mental, spirituel, physique et émotionnel.

Pour plus d'informations sur Stanley Vollant, visitez la page Web de l'Encyclopédie canadienne.

Plus de pionniers

Vétérans autochtones

Catalogue vidéo d'Anciens Combattants Canada montrant la participation des Premières Nations, des Inuit et des Métis dans les conflits canadiens importants.

Héros autochtones

Une ressource à propos de héros sportifs autochtones qui inclut plusieurs activités éducatives, pour les élèves de la maternelle à la 12e année.

Militantes autochtones au Canada

Découvrez quelques-unes des nombreuses femmes autochtones militantes et les causes importantes qu'elles ont défendues.

Chronologie des femmes autochtones influentes

Une chronologie de plus de 150 femmes autochtones influentes des années 1600 à aujourd'hui.

Musiciens autochtones d'influence au Canada

Au travers de leurs œuvres, ces musiciens autochtones populaires célèbrent leurs cultures et mettent en lumière des questions importantes pour les Premières Nations, les Inuit et les Métis.

Scientifiques et chercheurs autochtones remarquables au Canada

Personnes autochtones ayant excellé dans les domaines de la science, de la recherche et des domaines connexes.

Liens connexes

Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez?

Qu’est-ce qui n’allait pas?

Vous ne recevrez aucune réponse. N'incluez pas de renseignements personnels (téléphone, courriel, NAS, renseignements financiers, médicaux ou professionnels)
Maximum de 300 caractères

Merci de vos commentaires

Date de modification :